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    Horse Soldiers
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Horse Soldiers" et de son tournage !

    Histoire vraie

    Horse Soldiers est tiré de l'histoire vraie des douze premiers militaires des Forces spéciales américaines, les Bérets Verts, qui furent envoyés en Afghanistan suite aux événements du 11 septembre 2001. La mission, du nom de code Task Force Dagger, était autant diplomatique que militaire. L'armée américaine a dû prendre contact avec un chef de guerre local, le général Abdul Rachid Dostum. Celui-ci était l'un des dirigeants de l'Alliance du Nord, un groupe armé musulman afghan luttant contre les talibans et leur régime politique, l’Émirat islamique d’Afghanistan.

    Première fois

    Horse Soldiers est le premier long métrage de Nicolai Fuglsig, ancien photojournaliste danois passé par la réalisation de nombreuses publicités. Il a notamment couvert le conflit au Kosovo, ce qui lui a permis d'acquérir un oeil unique sur l'histoire des Bérets Verts : "j’ai vu la guerre en direct et vécu des moments très intenses. Toutes les guerres sont similaires quand on songe à la tragédie humaine qu’elles représentent, mais je trouve que ce film-ci est différent en tant que film de guerre. Les Américains sont venus aider les Afghans à livrer leur propre combat contre les talibans ; ces gens d’horizons très différents, de cultures différentes ont dû apprendre à oeuvrer ensemble au service d’une cause commune."

    A la ville comme à l'écran

    Chris Hemsworth et Elsa Pataky, qui forment un couple dans Horse Soldiers, sont mari et femme dans la vie. C'est la première fois qu'ils se donnent la réplique.

    En selle !

    Une fois arrivés sur place, les militaires ont dû évoluer dans les montagnes escarpées du nord de l’Afghanistan. Sur un terrain particulièrement difficile, les modes de transport militaires d’aujourd’hui ont dû céder la place à quelque chose de plus ancien et de plus basique. Les soldats, loin d'être des cavaliers chevronnés, se sont ainsi retrouvés sur des mules et des chevaux. "Cela faisait soixante ans que les Américains ne se battaient plus à cheval, et là ils affrontaient des lance-missiles et des tanks T-72… Et ils ont réussi à tous rentrer chez eux, ce qui tient du miracle", souligne Nicolai Fuglsig.

    Les acteurs ont donc dû apprendre, outre le maniement des armes, à monter à cheval. Le responsable des chevaux, Clay M. Lilley, et son équipe ont veillé sur les montures et appris à leurs cavaliers à se tenir en selle. Le casting s'est retrouvé dans la même position que les soldats, comme en témoigne Chris Hemsworth : "Nous nous sentions tous à l’aise avec nos armes et au sol, mais ensuite il a fallu monter à cheval… Ça a été une autre paire de manches ! Mais c’était parfait parce que c’est exactement la situation qu’ont vécue les gars des Forces Spéciales. Aucun d’entre nous ne savait vraiment à quoi s’attendre."

    Lors de scènes qui auraient pu les mettre en danger, les chevaux étaient remplacés par des versions mécaniques très sophistiquées mises au point par les artistes oscarisés de Creature Effects. 

    Témoignage écrit

    La mission hors du commun des Bérets Verts, connue sous le nom d’ODA (Operational Detachment Alpha) 595, a été relatée dans le best-seller du journaliste Doug Stanton, Horse Soldiers : The Extraordinary Story of a Band of U.S. Soldiers Who Rode to Victory in Afghanistan. L'auteur est d'ailleurs producteur exécutif sur Horse Soldiers et était ravi de voir son oeuvre portée à l'écran par Jerry Bruckheimer : "J’admire son travail depuis très longtemps : dès les premières images de La Chute du faucon noir, je me suis dit : voilà quelqu’un qui sait raconter ce genre d’histoires ! Ces deux films parlent de guerre, mais surtout, ils parlent de gens qui s’efforcent de prendre des décisions difficiles aux pires moments."

