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Un visiteur
3,0
Publiée le 11 août 2011
Qu'apporte la notoriété, l'ambition et la gloire lorsqu'elle est devenue aveugle et fanatique ? Comment renoncer à ce que l'on est alors qu'on le déteste, c'est-à-dire renoncer à ce que l'on est pas vraiment mais ce qui nous caractérise pour les autres ? .. Coup de folie ou acte prémédité ; Joaquin Phoenix met fin à sa carrière d'acteur au sommet de sa gloire : pourquoi pour quoi a t-on envie de se dire.. Eh bien pour ce documentaire/film, cette blague immense qui est en fait bien plus que cela ; Joaquin Phoenix se lâche, se découvre, use de l'ironie avec un mordant acidifié et diaboliquement drôle, se montre amer, violent, iconoclaste et immensément paradoxale.. Alors, inévitablement, on s'y perd un peu, où est la vérité ? Et semble t-il la question n'est pas forcément là ; c'est surtout une introspection, profonde ou non, qui nous est offerte, orné d'un souffle mystérieux laissant poindre l'incertitude. Si Joaquin Phoenix est toujours là, qui est-il ? La question se pose, pour lui, et pour tous.. 'I'm Still Here' surprendra, c'est certain, mais parviendra t-il à atteindre la dimension qu'il vise ; celle d'une supercherie philosophique d'où des questions sous-jacentes immergent, Casey et Joaquin jouent avec le spectateur, le laissant se perdre entre la blague potache et la douloureuse réalité.. Je suis malade d'être moi, ce clown que les autres voit mais je le demeure..
Original et qui dérange. Tout le monde c'est moqué de lui et maintenant on regrette. C'est peut être le seul film où l'histoire on s'en fout,, on veut juste voir Phoenix descendre aux enfers et renaitre de ces cendres. Il me tarde le revoir dans un film!
Quand Joaquin Phoenix se prend pour Andy Kaufman ça donne I'm Still Here. Ce faux documentaire propose quelques grands moments entre fiction et réalité. Mais le pétage de câble du comédien tourne parfois a vide et n'est pas toujours de très bon goût. Dommage, l'idée est géniale
Dans un faux-documentaire (mais vrai ratage) nombriliste et prétentieux, Joaquin Phoenix et Casey Affleck (deux acteurs que j'apprécie - ou que j'appréciais, allez savoir) se fourvoient complètement dans un pamphlet à demi-convaincant contre Hollywood. A coup de scènes grotesques et de faux coups de gueule de la star, les deux hommes cherchent à pointer du doigt les dérives d'un système comme si le propos était novateur. Film prétentieux de deux stars qui voulaient se la jouer branchouille et instant vérité. Bref, rien de nouveau sous le soleil.
Bon faux docu où l'on peut dire: qu'il fallait oser! Casey Affleck s'est vraiment bien débrouillé pour m'avoir mis le doute à plusieurs reprises et Joaquim Phoenix est tout juste ENORME. C'est finalement très drôle de voir la descente aux enfers de cette grande star titubant dans les frasques de cette vie d'artiste métamorphosé en rock star déchue paranoïaque, capricieuse et complètement déjanté. Beau travail de ces 2 complices même s'ils vont un peu trop loin dans certaines scènes...
Wouuaaah quel claque !! C'est vraiment un projet fou que nous sorte là Joaquin phoenix et casey affleck, les gars ils sont allez au fond de leur trip il ont du se mettre plin de gens a dos pendans ces 2 ans de supercherie, et puis ce look que se crée Joaquin totalement ouf son intervention chez Letterman mythique, et ce film quoi son interprétation la justesse dans laquel il joue on sait jamais s'il est sérieu ou pas, c'est bien écrit c'est bien réalisé ... bref un vrai petit bijou, une experience rare au ciné et meme si tout cela savere etre un canular moi je di juste bravo !
Très bon moment, très beau. Un véritable acteur qui joue très très bien, de la bonne musique, des très belles séquences. Film très drôle et très original !! Bravo !
