Avis sur L'Eclair noir

Superbe film. Pas très connu mais à découvrir absolument. Beaucoup de profondeur dans cette histoire. Une histoire captivante et une interprétation impeccable. A voir absolument

Film Russe (pas forcement péjoratif mais bon !) qui traite d’un adolescent qui après avoir perdu son père devient justicier nocturne. Si l’histoire nous rappelle un certain « Batman » ou « Spiderman », le héros n’a de combinaison moulante et de gadgets mais un polo à capuche, ni de « batmobile » mais une voiture volante. Tout est dit.

Scénario correct, acteurs honnête, réalisation sympa. Seul la fin déçoit.

Ça ne m'étonne pas que L’Éclair noir ait été produit par le balourd Timour Bekmambetov. Il y a la même profusion d'effets spéciaux ratés, la même démesure, le manque de subtilité. Ça pompe sur Spiderman et, d'une façon générale, sur les adaptions de comics depuis Sam Raimi. Le héros jeune mais tête brûlée. Comme ça, on voit qu'il est perfectible. On peut s'identifier à lui. L'absence du père. La romance mièvre. Le mentor. La découverte des supers pouvoirs. Les Russes essaient de faire ça de leur côté. Pourquoi pas ? Les Américains n'ont pas le monopole du blockbuster. M'enfin là, voir cette voiture voler fait vraiment kitch. Pendant un bon moment, je me suis demandé à quoi ça allait pouvoir servir à part pour livrer des fleurs plus rapidement. Et ça n'a pas l'air de vraiment les déranger les Moscovites de voir une voiture dans le ciel. Bref, j'ai trouvé L’Éclair noir un peu bizarre et pas hyper bien réalisé. C'est aussi moyen que Guardians. Mais beaucoup moins bien que le très réussi War Zone.

Ce film russe est un bon divertissement d'action, le scénario n'est pas d'une grande originalité mais remplit parfaitement son cahier des charges... Les effets spéciaux sont corrects et le héros attachant...

Les effets spéciaux sont assez réussi. Je l’ai revu avec plaisir. J’aurais bien aimé une suite. L’histoire est originale, mais tient la route.

C'est bien fait et tourné de façon original, cette petite aventure russe. Les acteurs sont convaincants. Pour un film de super-héro, il est fun et même si le héro n'a pas de pouvoir à proprement parler, la voiture est cool et le méchant bien choisi. A voir.

Assez injustement descendu par la presse, j'ai trouvé ce film, avec des vues superbes de Moscou et notamment de son université, très agréable. Plein d'action et avec une histoire plutôt accrocheuse et complète, cet éclair noir nous en met plein la vue et on se rend même compte (dès le début) combien la jeunesse moscovite est plus qu'intéressé par les signes extérieurs de richesse (voiture, iPhone, bijoux etc...). Très bon film russe, moderne et péchu. A voir...

Un nanar de première . Dialogues au raz des pâquerettes . Pour bulbo rachidien desséché .

Quel plaisir de tomber sur de si bons films inconnus au bataillon!!!Un film russe, belle histoire de super héros, les acteurs jouent très bien, bons effets spéciaux, regardez -le, ça en vaut le coup!!!

L'Eclair noir (2010) est le premier film Russe mettant en scène un super-héros ! C’est assez important pour qu’on le souligne ici. Mais hélas, c’est aussi une pâle copie de ce qu’a déjà fait Hollywood et en bien mieux. La ressemblance évidente revient bien sûr à Spider-Man (2002), il nous faudra d’ailleurs très peu de temps pour s’en convaincre. Archi prévisible et basé sur un scénario typiquement Série B, ce blockbuster ruskoff n’en reste pas moins décevant, mais on pourra toujours féliciter les SFX qui sont dans la plupart des cas assez réussis. Un DTV aurait été plus judicieux, d’autant que ce dernier n’apporte absolument rien de nouveau au genre, si ce n’est sa nationalité !

"L'éclair noir" reprend (plagie?) tous les codes du film de super-héros américains en y conservant toutefois que les travers. Il n'y a rien à dire de positif sur ce navet qui mérite la palme du scénario le plus bidon. A éviter.

Ma foi malgré une réalisation... pas tip top, des emprunts (pompages) flagrants à spider man, et des incohérences scénaristique grosse comme le cul Maïté (Ah juste titre de comparaison, à ne pas prendre au premier degré, je préfère préciser si jamais un membre de la famille me lisait...). Le film reste tout à fait regardable. Donc nous avons à faire à un film de pur divertissement à la sauce Russe, bien que la marque de l'American style soit un peu trop présente à mon gout.

