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conrad7893
305 abonnés
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1,5
Publiée le 21 juin 2013
désolé pour sandrine kimberlain que j'adore c'est un peu la raison pour laquelle j'ai regardé ce film sujet grave de la perte d'un enfant traité tout en poésie, mais d'un ennui terrible rôle très peu loquace je m'y suis ennuyé dommage
Attention louable l'idée de départ, mais sinon que dire à part.....cui cui cui cui cui cui cui cui cui........cui cui cui cui cui......1 étoile et demie.
e ne sais pas pourquoi, je m’attendais à quelque chose comme le magnifique Mademoiselle Chambon. Ce n’est pas vraiment ça mais c’est un peu dans l’esprit. Je n’avais pas vu la bande annonce, ne connaissais pas le sujet et n’avais vu aucun des deux premiers films de Yves Caumon. Prêt pour une belle découverte et une belle surprise donc. C’est presque le cas en fait. L’oiseau fait parti de ces films qui se méritent. Plus minimaliste, c’est rare. Peut être un documentaire totalement muet. Il se passe vraiment très peu de choses, il y a peu de dialogues. La mise en scène est d’une simplicité et d’une discrétion confondante arrivant à nous faire bien passer la mélancolie et la tristesse du personnage. Mais surtout d’une très belle sensibilité. Pendant une heure trente, on suit Anne dans sa non-vie... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-l-oiseau-98320390.html
Anne (Sandrine Kiberlain) et son mari Marc (Bruno Todeschini) ont vécu il y a quelques années un drame familial. Il a refait sa vie. Elle a fait l'impasse sur la sienne. Yves Caumon écrit et réalise sur cette trame intime et douloureuse un film discret (voire austère), qui en déconcertera plus d'un. L'arrivée impromptue d'un oiseau dans un quotidien solitaire (humble pigeon des villes se nichant dans une ancienne cheminée du vieil appartement bordelais où habite l'héroïne – alertée par un bruit insolite derrière une cloison, elle démure l'abri) sera un signal déclencheur. Récit impressionniste, délicat et elliptique, avec une utilisation opportune de la métaphore ailée. SK est, une nouvelle fois, remarquable de justesse. Ce 3ème « long » du cinéaste a de grandes qualités, qui justifiaient sa sélection à la Mostra en 2011.... Et bravo aux 3 pigeons qui se sont relayés (et à leur dresseur) !
"L'oiseau" est l'archétype du film fragile dont le propos très distancié peu effrayer un public nourri de comédies faciles ou de polars pétaradants. Ici, tout est subtilité, fragilité, délicatesse. Nous suivons sans relâche, Anne (Sandrine Kiberlain) jeune femme qui, d'un premier abord, semble tout à fait normale, se rendant à son travail dans un Bordeaux en plein chantier. En réalité, elle communique peu avec ses collègues de travail. Elle habite seule dans un appartement assez miteux où elle s'enferme dans une routine ordinaire seulement perturbée par des bruits étranges. Petit à petit, nous apprendrons quelques bribes de son passé, un deuil qui la ronge de l'intérieur. Responsable des bruits récurrents, un oiseau viendra lui tenir compagnie et l'aider à refaire surface. Avec un minimum de dialogues, de personnages mais grâce à une caméra sensible et au jeu subtil de Sandrine Kiberlain, habitée par le rôle, le charme peu opérer et raisonner longtemps après la projection. Cependant, on pourra être irrité par tant de lenteur, de mutisme et de non-dit. C'est un cinéma d'émotion pour public averti et exigeant. La fin ici : http://sansconnivence.blogspot.com/2012/01/loiseau-dyves-caumon.html
