Malgré le potentiel commercial du film, confirmé par les premières tendances du box-office, Nuit blanche semble avoir été sous exposé, probablement victime de la concurrence (Twilight - Chapitre 4 : Révélation 1ère partie, Intouchables), dans les salles de la capitale, puisqu'il est projeté uniquement au Gaumont Aquaboulevard et à l'U.G.C. Orient Express.
Vu dans Un prophète ou encore dans Légitime défense, l'acteur Gilles Cohen, un temps annoncé au casting de Nuit blanche pour camper le personnage de Marciano, a été remplacé par Serge Riaboukine peu de temps avant le tournage.
Personnalité controversée depuis deux décennies, Joey Starr semble avoir trouvé la voie de l'épanouissement à travers le cinéma ! L'ex-rappeur de NTM, désireux de se faire un nom dans le 7ème Art, est en tout cas bien parti puisqu'en l'espace d'un an, il a tourné dans pas moins de quatre films : L' Immortel de Richard Berry, C'est ma nature de Patrick Levy, Polisse de Maïwenn et enfin Nuit blanche de Frédéric Jardin.
Les flics ripoux ont toujours eu du succès au cinéma. Petit tour d'horizon avec 6 films majeurs mettant en œuvre ces officiers accros aux dessous de table : Serpico de Sidney Lumet, Les Ripoux de Claude Zidi, Bad Lieutenant d'Abel Ferrara, Training Day d'Antoine Fuqua, Les Infiltrés de Martin Scorsese ou encore 36 Quai des Orfèvres d'Olivier Marchal.
Phénomène de mode ou pas, le nombre de films d'action français augmente indéniablement depuis l'année dernière. S'inspirant des modèles américains comme La Mémoire dans la peau (dont on ne dira jamais assez à quel point il a profondément marqué le genre) de Doug Liman, Nuit blanche s'inscrit clairement dans cette lignée, un peu comme A bout portant de Fred Cavayé, Switch de Frédéric Schoendoerffer ou encore De force de Frank Henry.
La boîte de nuit, lieu central du film, n'est autre que l’ancien Casino de Bruxelles revisité pour l'occasion ; un bâtiment abandonné que l'équipe du film a redécoré pour y créer des salles annexes, un salon rouge VIP avec de nouvelles tables de jeu, ainsi qu'un ascenseur et de vastes couloirs tapissés !
Le tournage de Nuit blanche fut aussi rythmé que le film en lui-même : "Nous ne pouvions rien aborder ni dans la chronologie ni dans la continuité", a confié le réalisateur Frédéric Jardin, pressé par les délais de production. Pour preuve, dans une des scènes du film, Vincent (Tomer Sisley) prend un coup de poing à Paris, tombe au Luxembourg et se relève en Belgique !
Frédéric Jardin ne s'est pas entouré de n'importe qui pour réaliser son polar. Et pour cause, son directeur de la photographie n'est autre que Tom Stern, l'attitré de Clint Eastwood.
Après un premier rôle-phare dans Neuilly sa mère !, le jeune Samir Seghir confirme son talent dans ce film puisqu'il fait partie des principaux rôles du casting (il y incarne le fils de Vincent, joué par Tomer Sisley). Au revoir l'univers bon-enfant de Neuilly sa mère !, et bonjour l'ambiance noire et violente de Nuit blanche !
Frédéric Jardin confirme, avec Nuit blanche, sa passion dévorante du huis-clos. Après Cravate club et Les Frères Soeur dont les histoires se déroulent déjà dans des espaces confinés, il réitère le coup avec ce film ayant pour principal décor la boîte de nuit.
Après avoir campé le rôle du méchant dans Gardiens de l'ordre, Julien Boisselier endosse la cape du flic ripoux dans Nuit blanche. Frédéric Jardin a tout de suite pensé à lui pour le personnage de Lacombe : "J’ai toujours aimé ce que dégage cet acteur, sa manière de bouger extrêmement fluide. Le moindre de ses gestes est une trajectoire. Il a quelque chose de glacial, de pas commode du tout et d’un peu dingo", explique le metteur en scène.
Le film a été tourné en Belgique, au Luxembourg et en France durant l'été 2010.
Nuit blanche, coproduction franco-belgo-luxembourgeoise, était à l'affiche du Toronto International Film Festival (Festival international du film de Toronto) en septembre 2011. Il y a reçu un accueil des plus chaleureux.
Le réalisateur Frédéric Jardin signe, avec Nuit blanche, son grand retour derrière la caméra. En effet, le cinéaste ne s'était pas essayé à la réalisation depuis Cravate club en 2002.
Un remake du film a déjà été annoncé outre-atlantique avant même sa sortie française.