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    Et soudain, tout le monde me manque
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Et soudain, tout le monde me manque" et de son tournage !

    La boxe, toujours la boxe

    Dans Et soudain, tout le monde me manque... Guillaume Gouix incarne un vendeur de chaussures passionné de boxe. Dans son précédent film Jimmy Rivière, le comédien incarnait déjà un boxeur.

    Quand la réalité dépasse la fiction

    Dans le film, Géraldine Nakache et Manu Payet forment un couple. Or, les deux acteurs sont mariés à la ville. Ils s'étaient d'ailleurs déjà donné la réplique dans Tout ce qui brille, co-réalisé par Géraldine Nakache.

    Pour l'univers poético-fantaisiste, caractéristique du cinéma de Jennifer Devoldère

    Et de 2 !

    Après Jusqu'à toi, Et soudain, tout le monde me manque est le deuxième long métrage réalisé par la cinéaste Jennifer Devoldere.

    Alter ego

    En écrivant le scénario du film, Jennifer Devoldere a imaginé le personnage de Justine comme son alter ego. Pour incarner à l'écran ce reflet d'elle-même, elle a donc naturellement pensé à Mélanie Laurent, une actrice dont elle se sent très proche. "Elle a une fragilité et en même temps une très grande force. (...) Pendant le montage il m'est arrivé de rêver d'elle à ma place... Mélanie me joue même dans mes rêves", plaisante la réalisatrice. Sa connexion avec son actrice est d'ailleurs telle que le tournage de la scène dans l'hôpital, qui réveille les émotions du personnages, a été un véritable supplice moral pour la cinéaste. "J'avais physiquement mal pour elle. D'ailleurs, c'est toujours une séquence que j'ai du mal à revoir", raconte-t-elle.

    Un film en mouvement

    Même si Mélanie Laurent et Michel Blanc sont les deux protagonistes centraux du film, la réalisatrice Jennifer Devoldere a également décidé d'accorder une place importante à chacun des personnages secondaires, faisant de Et soudain, tout le monde me manque un film presque choral. Cette dimension particulière se ressent d'ailleurs dans l'esthétique du long métrage. "Je voulais faire un film sans cesse en mouvement. Comme il y avait beaucoup de personnages, d'histoires parallèles et de dialogues, je voulais que mes personnages se déplacent sans cesse, qu'ils tournent, comme une ronde...", explique la cinéaste.

    Père-fille

    Le thème des relations père-fille, déjà présent dans Jusqu'à toi (le précédent film de Jennifer Devoldere), est devenu le sujet central de Et soudain, tout le monde me manque. La réalisatrice a d'ailleurs longtemps hésité pour décider si oui ou non elle devait dédicacer ce nouveau film à son propre père, ce qu'elle n'a finalement pas fait. "D'abord, ce film est une dédicace en soi. Ensuite, je trouve que, contrairement à un livre, un film ne se dédicace pas. (...) Un film appartient à tout le monde. J'ai choisi de mettre un mot à mon père dans les remerciements", raconte la cinéaste.

    Un air de famille

    De la même manière que Justine reflète la personnalité de Jennifer Devoldere, la famille du personnage, où chacun parle sans vraiment écouter les autres, a été imaginée par la réalisatrice selon ses propres souvenirs. "De toute façon c'est comme ça la famille, qu'elle soit idéale ou pas... Chacun essaye de se faire une place", raconte la cinéaste.

    Composition de rôle

    L'actrice Mélanie Laurent confie avoir rencontré quelques difficultés à entrer dans ce rôle de jeune femme naïve et quelque peu immature qu'est Justine dans le film. Incapable de s'identifier à ce personnage, aux antipodes de ce qu'elle est dans la vie, la comédienne à dû faire appel à ses techniques d'actrice pour composer le rôle de toutes pièces. D'autre part, le fait que Justine ne soit pas souvent dans la démonstration d'émotion brute à représenté une nouvelle difficulté pour Mélanie Laurent, qui se sent plus à l'aise pour jouer des personnages romanesques. "Tout l'humour se joue sur un détail, un geste, un regarde... C'est du rien et il doit se passer quelque chose", explique l'actrice.

    Michel Blanc

    Pour incarner le père de Justine, Jennifer Devoldere avait besoin d'un comédien qui soit imposant au niveau du caractère, mais qui soit moins impressionnant physiquement parlant. "Je crois que le rôle nécessitait quelqu'un qui soit capable d'incarner un homme à la fois exaspérant, souvent désagréable, tout en restant touchant", explique la réalisatrice, qui a ainsi confié ce personnage énigmatique et contradictoire à Michel Blanc.

    Musique

    La musique, composée par Nathan Johnson, est un élément central du film. Elle correspond au ton général du long métrage, et vient sublimer les relations entre les différents personnages, souvent conflictuelles. "Elle donne l'impression que rien n'est si important, qu'il y a quelque chose de plus vaste qui dépasse les personnages", explique Jennifer Devoldere.

    Retrouvailles

    Dans Et soudain, tout le monde me manque, Mélanie Laurent retrouve le comédien et réalisateur Michel Blanc, qui lui avait offert un rôle dans son film Embrassez qui vous voudrez, à l'époque où elle était encore peu connue. Depuis, la jeune actrice a fait du chemin et Michel Blanc à été ravi de retrouver une comédienne mûr et épanouie. "J'ai connu une Mélanie toute jeune, effacée, pas encore sûre d'elle. (...) Là, j'ai retrouvé (...) une jeune femme très ouverte sur les autres, à l'aise sur le plateau", raconte Michel Blanc.

    Golf et contrebasse

    Pour incarner Eli, Michel Blanc a dû apprendre à manier un club de golf et une contrebasse. Si les quelques notions de musique du comédien, doublées de plusieurs heures de travail, lui ont permis d'interpréter les morceaux de contrebasse nécessaires au film, il a préféré faire appel à un doubleur pour les scènes de golf, après plusieurs essais restés vains pour maitriser l'art complexe du swing.

    Références

    Lorsqu'elle parle de ses références pendant la réalisation de Et soudain, tout le monde me manque, la cinéaste Jennifer Devoldere cite notamment le comédien Larry David dans la série télévisée Larry et son nombril, ainsi que Annie Hall de Woody Allen (1977) et Nous nous sommes tant aimés ! de Ettore Scola (1974).

    Chemins croisés

    Après Jusqu'à toi, Et soudain, tout le monde me manque marque la deuxième collaboration entre la réalisatrice Jennifer Devoldere et les actrices Géraldine Nakache et Mélanie Laurent. Cette dernière retrouve également Michel Blanc, qui l'avait dirigée dans Embrassez qui vous voudrez.

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