Peu importe car ce qui intéresse sans conteste le réalisateur rare de Cache-Cache, c’est l’existence quotidienne de son héroïne triste et mélancolique. Mais plutôt que l’aborder à l’intérieur uniquement du périmètre réduit (appartement et lieu du travail), le cinéaste prend la tangente et installe une atmosphère étrange, presque onirique, que la cohabitation inattendue avec l’attendrissant volatile aide à installer. Mais pas seulement, car les cuisines collectives dans lesquelles travaille Anne et où un de ses collègues tente de la séduire ne sont guère moins singulières, comme l’est la rencontre nocturne à la sortie d’un cinéma avec un inconnu que Mizoguchi émeut jusqu’aux larmes ou l’échappée de la jeune femme dans une nature luxuriante et insolite – on pense à cet instant au Sud Ouest filmé par André Téchiné, lieu de réveil et d’exacerbation des sentiments. L’installation d’une ambiance à la fois douce et extravagante est encore renforcée par l’emploi de tons minéraux où dominent le vert et le bleu qui créent un halo de mystère autour d’Anne. Pourtant, jamais un film n’aura aussi bien parlé du deuil, en rendant palpable le sentiment d’endormissement des sens et de déconnexion du monde. Un état de semi-conscience ou d’hébétude éveillée qui devient une espèce d’écrin, de cocon protecteur qui éloigne, sinon nie, la réalité et permet la survie dans la répétition mécanique des gestes. La comédienne Sandrine Kiberlain excelle à interpréter cette jeune femme déjà vieillie par le poids de la douleur, emmurée dans son chagrin, sans cris ni pleurs. Bizarrement, L’Oiseau s’avère une œuvre extrêmement douce et apaisante, à la délicatesse infinie, toujours tendue et prête à se rompre comme son héroïne tellement fragile et perdue. Par moments, le film parvient même à atteindre la grâce, refusant avec opiniâtreté le chemin balisé de l’apitoiement et du tire-larmes, pour se tenir avec pudeur et nuance au plus près de son actrice magnétique, jouant avec brio sur la dualité de la présence et de l’absence.
Un film poétique : on prend le temps d'apprivoiser le personnage énigmatique campé par Sandrine Kiberlain comme elle apprivoise un oiseau venue de nulle part. Les deux sont tout aussi perdu.
Il est indéniable que « L'Oiseau » a son petit truc à lui : une touche, un style qui a de quoi séduire. Mais bon, sans surprise le naturel revient au galop, et l'aspect très « cinéma d'auteur français » prend vite le dessus. C'est terrible cela quand même d'être infoutu à ce point de raconter une histoire claire, concise, sans s'éparpiller dans des détails et des sous-intrigues qui n'ont souvent aucun intérêt. Ici, cela ne passe encore pas trop mal car Yces Caumon a eu l'intelligence de nous offrir une héroïne énigmatique, mystérieuse et rapidement séduisante, d'autant que Sandrine Kiberlain la joue très bien. Mais bon, si l'on supporte sans mal au départ ces envolées contemplatives (d'autant qu'elles ont parfois un certain charme), cela devient à la longue assez chiant, le réalisateur en abusant de plus en plus et nous perdant alors quasi-systématiquement dans un registre qui ne semble intéresser que lui. Alors parfois cela fonctionne, mais cela reste très insuffisant pour nous captiver 90 minutes durant. Il serait quand même bon qu'un jour ces metteurs en scène qui ne sont pas sans talent arrêtent de se regarder le nombril pour nous offrir quelque chose d'autrement plus excitant, car si « L'Oiseau » n'est pas un désastre, il est loin d'être une réussite.
"L'Oiseau" est un film sympathique, trouvé par hasard dans une DVDthèque. Autant dans la facture que dans l'écriture, ce film transpire la modestie et la pudeur. Même si on reprochera parfois aux acteurs d'être un peu trop mous, leur prestation est très honorable, et leur jeu tout en nuances, ce qui fait de ce film quelque chose de très regardable. La seule chose que j'ai regretté c'est le manque d'ambition du film : en poussant l'histoire plus loin il aurait gagné en sens. Car même si la symbolique de l'oiseau est correctement exploitée, on pourra aussi remarquer que le réalisateur abuse de certaines facilités de mise en scènes, parfois parfaitement exaspérantes, et cela nuit au propos du film. Prometteur mais inachevé.
