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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 26 août 2011
Une Vie Tranquille (2010) est un drame italien passé assez inaperçu dans l’hexagone (exploité sur seulement une quarantaine d’écrans), c’est vraiment regrettable car on a affaire à un passionnant drame sur fond de relation père/fils et de mafia napolitaine (la Camorra). On y fait la connaissance d’un restaurateur quinquagénaire installé en Allemagne depuis une dizaine d’année. Il y a fondé une nouvelle famille et tout se porte pour le mieux jusqu’au jour où son passé ressurgit avec l’arrivée de deux hommes, dont l’un est son fils (qu’il a abandonné lorsqu’il a fuit l’Italie et ses activités avec la mafia locale). En nous laissant petit à petit découvrir ce qui se trame entre les trois protagonistes, Claudio Cupellini laisse planer le doute, le spectateur étant dans l’incertitude, attendant avec impatience que le mystère soit enfin levé. Si la mise en scène se veut sobre, la tension quant à elle se fait constamment ressentir, jusqu’au moment où elle éclate. Les acteurs sont tous très bien écris et parfaitement dirigés, à commencer par Toni Servillo (Gomorra - 2008 & Il Divo - 2008) qui une fois de plus fait des merveilles (récompensé du Léopard de la Meilleure Interprétation Masculine lors du Festival de Rome, un trophée qui ne fait que confirmer le réel potentiel de cet acteur). Sans oublier le tandem Marco D'Amore & Francesco Di Leva. On ne pourra s’empêcher de repenser à A History of Violence (2005) de David Cronenberg, pour les quelques similitudes qui peuvent subsister entre les deux films, mais il n’empêche que ce polar italien n’a rien à voir avec ce dernier. Un drame familial et mafieux qui séduit d’amblé et ne relâche jamais notre attention.
"Une vie tranquille" : c'est ce que Rosario Russo, un italien installé en Allemagne, aimerait vivre, avec sa femme Renate et son fils Mathias. Pas de chance, voici que débarquent dans son hôtel-restaurant deux jeunes compatriotes, dont l'un, Diego est son propre fils, un fils qu'il n'a pas revu depuis 15 ans, lorsqu'il avait choisi de quitter une vie beaucoup moins tranquille dans les environs de Naples. Ce passé va le rattraper ! Ce premier long métrage sorti en France de Claudio Cupellini se laisse voir, malgré de nombreuses invraisemblances, grâce à la prestation de Toni Servillo ("Gomora", "Il Divo", "Un balcon sur la mer, ...).
Polar classique italien, à la trame ascendante tendant vers le drame Shakespearien et donne ainsi un relief à l’ensemble du film. D’une noirceur en demi-teinte, l’interprétation de Toni Servillo prend le pas sur l’ensemble et porte ainsi le film jusque dans son final anti-nihiliste. Classique par son scénario, presque hors sujet parfois, le film par son ambiance et son interprétation garde un aspect relativement intéressant pour le genre. Hélas loin d’être mémorable dans son entier.
Une vie tranquille est un bon polar italien. Un drame crispant et saisissant avec une belle réalisation et bien interprété offre un bon moment de cinéma.
Trois étoiles pour l'interprétation, surtout masculine, et surtout pour la fausse placidité d’Antonio/Rosario, camorriste rangé des voitures à Wiesbaden mais rattrapé par un passé criminel s'incarnant dans Diego, son aîné qui a suivi ses traces avec un zèle touchant, c'est-à-dire pour l’excellent Toni Servillo (vu notamment dans le flamboyant "Il Divo"). Ce deuxième film de l'Italien Claudio Cupellini est plus un drame psychologique qu'un "polar", même s'il y a meurtre (s) : pas d'enquête, pas de policiers en effet. Il s'agit d'une (sombre) histoire de famille, au sens large : retrouvailles difficiles entre un père qui s'est reconstruit sans lui (aubergiste honorable, il a une épouse allemande et un autre fils, âgé de 9 ans) et un fils qu'il avait abandonné enfant, mais aussi pesanteur de deux destins marqués à jamais par la "famiglia" mafieuse. Deux étoiles au global, car, en dépit de solides qualités, tant scénaristiques qu'en termes de mise en scène, cette "Vie tranquille" pour moi peine un peu au démarrage (mais la dernière demi-heure est haletante). Donc une moyenne de 2,5 étoiles…
Une vie tranquille est un polar italien, qui nous raconte les retrouvailles sanglantes entre un père et un fils.
