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    Lluvia
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Lluvia" et de son tournage !

    Notes d'intention de la réalisatrice

    "LLUVIA cʼest de l'eau qui tombe, en abondance ou par éclats, brutalement ou doucement, mais toujours avec persistance. C'est de l'eau qui mouille, secoue, perce, gifle, chasse. Cʼest la distorsion, cʼest inqualifiable. C'est ce qui peut et ne peut pas être vu. Cʼest à l'intérieur et à l'extérieur. Ça embue les vitres des voitures alors que les essuie-glaces tentent difficilement de tout essuyer.

    LLUVIA cʼest des maisons qui peuvent être montées et démontées. Des paradis perdus et des enfers menaçants. Ce sont des sacs et des valises, avec des effets personnels et des affaires étrangères. Cʼest un piano à queue et un lit une place. Cʼest une vieille voiture et une vitre arrière cassée.

    LLUVIA cʼest l'hiver et la nuit. Cʼest Buenos Aires, ou nʼimporte quelle autre ville moderne. La ville que nous voyons et la ville que nous percevons.

    LLUVIA cʼest des gens plongés dans leurs pensées, en mouvement ou figés dans les embouteillages, en transit, essayant de trouver un sens à leur vie.

    LLUVIA cʼest une femme qui ne sait pas où elle va et un homme qui ne sait pas

    d'où il vient. C'est l'histoire d'une rencontre, la rencontre entre cet homme et cette femme, perdus face à leurs propres questionnements, leurs peurs, leur solitude et leurs absences. C'est un souffle au milieu de la tempête. C'est le portrait d'un moment, l'intensité d'une fraction de seconde.

    LLUVIA cʼest à la fois leur histoire et la nôtre. C'est la maturité. Cʼest le passage dʼun état à un autre. C'est apprendre à redevenir des enfants et apprendre à devenir parents. Cʼest aussi apprendre à se libérer.

    LLUVIA cʼest prendre le risque, possiblement douloureux, de se concentrer sur qui nous

    sommes, plutôt que sur ce que nous pensons être."

    Retrouvailles

    La réalisatrice a déjà travaillé avec les deux acteurs principaux de Lluvia, Valeria Bertuccelli et Ernesto Alterio, à l'occasion de la série Vientos de agua dont elle a réalisé un épisode.

    Un tournage exigeant

    Selon la réalisatrice, le film a été difficile à faire. Elle explique les difficultés, principalement climatiques, rencontrées lors du tournage: "Il y avait cette combinaison d'un récit intime qui nécessitait beaucoup de technique. Nous avons travaillé pendant l'hiver, pendant les jours les plus froids de l'année. Un des grands enjeux était de trouver l'emplacement du tunnel. Nous devions créer un embouteillage avec beaucoup de voitures et pour ce faire, nous devions avoir ce tunnel. Mais surtout, il y avait la pluie : pour filmer, il nous fallait des milliers de tuyaux d'eau. Lorsqu'on raconte ceci, on ne peut pas montrer réellement comment c'était. C'était vraiment une infrastructure compliquée à gérer."

    Deux personnages dans la ville

    Le film se concentre sur la relation entre deux personnages, mais le monde qui les entoure n'est pas au cœur de leurs préoccupations. Ce qui importe, ce sont eux, ce qui s'est passé et ce qui leur arrive. A côté de cela, la ville reste un personnage majeur dans le film selon la réalisatrice: "Elle a quelque chose de Buenos Aires mais cela pourrait être n'importe quelle ville moderne. Il y a un agencement des espaces qui est logique pour le film mais pas nécessairement par rapport à Buenos Aires. On va dans ces grandes villes et très vite on peut y vivre anonymement, on peut vivre dans une voiture, parquer toute une semaine au même endroit sans changer la vie des gens qui y sont passés pendant la semaine."

    A l'origine

    La réalisatrice Paula Hernández revient sur l'origine du film: "Avec Lluvia , je tenais d'abord à filmer la rencontre de deux personnages, un jour de pluie à Buenos Aires. Deux personnes qui aimeraient en finir avec certaines choses et qui chercheraient des réponses. Ils en trouveraient quelques-unes. Mais le plus important serait ce qu'ils se destineraient à vivre durant ces trois jours et qui les unirait progressivement. Alma est née en premier. Elle a pour moi des références très personnelles. Après une séparation, je m'étais retrouvée sans maison et passais beaucoup de temps dans des maisons prêtées ou temporaires. Ma voiture était aussi ma chambre. Ce fut le point de départ. Parallèlement à l'écriture du scénario, j'essayais de trouver la bonne langue, celle qui me permettrait de raconter ce film. La thématique du flou, de la déformation, j'y pensais depuis longtemps et j'avais fait beaucoup de photos sur ce sujet. Je les ai montrées à mon directeur de la photographie, car je sentais qu'elles avaient un lien avec le langage du film."

    "Lluvia" en festivals

    Lluvia a été présenté au Festival du Film International de Montréal, Mannheim, Reykjavik et a remporté le prix principal du Festival de Mannheim-Heidelberg ainsi que la mention spéciale du Jury Œcuménique.

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