Anne travaille dans la restauration industrielle à Bordeaux. Elle semble complètement désincarnée, rien ne pouvant lui arracher un sourire ou même l’intéresser. Elle erre entre son travail et son appartement où elle mène une vie de recluse. Les insomnies qui l’assaillent et ses pleurs fréquents nous indiquent que cet état à la limite de la catatonie est le résultat d’un traumatisme. Yves Caumon se contente de filmer son actrice au plus près, sans parole et surtout sans explication pour placer le spectateur en simple observateur. Impossible d’être totalement en empathie sans partager un peu de la souffrance de la jeune femme dont l’aspect glacial est encore accentué par les scènes où Caumon nous montre Sandrine Kiberlain dans la chambre réfrigérante où elle range les stocks de victuailles vêtue de blanc de la tête aux pieds comme congelée elle-même. Raphaël un de ses collègues, un peu dragueur et plutôt beau gosse tente une approche mais sans succès, Anne préférant le même soir suivre à la sortie d’une séance de cinéma un inconnu à qui elle proposera une brève relation à caractère hygiénique; mais la totale absence d’Anne aura raison de Claude (Serge Riaboukine) qui préférera renoncer face à celle qui lui semble être un fantôme. On se dit alors que la situation est sans issue et qu’il va bien falloir que le réalisateur lève un coin du voile du passé d’Anne sous peine de faire aboutir son film dans une impasse. C’est pour son enfant disparu qu'Anne, désormais éteinte a brutalement renoncé à tout ce qui faisait son quotidien d’avant. On ne saura pas la raison du décès mais on comprend que les liens brisés avec son ancien époux sont la conséquence d’un évènement dramatique. Un oiseau coincé dans le mur de sa chambre va montrer à Anne qu’elle peut encore exister pour les autres si elle consent à faire le chemin si douloureux du deuil de l’être sorti de sa chair. A travers l’oiseau qui l’accepte sans condition et sans restriction, la jeune femme va comprendre qu’elle a encore de l’amour à donner et peut-être à recevoir. La vente de la maison conjugale sera l’acte fondateur d’une possible reconstruction. Anne peut enfin regarder devant elle. C’est sur cet espoir qu’Yves Caumon conclut son joli film, ayant choisi de traiter du problème difficile de la mort d’un enfant par la poésie plutôt que par une exposition des tenants et aboutissants du drame familial. L’absence de dialogue et la musique de Thierry Machuel permettent à Caumon de nous inviter à l’observation de la mélancolie d’Anne dont le visage magnifiquement mis en lumière reflète l’insondable tristesse enfouie sous l’apparente indifférence. Sandrine Kiberlain actrice confirmée et complètement engagée prête à Caumon son étrange mélange de froide détermination et de fragilité extrême. Le travail accompli entre le réalisateur et son actrice rappelle celui entrepris en 1976 par Alain Cavelier et Catherine Mouchet alors débutante dans le sublime et extatique « Thérèse ».
comment peut on dire tant de choses en si peu de mots...Le film est l'histoire d'un deuil et je dois avouer que la pudeur du film et de son actrice Sandrine kiberlain est magnifique....On pourra critiquer une certaine inertie de la mise en scène et le choix du titre "L'oiseau" que j'aurais plutot appelé "le port des anges", ceux qui verront comprendront...Ce film est un joli cadeau et il aurait aussi pu être très différent si le réalisateur avait penché du côté des relations de travail de Sandrine Kiberlain....Des regrets donc ? Oui et non, je respecte la position du metteur en scène dans son choix minimaliste, dans son scénario épuré.....Film d'atmosphère et de sentiments dissimulés (décidément depuis 3 semaines on se régale), le film atteint la beauté poétique du repli sur soi, de la force d'une actrice ....Peu de dialogues, aucun ennui, une bande son qui a des fulgurances......J'ai adoré cette histoire toute simple et si riche qui me rappelle une réalisatrice américaine (une jeune femme qui perdait son chien dans un village américain) .
Yves Caumont a longtemps hésité paraît-il avant de réaliser ce film. Que ne s'en est-il abstenu ! Pour sa troisième prestation, ce n'est pas un coup de maître. Du reste, nominé 7 fois, pas même une médaille en chocolat pour récompenser ce drôle d'oiseau. Je salue la clairvoyance des jurés. Si vous voulez voir un film banal, truffé de longueurs et de pellicule inutilement utilisée, ce film est pour vous. Surtout si vous voulez admirer ce genre de prise de vue particulièrement palpitant comme Sandrine Kimberlain ne faisant rien ou pelant des carottes. Le caractère mortel du film est d'ailleurs affiché dès les premières minutes de ce navet. Bref, c'est moche et lugubre. Dépressifs, amateurs d'actions : fuyez ! willycopresto