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Un visiteur
4,5
Publiée le 28 janvier 2017
Extraordinaire. Après l'excellent Birdman (d'ailleurs récemment récompensé en France aux Césars), Iñárritu nous propose encore mieux avec ce dernier film qui atteint des sommets. Porté par un excellent scénario, l'action se déroule dans un contexte historique minutieusement travaillé et respecté. Aucun élément de la mise en scène n'a été laissé au hasard. Tourné entièrement en lumière naturelle et dans un vrai décor, on assiste parallèlement à une vraie mise en valeur de la nature, avec des plans magistraux et des paysages magnifiques. Le casting est très bon (Tom Hardy en second rôle par exemple), et que dire de la performance incroyable de DiCaprio, complètement habité par son personnage du début à la fin. Je pense qu'on peut difficilement donner davantage de sa personne pour un rôle. Un film novateur et excellent en tout point. J'utilise rarement cette qualification, mais ce film est à mon sens, un chef d'œuvre sauvage, tant l'ensemble est harmonieux. Plus que jamais, DiCaprio mérite vraiment son Oscar pour sa prestation, après être plusieurs fois passé à côté.
On ne peut que s'incliner devant la photo et le jeu de Di Caprio, pour le reste c'est un peu cousu de fil blanc : un scénario à la vengeance prévisible et une bande annonce qui dévoile tout le film !
Très beau techniquement, belle prestation de Di Caprio, mais manque cruellement de souffle et de profondeur. On se croirait parfois dans un Terrence Malick, et ce n'est pas une qualité.
La caméra, volontiers tournoyante, a beau scruter les cieux en quête d’une lueur de spiritualité, courir après la matérialité brute des éléments contraires, sonder avidement la tripaille et les tissus à vif, ce récit peuplé de visions spectrales sans relief n’accède jamais vraiment à aucun souffle, ni divin, ni romanesque. Libération
Non seulement ce film est constamment laid dés que ce sont les personnages qui sont filmés mais il a perdu le superbe esprit de celui que Sarafian avait réalisé en 1971. Il ne reste que la performance de Di Caprio dont celui ci aurait bien pu se passer puisque ses talents d’acteurs sont depuis longtemps reconnus. Inarritu ne met pas en scène, il court après le box office en cultivant les images à la mode des années 2010 mais pour les cinéphiles, c’est tellement dépourvu de beauté cinématographique que c’est difficile à supporter. De plus, la recherche d’un réalisme si outré devient du surréalisme. Surréalisme totalement incongru dans un recit se voulant proche de la vérité. Plus encore, le ‘’gore’’est permanent, les prétentieux plans mystiques sur les sommets des arbres répétitifs, la musique inadaptée, les hallucinations visuelles sans motifs, le rouge qui parsème la neige à chaque occasion ; tout cela ajouté à la séquence du cheval éventré qui frise l'indécence ne présente pas le moindre intérêt artistique. ''The revenant'' est l’exemple parfait du mauvais film car Innaritu n’a aucun talent. Le même scénario filmé par Tarantino serait tout aussi dépourvu d’intérêt mais il serait magnifiquement réalisé.
Après "Birdman", Alejandro González Iñárritu revient à nouveau avec un très grand film. Cette survival story raconte l'aventure d'un trappeur laissé pour mort, qui, porté par sa vengeance, se lance dans un périlleux périple. Leonardo DiCaprio est absolument bluffant dans le rôle principal. Cet acteur qui a connu de nombreux grands rôles repousse encore ses limites dans ce film. Il faut également souligner l'excellent travail du réalisateur, connu pour ses fameux plans séquence, nous propose ici aussi de merveilleux plans dans une superbe nature sauvage, dangereuse et mystérieuse. Le film comporte également des scènes vraiment violentes, jusqu'à presque tomber dans l'excès dans le combat final attendu entre Hugh Glass et John Fitzgerald, incarné par un bon Tom Hardy. "The Revenant" était très attendu et ne déçoit vraiment pas, ce film est une bonne réussite.
Force est de constater que le génial DiCaprio mérite son oscar. La première scène de combat est un chef d'œuvre. J'ai plus de mal avec les longueurs ....
On ne peut s'empêcher de penser à Terrence Malick d'autant plus que l'immense Emmanuel Lubezki oeuvre une fois de plus à la lumière. Mais on ne peut non plus s'empecher de penser au terrible naufrage de Spielberg et sa risible "Couleur pourpre" tant le héros de "The revenant" subit en deux heures de telles avanies que tout cela prête à terme beaucoup plus à rire qu'à s'émouvoir. D'autant plus qu'Inarritu donne l'impression d'être plus que fier de sa mise en scene et parvient tout au plus à une grandiloquence nauséabonde. Quant à Di Caprio, nous avons droit au best of de ce qu'un acteur doit faire pour gagner un Oscar : le pire !
Innaritu dresse la une magnifique ode aux trappeurs, aux pionniers et à la sauvagerie du monde, en alternant plans contemplatifs, et caméra à l'épaule pour coller au souffle même des hommes. Dommage que l'histoire ne dépasse pas le niveau d'une longue et redondante chasse a l'homme, du justicier dans le grand Nord... Prenant bien trop plaisir à la violence pour la violence. Lyrique et plombant.