« L’éclair noir », film russe, est une production de la société de Timur Bekmanbetov connu surtout pour être le réalisateur du plus gros succès du box-office russe : « Night Watch » et à Hollywood de « Wanted : choisi ton destin » avec Angelina Jolie. Dans ce film de super héros russe rien de vraiment innovant, en fait il reprend tous les poncifs et les stéréotypes des films d’actions et de supers héros américains. Malheureusement il reprend justement le pire : une histoire invraisemblable, des personnages caricaturaux, des péripéties téléphonées, des passages sentimentaux de carton pâte, bref tout ce qu’il faut au navet de concours. Même les effets spéciaux ont du mal à tenir la route tellement les situations sont grotesques. On assiste durant une heure quarante à un croisement improbable entre « Taxi » et « Ironman » avec cette histoire de voiture volante dopée à une source d’énergie novatrice qui atterrit dans les mains d’un jeune étudiant à la personnalité toute droite sortie d’un roman sentimental des années cinquante, qui après la mort de son père va se servir de cette machine pour faire régner l’ordre dans Moscou (« Spiderman » y es tu ?). Les méchants sont au diapason avec des têtes patibulaires dignes d’un film d’action de série B des années 80 ! La seule originalité fut d’entendre du russe, bien évidemment si on le regarde en V.O, sinon rien à tirer de ce film qui ne fait pas vraiment honneur au cinéma russe tant il pastiche dans ce qu’il y a de pire le cinéma américain ; et dire qu’ils s’y sont mis à deux pour pondre cette daube !

En sa qualité de premier film de super-héros russe, L'Éclair noir est unique à la Russie... mais pas au monde. Et l'arrivée du pays dans le genre (ou du genre dans le pays) va se faire dans la douceur d'une imitation bien vue, mais aussi dans la douleur d'une imitation... qui en est une.

Dans la douceur parce que c'est distrayant. C'est du spectacle visuellement plaisant et qui émoustille l'imagination d'une façon que l'Occident ne connaît pas. Parce que les Russes font leurs films à leur sauce, à moins qu'elle ne soit importée ? Le cadre d'une gentille famille, une belle voiture de la Mère Patrie, le symbole des trois ivrognes qui quittent leur vice pour le chemin de la droiture ; un genre de propagande financée à grands coups de la marque Mentos qu'on affiche sans honte à plusieurs reprises et avec toute la manière anti-cinématographique d'un spot publicitaire.

Outre cela, on se dépêche d'évacuer une introduction avec un montage à l'efficacité kolkhozienne pour nous présenter la magie de l'iPhone. Vous vous demandez peut-être ce que cela fout dans ma critique, mais je me demande, moi, ce que ça foutait dans le film, ce personnage principal aux allures, lui aussi, de sponsor. Peut-être Marx avait-il promis un iPhone à tout moujik, cet outil merveilleux permettant à la populatsya d'accéder librement à son Petit eBook Rouge. La surprise est de taille lorsque la belle voiture de la Mère Patrie décolle vers l'infini et au-delà, littéralement dans le ciel, comme pour battre les Américains à la course "en" Espace. Ou peut-être que c'est la course à l'absurde ?

On hésite à comprendre que c'est le spectacle ou l'humour qui est censé prendre le volant, mais je suis arrivé, pour ma part, à oublier que la supervoiture renfermait un héros à la classe inexistante, tout juste digne de l'épithète ridicule de Flowerman, parce que j'ai réussi à trouver la raison de cet espèce de комiк porté à l'image, instrumentalisant la technologie comme du temps où les ingénieurs n'avaient pas inventé la guerre tiède. Car si l'imitation est avouée, sa manière n'est pas un plagiat ; le scénario est un vrai hybride oriento-occidental tel que celui dont nous a régalé Megerdichev pour Dark Fantasy (Тёмный Мир) un an après, et l'utilisation du set-up / payback se voulant l'apanage des auto-références du scénario à sa propre intelligence est telle qu'on ne peut la qualifier d'outrancière ou mal inspirée, car elle alimente vraiment le scénario de ses empreintes en forme de clins d'œil. La niaiserie des plans aériens finit par se prendre au sérieux - notamment grâce à la cinquième rouble du carosse que constitue la bienveillante production de la Universal - de sorte que le surplus vient à surplaire.

Finalement, je crois que le cinéma russe ne pouvait guère admettre plus esthétiquement ni de manière plus divertissante que les blockbusters sont une bonne chose, mais l'hypocrisie survit ; je crois que c'est dans l'interprétation à l'endroit de cette erreur qui détermine fondamentalement si l'on en aime le produit ou non.

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