Un concierge s'introduit dans les appartements de son immeuble pour y faire le mal à l'insu de leurs occupants, comme une sorte d'Amélie Poulain à l'envers. Il vise en particulier une jeune femme rayonnante, Clara, dont il est morbidement amoureux.
Le pitch de ce film réalisé par Jaume Balaguero (REC) est intéressant, et riche de potentialité. Malheureusement le film devient vite une petite chose sans vertige et sans envergure. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
La progression de l'intrigue est trop mécanique pour être réellement captivante, et le cruel dénouement me parait carrément improbable. Les personnages sont tous des clichés (la vieille dame aux chiens, la gentille voisine, le vieux aigri...) et certaines situations sont franchement risibles (l'envahissement de cafards, la menace de la petite fille).
C'est dommage, car la mise en scène est correcte et l'acteur principal, Luis Tosar, plutôt bon.
"Malveillance" est un thriller espagnol trépident et plein de suspense. Jaume Balagueró, l'un des réalisateurs de la saga gore et innovante "Rec", s'attelle à un registre bien différent mais néanmoins correctement maîtrisé. Il est vrai qu'on retrouve le soin d'un suspense lourd et aiguisé ainsi qu'un décor similaire d'immeuble en plein Barcelone, sauf que le danger n'est pas un virus transformant les gens en bêtes féroces mais plutôt le concierge qui semble être aux petits soins des différents habitants, mais qui, malade et incontrôlable, trouve un plaisir jouissif à jouer avec le malheur des autres. Son objectif : les voir malheureux et arracher le sourire de leur visage. La jeune Clara, une femme dynamique et souriante, devient sa cible principale. Le scénario se focalise sur le personnage du "méchant", et on observe son quotidien au rythme d'un montage enfilant les jours de deux semaines. Ce regard sur ce personnage inquiétant est effrayant car on constate les démarches qu'il met en oeuvre pour nuire aux autres. Tout le suspense se créer à partir de là, non pas à partir de la victime qui réalise progressivement que quelque chose ne va pas dans l'appartement mais justement auprès du tordu qui prend un malin plaisir pour aller toujours plus loin, parfois sans mesurer le danger mis en oeuvre, apparaissant toujours comme le concierge discret et serviable pour les autres habitants. Le réalisateur nous met donc dans une situation délicate car quand le danger s'approche, on souhaite qu'il ne se fasse pas prendre... C'est ambigu mais le suspense est très bien mesuré. Luis Tosar propose une interprétation dérangeante qui aurait pu être plus accentuée, mais cette centralisation sur le personnage donne des raisons et des motifs implicites à cet état maladif et complexe, ce qui apporte un côté psychologique en plus, ne servant pas des scènes gratuites, dont une répondant bien au gore des "Rec", bien que plus réaliste. L'histoire se tient et aurait pu à maintes reprises rentrer dans un extrême soigneusement évité.
Le sourire éclatant de Marta Etura face au regard noir et inquiétant de Luis Tosar. Excellents tous les deux ! Le film de Jaume Balagueró, noir et parfaitement cynique, met un peu de temps à démarrer mais nous entraîne progressivement dans une spirale infernale, plus psychologiquement angoissante que physiquement violente. Plus encore que le scénario lui même, les dialogues sont d’une violence et d’une cruauté inouïe. En particulier lors du dernier face à face entre la « dame aux chiens » et le gardien. Moment parfaitement odieux, mais qui démontre malheureusement une vérité crue, dure, et cruelle qui peut se passer près de chacun d’entre nous. http://cinealain.over-blog.com/article-malveillance-92296867.html
Il est des petits films de terreur - et le cinéma espagnol en compte désormais pas mal - qui valent plus que leur programme initial et leur script assez prévisible. Pour aimer "Malveillance", il faut aimer les plaisirs sadiques, c'est un fait, et ce n'est pas l'absence d'explications (dieu merci, on n'est pas à Hollywood) et de happy end, sacrifié en faveur d'une épilogue passablement traumatisante, qui auront amené le public "pop corn" (celui de "REC" ?) vers le dernier Balagueró. Pourtant les qualités du film sont évidentes : une mise en scène classique qui retrouve la claustrophobie d'un Polanski (on pense plus d'une fois au "Locataire", ce sommet de paranoia au sein d'un immeuble...), une habile mise en perspective d'un thème classique - la persécution - au sein d'un microcosme social quotidien auquel il facile de s'identifier, et un évident refus des concessions commerciales, on l'a déjà vu. Cela ne suffira sans doute pas pour faire de "Malveillance" un chef d'oeuvre, mais en tout cas nous aidera à passer une soirée des plus mémorables.
Ce film confirme une opinion que j'avais déjà depuis un petit bout de temps : Jaume Balagueró est un sacré réalisateur. Le Alexandre Aja espagnol en beaucoup moins gore et beaucoup plus subtil. "Malveillance" est tout simplement excellent. Le réalisateur des 2 Rec signe un film crispant et psychologiquement insupportable. Luis Tosar est tout simplement exceptionnel dans le rôle de ce concierge complètement cinglé mais qui fait preuve d'une remarquable intelligence. Un Thriller qui fera vite l'objet d'un remake à mon avis.