    Adaptation

    Ted Tally et Peter Craig ont été chargés de transformer le récit long et complet de Doug Stanton en un scénario. Il était avant tout question pour le duo de faire un film de fiction et non un documentaire. Ils ont dû prendre certaines libertés, comme par exemple changer pratiquement tous les noms des personnages afin de protéger l’identité des soldats impliqués dans une mission qui était encore classifiée au moment de l'écriture du script.

    Conseils avisés

    Les scénaristes ont fait appel à des conseillers militaires pour l'écriture du script ainsi qu'à Doug Stanton, l'auteur du livre qui a inspiré le film. Ce dernier les a mis en contact avec les Forces Spéciales, des hommes qui ont réellement été membres de la Task Force Dagger. Parmi eux, l'équipe a rencontré Mark Nutsch, capitaine des Forces Spéciales ODA-595 et commandant du détachement sur cette mission, et son commandant adjoint, l’adjudant-chef Bob Pennington. Le premier a inspiré le personnage de Chris Hemsworth et le second celui de Michael Shannon.

    Lâchés en pleine nature

    Le général John Mulholland, qui était colonel lors de l'opération, révèle que l'un des principaux obstacles de cette mission était de partir en étant très peu informé. Habitués à se préparer longuement en amont d'une mission, les militaires ont été quasiment envoyés en Afghanistan dans la nuit qui a suivi le 11 septembre pour "faire équipe avec des gens qu’ils n’avaient pas eu le temps d’étudier, avec qui ils n’avaient eu aucun contact et dont ils ne parlaient même pas la langue. La liste de ce que nous ignorions était infiniment plus longue que celle de nos connaissances."

    Un capitaine singulier

    Chris Hemsworth incarne Mitch Nelson, chef du détachement ODA-595, qui n’était pas le premier choix de ses supérieurs pour mener l’unité en Afghanistan. Le militaire avait été muté la semaine précédant les événements pour se rapprocher de sa famille et n'avait jamais combattu sur le terrain, bien qu'il se soit entraîné avec ses hommes. Le 11 septembre bouleverse tout : le militaire est plus que jamais prêt à défendre son pays. Son extrême motivation finit par convaincre ses supérieurs.

    Boot Camp

    Afin de se former au maniement des armes, aux manoeuvres sur le terrain et créer un véritable esprit d'équipe, les acteurs ont suivi un entraînement chapeauté par le conseiller militaire Harry Humphries et son équipe. Lui-même vétéran et ancien Navy SEAL, Humphries a déjà travaillé avec Jerry Bruckheimer sur une douzaine de films dont La Chute du Faucon Noir.

    Reconstituer le champ de bataille

    Le réalisateur souhaitait éviter les fonds verts et privilégier les décors naturels. C'est ainsi que la production a posé ses valises au Nouveau-Mexique, à Albuquerque. Le chef décorateur Christopher Glass et son équipe ont recréé Karshi-Khanabad ou K2, la base militaire située dans le sud de l’Ouzbékistan, près de la frontière afghane, point d’arrivée de l’ODA-595. Vingt hangars de tôle de différentes tailles ont été montés avec leurs tours de guet, leurs clôtures et des véhicules militaires, des hélicoptères Chinook et Black Hawk. Les hélicoptères, les pilotes et les équipages ont été fournis par le 160e régiment d’aviation pour les opérations spéciales, appelé Night Stalkers.

    La scène de bataille la plus intense du film a été tournée dans les falaises de Thurgood Canyon au Nouveau-Mexique. 55 carcasses de véhicules, essentiellement russes, 8 tanks russes, diverses pièces d’artillerie, et un lance-roquettes BM-21 Grad capable de tirer des rafales de 40 missiles ont été nécessaires. 

    Le chef accessoiriste Curtis Akin et l’armurier Cory Wilde se sont procuré aussi bien de vraies armes que des répliques.

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