Rosario est un restaurateur italien installé en Allemagne depuis plus de 10 ans. Il vit avec son fils et sa femme. Rosario prétend qu’il est veuf et a émigré pour fuir son deuil et a tout appris de la restauration à force de travail. Un jour, deux italiens viennent s’installer dans son hôtel. Et le passé de Rosario le rattrape. Le fils ainé de Rosario, Diego est venu se réfugier avec un autre gangster ,dans l’hôtel de son père. On apprend alors que Rosario est venu se cacher en Allemagne et que ce fils est né d’un premier mariage. Rosario était un gangster très connu du milieu. La suite entraine Rosario et son fils vers un futur dramatique ..
Le film débute tranquillement et prend de l’intensité au fur et à mesure du déroulement du drame . Sans attendre une fin dramatique, on est quand même dans l’attente tout au long du film.
L’apparition du fils dans la vie reconstruite de ce père disparu se fait sans drame. La vie quotidienne semble se dérouler comme à l’habitude, la chasse, la piscine, la restauration, tout semble « normal ». Le scénario est plutôt classique, le passé resurgit et dépasse .. mais ce drame familial noir est très bien amené, et réalisé. Le long métrage est superbement interprété par Toni Servillo, un acteur italien formidable vu dans Gomorra, Il divo, un balcon sur la mer. Il joue avec gravité et froideur cet homme reconstruit et qui va se retrouver face à face de manière brutale avec son passé.
Le thème d'Une vie tranquille n'est pas d'une originalité folle. Ancien camorriste, Rosario a refait sa vie en Allemagne, autour de son restaurant, de sa nouvelle femme et de son fils. Mais, bien sûr, cela ne pouvait durer éternellement, on est toujours rattrapé par son passé. Si Claudio Cupellini n'est pas David Cronenberg, loin s'en faut, le réalisateur italien donne malgré tout une belle intensité à sa tragédie familiale déguisée en faux thriller. Mise en scène discrète, mais rigoureuse, seconds rôles bien typés, scénario qui alterne temps forts/temps faibles avec aisance, violence sourde qui reste tapie pour mieux (re)surgir. Sans Toni Servillo (le génial Il Divo), Une vie tranquille serait cependant un film presque banal. Grâce à lui, à son jeu subtil capable d'évoquer à la fois la tendresse et la rage, il se hisse à un niveau supérieur.
Captivant. Les acteurs sont excellents. Il est très intéressant de voir les dessous de cette mafia et de se dire qu'il y a quand même des sentiments dans ce monde criminel.
Bon film, plutôt innovant sur le sujet meme si ça se recoupe un peu, vraiment un film de mafieux pas comme les autres, des acteurs plutot bien crédibles.
Malgré une belle prestation des acteurs , je trouve que l'histoire est trop banale , trop téléphonée pour me plaire , il n' y a aucune surprise , et j'ai trouvé la mise en scène moyenne malgré quelques scènes interéssantes . A voir pour se faire son avis .
Une mise en scène beaucoup trop "tranquille" pour espérer nous tenir en haleine jusqu'au final. Là où certains y voient un crescendo jubilatoire je n'y vois qu'un manque de rythme flagrant desservi par des dialogues paresseux.
Une histoire efficace avec des personnage forts (Toni Servillo encore excellent et plein de détermination). Le scénario est bien ficelé, la tension arrive insidieusement, la réalisation est assez classique mais soignée avec des images toujours assez sombres et une musique bien imprégnée. Un film pas extraordinairement bluffant certes mais vraiment prenant jusqu'à la fin et soigné.
Refait à neuf dans le secret, le héros sait ce que vie normale veut dire. La chasse au sanglier et les lettres rouges "Da Rosario" sont ses points d'ancrage. Un restaurant isolé de tout, on pense à "Avant l'aube" pour l'intrigue retorse, ou à "Soul Kitchen" pour le muscle ! C'est aussi un conte noir à rembobiner en fredonnant la chanson finale "A quiet life", voix grave du mutant hors de l'armure. Quand les trois lascars débarquent à l'écran, on se demande bien lequel va écoper le plus. L'étau est progressif, jusqu'à gigoter sur son siège, vraiment remué...Et pourtant on en redemande car suspense et plaisir se mélangent. Film rude, vachard, avec une grande douceur de fond : bruitages musicaux, règlements entre quatre zyeux et traque dans la pénombre, qui va trahir qui et quand... Un régal !
Un film qui a du mal à démarrer, mais qui arrive a nous tenir en haleine grâce a ses interprètes et au scénario qui se décante au fur et a mesure. Du beau boulot même si la lenteur se fait sentir un peu trop.