Même l’existence de la saga "Twilight" dans notre cinéma bien aimé est à remettre en cause. Tout est à remettre en perspective face à une telle bassesse dans ce genre de création artistique. Il est même impossible que l'on puisse glisser un superlatif à caractère positif dans cette critique qui ne fera que détruire une œuvre qui mérite les pires châtiments du monde. Ce film m'évoque l'impossibilité que possède ce genre de cinéma. Vous savez, là où on entend ces êtres égoïstes et tellement désespérés en train de dire que le fait de pas avoir lu un livre adapté au cinéma est un crime en tout genre sans qu'ils sachent que, dans l'instant de la discussion, nous parlons de cinéma, pas de littérature. Je me remets au cinéma d'auteur et laisse de côté ces réalisateurs et scénaristes puériles, chiants, ringards et inconscients. Je crache sur le visage blanc et sans saveur de la pucelle au cul serré à cuisse visqueuses en évoquant bien entendu cette amour propre déconsidéré. Je ne me focaliserais même pas sur cette tentative improbable du réalisateur de faire de son film quelque chose d'organique quand il s'agit de faire des mouvements de caméras qui nous rendent aveugle et malade. C'est digne d'un amateur. L'espoir très haut placé de voir un jour Edward se remettre aux affaires sans esquisser un sourire malsain dans le but de satisfaire les désirs complètement sans relief de la personne qu'il aime n'a pas eu lieu. Mais cette énergumène ne dépassera certainement pas le dieu du sexe fauché, qui voit toutes ces petites filles vivant encore leur époque de puberté se ruées vers cette être sans saveur ni relief cinématographique. Ce film prend pour un con son spectateur. Comment voulez-vous qu'on réagisse face à des images qui n'ont que pour but de remonter le degré de sexualité des névrosés présents dans la salle obscure ? Les inconscients sont servis à pleine dose. Ce n'est pas la peine d'y penser, la maestria environnementale et vampirique propre à l'effondrement du monde, à un point où la philosophie contemporaine basée sur l'idéologie de la conscience serait mise de côté, ne correspond pas du tout à une caractéristique du cinéma spectacle et lucide de ces dix dernières années. Ces deux heures de film, comme je l'attendais, répond à une certaine idée de ce qu'on appelle le néant. Je n'ai pas l'impression, finalement, que la franchise progressera un jour. Bien sûr que le cinéma peut-être cruel parfois. C'est la loi de l'art. On aime ou on aime pas. Mais prendre son spectateur pour un con, malgré son statut cinéphile ; se surpasser maladroitement dans l'optique d'être une œuvre majeure du 7ème art, surtout quand il s'agit de faire de ses personnages des marionnettes dignes d'un spectacle absurde et guignolesque qu'on trouve dans les cours de récréation (il faut dire que c'est ringard) ; avoir un épilogue sans intérêt et tellement plat que l'on manque de se remémorez les vieilles vannes pourries de Charlie l'imbécile et enfin cette déconsidération totale de ce qu'est véritablement le cinéma qui réussi, c'est qu'on appelle être un nanar. Pardon, messieurs les vampires et loups-garous, vous êtes navrant, pitoyable et pour finir sur un mot complètement inconsidéré (pas la peine de définir ce concept, vous en êtes les principaux utilisateurs), indigne. S'il y a vraiment un point positif qui se dégage, c'est que c'est fini. Pour notre plus grand bien.