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Stephenballade
395 abonnés
1 237 critiques
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3,0
Publiée le 8 mai 2018
Attention ! "Flypaper" est un film qui lorgne vers le burlesque. Le spectateur s’en apercevra assez vite par l’originalité du scénario. Pourtant, les braquages de banque constituent un sujet commun dans le 7ème art, mais celui-ci bénéficie d’un souffle nouveau par la mise en scène de deux équipes de braqueurs qui décident de cambrioler le même établissement... au même moment. A la différence près qu’elles n’ont pas les mêmes moyens. Cela va donner lieu à une farce, qu’on trouvera plutôt drôle à condition… de poser le cerveau ! Ainsi on s’affranchira du manque de réalisme amené par des ficelles assez grosses, quelques facilités scénaristiques spoiler: (je pense notamment à l’absence d’intervention des forces de police après l’explosion… ben oui, ne me dites pas qu’une telle explosion ne s’est pas entendue depuis l’extérieur !) pour laisser libre cours à l’avalanche de gags et à un dénouement tarabiscoté pas forcément très précis. Comme l’a souligné l’internaute cinéphile Necrid, on se demande d’abord sur quoi on est tombé, avant de finalement se laisser prendre au jeu et rentrer dans le délire. Car au final, c’est ce qu’est "Flypaper" : un délire de 87 minutes. Le ton est rapidement donné par Patrick Dempsey, savoureusement psychotique au possible. Et puis on se laisse séduire par les facéties du tandem Pruitt Taylor Vince/Tim Blake Nelson, un duo parfait en bras cassés. D’ailleurs la simple révélation de leur pseudo fait rire tant les noms trouvés sont inattendus mais si… appropriés ! Et puis il faut dire que la réalisation, très dynamique, ne manque pas de punch. Ça frise le rythme du cartoon, pas du genre Tex Avery mais pas loin. Le casting y est pour beaucoup car il s’en donne à cœur joie, que ce soit les acteurs précédemment cités ou que ce soit Mekhi Phifer en chef de bande dépassé par les imprévus, ou Matt Ryan en génie de l’informatique à l’ego surdimensionné. Octavia Spencer fait partie de la distribution mais reste anecdotique et n’aurait même servi à rien s’il n’y avait pas eu sa banderille lors de sa première apparition. Il en ressort un film totalement barré, reposant essentiellement sur le ridicule des situations. Dans tous les cas, le style est pleinement assumé, mais pas forcément décérébré. En effet, les rebondissements sont nombreux et l’intrigue se révèle plus complexe qu’il n’y parait. Celle-ci aurait été sans doute mieux servie par un humour plus fin et une meilleure écriture des enjeux, tout du moins des tenants et des aboutissants qui font de ce double cambriolage un braquage hors du commun. Pas de quoi trop réfléchir donc puisqu’on se laisse porter par les événements, et ça ne fait pas de mal non plus à ne pas avoir de temps en temps à se triturer l’esprit, d’autant plus que ce film a été placé davantage sous le signe de la comédie qu’autre chose. Un choix parfaitement illustré par la partition de John Swihart. Il en résulte un direct to video tout à fait honorable dans le rayon du pur divertissement.
Il y a des fois où je me demande pourquoi certains films ne sortent pas au cinéma... Voilà un très bon film, très drôle avec ses personnages atypiques et surprenant avec une histoire bien ficelée !
une comedie interessente mais qui perd tout son charmes aux bout de 30 minutes de film , mais sa ce regarde malgres tout , om comprend pourquoi c'est un direct to video
Le petit film dont on n’a pas vraiment entendu parler, qui est passé un peu inaperçu malgré son casting plutôt solide et qui se révèle donc une excellente surprise. On entre dans une banque avec un client un peu particulier. Et soudain, le braquo ! Ce dernier est orchestré par une bande se proclamant « pro » (et qui perd vite ses moyens) mais aussi par une équipe de bras cassés qui rien ne semble relier aux premiers braqueurs. Et quand la situation déjà bien compliquée dégénère et qu’un homme est abattu, c’est une partie de cluedo qui se joue avec un Dempsey survolté en guise de Sherlock Holmes. Du gros délire en somme pour un huis clos foutraque dont le rythme ne s’essouffle jamais, au contraire de beaucoup de productions de ce genre. Les personnages tombent comme des mouches, apportant son lot de questions et maintenant le spectateur en haleine, contrebalançant à chaque fois les vérités établies. Un bon petit divertissement bien ficelé, qui ne se prend jamais au sérieux mais qui s’assume.
« Flypaper » est un bon thriller articulé autour du thème du braquage de banque. La conjonction de situations loufoques transforme l’ensemble en comédie, dans une histoire à rebondissements. L’intrigue change sans cesse de direction et nous balade de conjecture en supposition. Le rythme est assez soutenu et la distribution s’en donne, majoritairement à cœur joie. Reste un film au ton léger, une agréable surprise et finalement un agréable divertissement.
Critique de "Flypaper". Un film drôle et sympa qui ne tombe dans les clichés habituels de braquage de banque. Un film qui ne se prend pas au sérieux, un peu loufoque, mais assez bien monté puisqu'au final il est est très dur de trouver la réponse sans les explications dans le twist final. Les personnages sont drôles et attachants. Patrick Dempsey en tête d'affiche assure. 3,5/5
Un film de braquage qui part dans un grand n'importe. Le début est déroutant et on se demande sur quoi on est tombé, puis on se prend au jeu et on rentre dans le délire. Un bonne surprise.
une comédie policière (beaucoup plus comédie que policière) style "Usual suspect" avec un zeste de "smokin'aces" et une pincée de "10 petits nègres" (je sais: je vois loin!) qui fait passer un bon moment grâce à des dialogues parfois loufoques et des acteurs excellents dans le style losers de séries B. A prendre au second degré. Minimum. A noter que Mlle Judd joue comme une poutre...