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soniadidierkmurgia
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3,0
Publiée le 1 février 2014
Un film avec Bernard Blier ne peut jamais être totalement mauvais tant le spectacle du bonhomme à l’écran se suffit souvent à lui-même. Le grand acteur aura un eu compagnonnage assidu, sur cinq films avec Georges Lampin, réalisateur de l’immédiate après guerre assez anonyme dont la carrière s’étendra sur vingt ans et douze films. « Suivez cet homme » est une petite comédie policière découpée en deux sketches assez bien troussés qui ont le mérite de nous emmener dans une époque vue aujourd’hui comme préhistorique, où l’optimisme était encore le crédo du quidam moyen. Blier en commissaire tout à la fois bourru et bonhomme se délecte des dialogues d’Alexandre Breffort ex-rédacteur en chef du « Canard enchaîné » qui constituent pour lui une excellente mise en bouche avant de s’attaquer à la prose d’Audiard dont il sera une des plus brillants serviteurs à partir de 1958 (« Les misérables »). Une curiosité à voir aussi pour redécouvrir la proche banlieue parisienne encore semi rurale.
C'est en fait deux énigmes policières artificiellement mises bout à bout, la première inintéressante, moralisatrice, tirée par les cheveux, voire ridicule (le tensiomètre). La seconde qui commençait bien se révèle cafouilleuse, très décevante et confuse. Blier est bon, les autres acteurs se défendent, la mise en scène est correcte (la poursuite finale n'est pas si mal) mais que voulez-vous quand le scénario est médiocre…
Deux enquêtes mais c’est la deuxième qui donne son titre au film. Palpitant et rythmé. Blier excellent dans un policier des années 50 et toute la vile qui vit avec son temps.
Le commissaire de police que joue Bernard Blier se souvient de deux affaires criminelles qu'il a dû résoudre. Ce sont donc deux "sketches" pour un polar, de bonne qualité d'ailleurs. Les deux intrigues n'ont rien de singulier; elles sont, du fait de leur brièveté, menée tambour battant. Bernard Blier, en flic d'expérience à qui on ne la fait pas, fait une belle prestation grace à son évident talent et à des textes plutôt bien écrits, que son sens du rythme et de l'intonation met en valeur- comme avec Audiard plus tard. Les deux sujets du scénariste Jacques Rémy ont en commun de proposer une vision sociale et des personnages assez sombres -pas autant que chez Clouzot mais on s'approche de la noirceur du réalisateur du "Corbeau"- tout en délivrant, par la voix du commissaire, quelques saillies caustiques ou cyniques. On trouvera, par ailleurs, dans la seconde partie un court moment d'une brutalité inattendue, parce qu'elle n'est pas occultée, et sans doute peu courante dans le cinéma de l'époque.
Un film un poil noir, tel qu'on les faisait dans les années cinquante, avec des dialogues, des réparties, des sous-entendus. Un Bernard Blier bien en jeu, des acteurs menés avec talent et des histoires intéressantes. Pas un chef-d'oeuvre, mais un spectacle qui n'est jamais décevant.
Film policier français de 1952. En fait, il s'agit de deux enquêtes policières racontées par un commissaire interprété par Bernard Blier. Les deux scénarios sont très classiques et pas très originaux, même un peu ridicule pour le testeur de mensonges... L'intérêt du film tient surtout à une bonne réalisation, surtout dans les extérieurs parisiens et d'un immeuble en ruine, pour la fin du film. Ah, Paris en 1952, ça vaut une vision de ce film, heureux temps... Par ailleurs, seul Blier tire son épingle du jeu dans ces histoires de vols et de meurtres.
Non pas un film à sketch, comme j'ai pu le voir par une critique de pro, mais à travers la routine d'un homme, il nous fait le récit de deux histoires, un policier nous présente avec humour sa banlieue et comment il prend le train pour se rendre à son travail à Paris... heureux homme qui peu allé non loin de chez lui à son bureau.... sauf que... c'est un commissaire. alors comme on veut refaire son bureau, il nous raconte sa première histoire pour faire comprendre que ces lieux plein de souvenir ne doivent pas être rafraichir de peur qu'ils rafraîchissent plus la mémoire ! Une femme semble empoisonnée, et on utilise le tensiomètre d'un médecin pour impressionner les suspects sous prétexte de savoir s'ils mentent.... astuce d'interrogatoire intéressante... dans un magasin sur gage, où la police scientifique déjà à l'époque se rendaient sur place pour de petites expériences de base ! Et à la fin de son histoire, le commissaire rentre chez lui pour fêter son anniversaire avec le seul parent qui lui reste, et là la découverte d'une enquête se déclenche, mais cette fois on connait les coupables avant de nous parler de l'enquête : la période troublée de l'après guerre, où l'on ne sait plus qui est qui, qui est coupable ou innocent, même parmi la maréchaussée! Alors non, ce n''est pas un film aussi dur que le laisse dire certaines critiques, les crimes ne sont pas violent, mais le côté dérangeant de ce film est la profession de ces criminels ! Un cinéma où l'on n'avait pas besoin de même l'accent sur la violence, le sexe et les courtes poursuites pour susciter de l'émotion chez le spectateur.. et cela marche encore.... Ce film commençant bien simplement, par une vie 'tranquille, s'ouvre sur les criminels dont le simple citoyen ne peut se protéger qu'il soit lui-même infecte ou bon citoyen !
Pour ses 50 ans, le commissaire François Basquier (Bernard Blier) se remémore deux enquêtes marquantes dans sa carrière. La première, une affaire d'empoisonnement est un peu poussive, la seconde une affaire de faux vol de bijoux a une intrigue mieux ficelée, avec des rebondissements et est rondement menée.