The Revenant est un film puissant, aux décors magnifiques et à la réalisation somptueuse. Quasiment sans dialogue, le drame d'Innarutu repose essentiellement sur la beauté de ses images ainsi que sur la fureur et la rage des ses acteurs.
Connu pour avoir été le premier Oscar de l'un des plus grands acteurs de notre temps, "The Revenant" est un film qui aura beaucoup marqué à sa sortie. Malheureusement, il aura subi, pour mon cas en tout cas, le syndrome classique des films du genre. Des films qui sentent l'Oscar à plein nez mais qui sont vite oubliés une fois le trophée remporté. Je trouve que, même si le film est intéressant, il ne m'a pas forcément marqué. La faute va venir du fait que je me suis pas mal ennuyé devant celui-ci malgré ces qualités indéniables. Je n'ai pas réussi à m'attacher à cette ambiance et à ces personnages, tant le film est plus tourné comme une démonstration. C'est un petit détail, mais cela n'a vraiment pas marché sur moi. Cependant, tout cela est très personnel car, pour le reste, le film dénote de superbes intentions. Du point de vue des visuels notamment, je trouve que le film est impeccable. Avec Alejandro González Iñárritu à la caméra, on retrouve une esthétique très léchée avec beaucoup de travail sur les plans-séquences et sur le montage. L'objectif ne va pas être de rendre un travail trop découpé qui pourrait nuire à l'immersion. Ici, on laisse durer les scènes pour mieux s'imprégner de l'ambiance de l'ensemble. Par conséquent, on suit une histoire qui nous paraît vraiment authentique, vrai, au sein de décors naturels et avec des performances d'acteurs plus vrais que nature. Je ne pense pas que Leonardo DiCaprio puisse avoir reçu son Oscar uniquement pour le fait de jouer dans ces conditions, mais cela y joue. Cependant, il est bien évidemment excellent dans son rôle et livre une grosse performance de toute façon. Le long-métrage est donc une franche réussite, impacte et particulièrement bien filmé mais qui n'aura pas franchement réussi à marcher sur moi. C'est objectivement très bon, mais pas à mon goût. Pour conclure, un très bon film malgré tout.
The revenant rappelle beaucoup mais en moins réussi, Jeremiah Johnson, un film américain réalisé par Sydney Pollack avec Robert Redford, qui était une description méticuleuse de l'univers glacial des montagnes Rocheuses. On a l'impression que The Revenant vole tous les thèmes du film de Sydney Pollack (les rapports de violence avec les tribus indiennes, les massacres, la chasse au grizzli aussi). Enfin tout comme Jeremiah Johnson, Hugh Glass (Leonardo DiCaprio) perd sa femme et son fils de manière brutale. The revevant rappelle aussi par son côté mystique, Le Nouveau monde, le film de Terrence Malick. Assurément grâce aux effets spéciaux et aux images de synthèse, Alejandro González Iñárritu réalise de très belles scènes de combat et de poursuite. Mais par le côté indestructible du héros, on pense au film Incassable de M. Night Shyamalan. Ce côté "incassable" dessert vraiment le film. On n'y croit pas. Cela semble si ridicule. Alors peut-être faut-il voir une image allégorique. On se réfugie où l'on peut.
très bon ! le meilleur film de l année 2016 avec civil war et deadpool ! , les éfet speciaux sont éxcelent , les acteurs impec leonard dicaprio est juste PARFAIT dans son rôle le scénario envoye a patate aussi ! et le film est très émouvant mais évidement y a quelque défaut : y a quelque longueur mais sans plus sinon le film est très bon 4/5
Ouais bon c'est pas mal, mais ca vaut pas le foin qu'on en a fait, et surtout, ca vaut franchement pas un Oscar à DiCaprio, qui a 2 lignes de texte dans le film et qui a juste à faire semblant d'avoir mal durant le reste du film, ce que n'importe quel gamin maitrise à 5 ans.
C'est beau mais c'est long, un peu trop long. La réalisation simpliste est portée par une sublime photographie qui met bien à son avantage le grand nord ( canadien?). On est très loin de l'incroyable mise en scène de Birdman, pourtant la recette est la même, de long plan séquence à la Steadycam mais clairement ici le résultat n'est pas à la hauteur.
Ca reste quand même un bon film, Tom hardy signe de loin sa meilleure prestation.
Prenant, quoique démonstratif à l'excès. Alejandro González Iñárritu, dont le cinéma est de base bien plus maniéré que spontané, en rajoute ici des caisses pour qu'on s'extasie et paradoxalement l'inverse se produit, son œuvre se fait moins profonde. C'est incontestablement agréable à regarder, mais trop clinquant, pas assez sale pour faire date dans la catégorie "survival" . L'exercice de style est réussit mais assez impersonnel. Et puis à quoi bon? Si ce n'est gonfler le respectable cv du réalisateur? En outre, on aurait apprécié un peu plus d'audace côté casting, car Di Caprio à toutes les sauces, on y croit plus (pour ceux qui y ont cru un jour). Ces générations PItt/Cruise et Damon/Di Caprio sont de vraies plaies pour le cinéma américain à mon sens. En bref, le film fait le job, c'est beau, on est captivé, mais on ne comprend pas vraiment l'Oscar pour autant.