Ayant vaguement entendu parler de la retraite cinématographique du Commodus de Galdiator, j'entreprends donc naïvement de regarder cette "année perdue" de l'ex star Joaquin (prononcez wouakin) Phoenix éditée (Ô miracle) sur DVD. Là dessus, voilà que je tombe sur une succession de tranches de vie du type, dignes d'un reportage de M6 sur l'envers du décor Hollywoodien avec tout ce qu'il faut de Guest Stars (Bruce Willis, Jack Nicholson, Ben Stiller) pour rendre l'immersion encore plus authentique. Seulement, à la vue d'un Wouakin qui en fait des tonnes (et fucking par ci et fucking par là) sur fond de déchéance stéréotypée au possible (le truc qu'on a déjà vu 50000 fois au cinoche ou dans la presse à scandale) quelque chose me turlupine: J'ai la sensation que ce documentaire est en fait une vraie fiction au sein de laquelle Wouakin jouerait le rôle de sa vie (et pas sa vie à lui si vous saisissez la nuance) Et pour cause le décalage manifeste entre la posture affichée par l'acteur en quête de normalisation (dont le dilemme réside dans le fait de savoir s'il est l'émanation du personnage public que les médias ont construit ou bien l'inverse, le personnage public serait une émanation de ce qu'il est à la base) ET les apparitions des autres Peoples, Sean "P Diddy" Combs en tête, présenté comme la véritable incarnation de cette dualité à laquelle Wouakin semble vouloir échapper (la scène où il demande s'il doit l'appeler par son Patronyme ou son Nom de Scène et la démarche pseudo intègre du Rapeur quand à la sincérité de l'acteur comme si cela importait vraiment à un vendeur de soupe comme Piddy!!) Véritable miroir aux alouettes donc que ce "I'm still here" qui s'avèrera in fine être un canular comme je le pensais (d'où le dilemme existentiel qui m'habite depuis à savoir le film est il un canular indépendamment de mon avis ou pas? Engendrant un état de semi clochardisation au grand dam de ma famille à cause de l'odeur et des Escorts girls...) poussant le vice jusqu'à tromper des grands nom du show business comme David Letterman et incidemment le public présent dans le film qui de toute façon à besoin de ce genre de vraie déchéance pour se rassurer dans sa médiocrité ordinaire (d'où l'utilité des magazines People ces derniers permettant de cracher virtuellement à la gueule des mêmes stars que l'on admire du genre: "t'as vu la gueule qu'elle se paye en vérité sans son maquillage!!) Non pas que la démarche soit inintéressante en soit mais cette volonté de vouloir à tout prix révéler le clinquant par du sordide autour d'une figure pas si emblématique que ça (désolé Wouakin) c'est quand même un moyen un peu lourdingue pour démontrer la supercherie Hollywoodienne, comme si le juste milieu n'existait pas. A ce tarif là, je préfère largement l'exemple d'un Hugh Jackman, "sex symbol" s'il en est qui a su rester fidèle à la même femme (de 13 ans son ainée) depuis plus de 15 ans malgré l'adversité, que celui d'un pistonné comme Wouakin (frère du Défunt River) qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de jouer les âmes perdues pour se donner un semblant de crédit supplémentaire, 100%, Hollywoodien of course!!
L'année où Joaquin Phoenix décida de prendre sa retraite d'acteur pour devenir chanteur de rap. Maintenant que l'on sait que tout était prémédité pour réaliser ce faux documentaire, le projet paraît bien futile. Le doute quand à la sincérité de la démarche n'est plus permis. Du coup Joaquin Phoenix embarrasse souvent dans des situations grotesques (plateau télé, invité chez Sean Combs...) rarement amusantes. Passer autant de temps, gaspiller autant d'énergie pour argumenter sur la vacuité du métier d'artiste est à la fois prétentieux et condescendant vis à vis des gens qui s'y intéressent. Une sorte de caprice crypto-intellectuel voué à l'échec. Passé les curieux premiers instants l'ennui nous gagne rapidement. Un beau pétard mouillé d'enfant gâté.
Faire semblant pour que la vérité éclate... Un acteur est "périssable" et vite remplaçable...merci on le savait déjà ! Ce faux documentaire sous ses airs de pamphlet ne sert à rien ! Après l'ennui, place à la colère: La vie de star, c'est difficile ! Qu'ils arrêtent de geindre et préfèrent dénoncer des vérités plus graves ! Et Hollywood qui s'unit pour dénoncer sa superficialité...tout ceci me laisse pantoise ! Tout ce temps, cet argent et cette pellicule...une grosse mascarade, un beau gaspillage !
Mal fait. L'intérêt de ce genre de films, c'est de faire jouer la confusion réalité/fiction. Joaquin Phoenix en fait tellement des hectotonnes qu'il est impossible se prêter au jeu ne serait-ce qu'une seconde. Le personnage devient de moins en moins crédible au fil du film, on se lasse très vite de voir sa vie de millionnaire désabusé obèse crado drogué qui se paye des putes et montre sa bite, de même que celle de ses potes acteurs et chanteurs millionnaires aussi, (à noter qu'en plus, Puff Daddy a des goûts de chiottes : son hôtel pour millionnaires ressemble à un hôpital.) Le seul intérêt du film, c'est (éventuellement) les quatre premières minutes qui montrent JP sauter dans une cascade en Amérique du sud (oui, sa famille devait déjà être millionnaire à l'époque), est-ce que c'est de là que lui vient sa cicatrice à la lèvre ou est-ce qu'il avait un bec de lièvre étant petit ? Bref, on n'en sait pas plus donc la scène est inutile aussi. Je me demande si Ben Affleck le millionnaire a payé des droits d'auteur à Michel Müller, parce que ce film est sensiblement le même que "La Vie de Michel Müller est plus belle que la vôtre", même histoire, même fin, même daube. Disons pour les excuser que ce genre de films est un exercice de style très délicat, mais certains y arrivent excellemment comme Maïwenn avec "Le Bal des actrices" qui, contre toutes mes attentes (Julie Depardieu et Joey Starr au générique, ça inspire pas confiance), est un chef-d'oeuvre. Et sur le même principe, en feuilleton, préférez également "Inside Jamel Comedy Club", au moins vous vous ennuierez pas !
Joaquin PHOENIX conserve toute notre sympathie et notre tendresse, c'est un type extra, mais I'm Still Here est somme toute très très vain, confus, inconséquent. C'est un film, et nous autres spectateurs, on ne peut parler que de ce que "J.P." nous présente sur l'écran ; et en dehors de blagues potaches ma foi très drôles (toutes les scènes de "star déchue" qui pète les plombs ; quand Joaquin arrive finalement à faire écouter ses maquettes à P. DIDDY dans son studio ; les querelles mises en scènes avec "Anton"), il ne restera (cinématographiquement) rien de ces 2 années de "retraite". On rit, mais on ne peut s'empêcher non plus par moment de penser que c'est un sacré gâchis. Ya pas tromperie sur la marchandise : c'est vraiment une année de perdue pour Joaquin PHOENIX...