Mouais un peu déçu. Je m'attendais à mieux car ces trois premiers films étaient meilleurs selon moi. L'idée n'est pas mauvaise mais tout est assez prévisible. Les acteurs ne sont pas trop à côté de le plaque. La BO est sympa mais hors sujet, je sais que c'est voulu mais bon. Sinon, j'ai trouvé trop de répétition. Et puis le mettre dans épouvante/horreur, je ne pense pas que ca soit approprié. En bref, c'est pas nul mais ca manque d'originalité. 10/20.
Jaume Balagero délaisse un temps les zombies infectés de [REC] pour un psychopathe bien plus originale. César, concierge d’immeuble a en effet un grain, il soigne son incapacité au bonheur en trouvant son épanouissement à travers le malheur des autres, malheur qu’il crée artificiellement en élaborant des plans machiavéliques. Il s’acharne notamment sur la belle Clara, jeune fille épanouie et bien dans sa peau. Autour de ce personnage hors normes, Balagero tisse brillamment la toile de sa mise en scène façon Hitchcock ou De Palma, pour nous amener vers une conclusion forcément cynique.
Malveillance est une comédie noire. Ce thriller bien filmé avec un scénario bien pervers nous tiens bien à l'écran. Son originalité est bien malveillante... mais c'est bon !
Jaume Balaguero nous a accroché à nos sièges avec [R]ec. Le voir passé à une réalisation traditionnelle est intriguant. Le sujet l'est tout autant. Rare sont les films qui nous font passé à travers le regarde du Boogeyman, surtout que là il n'a aucune dose d'humanité (comparé à un Dexter). On peut donc être emmener et intrigué. Mais, à mon grand regret, le film ne devient réellement prenant que dans sa deuxième partie (l'arrivé du petit amie de Clara). Avant on s'ennuie ferme, rien à se mettre sous la dent, le personnage est certes dévoilé mais cela prend un peu trop de temps (10 mn max aurait pu suffire pour nous faire comprendre sa solitude, son manque de bonheur, le fait qu'il entretien une relation étrange avec sa mère, d'ailleurs l'est-elle vraiment ?). Pires, on a même l'impression, durant toute cette première partie, d'avoir une sorte de "Maman, je m'occupe de gentils". On est plus donc devant de running gag d'un pauvre gardien d'immeuble qui s'ennuie. Mais fort heureusement, la deuxième partie remet les pendules à l'heures. La pression explose d'entré le cache-cache dans l'appartement, la confrontation du Gardien contre la petite fille, etc.... La fin est également très bonne, dans la direction de cette ligne droit frénétique. Dommage donc que le film met autant de temps à nous mettre la pression pour se perdre dans un humour mal utilisé.
Malgré une bonne mise en scène (Hitchcock aurait surement apprécié) le film ne tient pas la route... La force à des clichés trop accentués, à des dialogues mal écrit et à cette volonté de s'attacher au tueur plus qu'à la victime... Le seul suspense qui puisse naître ici c'est se fera t il prendre ou pas... Luis Tosar est quant à lui glaçant! J'ai hâte de le revoir dans un bon film! De plus, la fin de ce film est quand même dès plus intéressante, provocant même quelques frissons (les 5 derniers plans!)
dommage qu'il n'y ai pas autant de scènes d'action comme presentées dans la bande annonce, dommage d'avoir un film si bien mise en scène mais aussi court; dommage de ne pas avoir pris la peine d'expliquer quelques scènes.(la mere de lhopital,pourquoi s'acharner sur cette fille? pour quelles raisons change t'il autant de taff ?) et dommage que la fin soit si peu subtile comparée au reste du scénario.on se dit une fois toutes ces deceptions passees, qu'on a vu que la premiere partie du film.
Un film extrêmement malsain qui met vraiment mal à l'aise. Luis Tosar est impressionnant dans son rôle. L'ambiance est très pesante. La mise en scène est excellente. On assiste à une sorte de huit clos. Un bon suspense où on se surprend à se demander s'il le personnage principal va finir par se faire attraper ou non. Là où le film m'a encore plus mis mal à l'aise, c'est à certains moments où on comprend pourquoi cet homme est comme ça et on prend pitié de lui sur de brefs instants alors que c'est juste une personne detestable. J'ai énormément aimé la fin, où enfin un réalisateur pspoiler: rend des risques en laissant son film se terminer très mal avec le "méchant" qui n'est pas puni pour ses actes. Cette prise de risque est rare pour être souligné.
Un bon film avec un bon suspense qui nous tient en haleine avec des acteurs très crédibles, surtout le principal. Un bon scénario, une bonne mise en scène et au final, un très bon moment de cinéma. Après Red, ce film nous prouve que les espagnols savent faire des films. A voir !
Un excellent thriller espagnol . Le scénario est bien sadique et très bien ficeler , on est pris dans l'histoire et le spectateur est en stress tous le long . Les acteurs interprétent bien leurs rôles . La fin ne déçoit pas et clos assez bien le film de manière sobre . Le cinéma espagnol est décidément très surprenant .