Derniers Avis : Prisoners - Page 17

J'ai bien aimé ce film bien qu'il m'ai mise un peu mal à l'aise. L'intrigue est pas mal mais j'avais deviné qui était derrière tout ça une heure avant la fin !

Concept étrange que d'aller un dimanche pluvieux voir un film pluvieux. Ce long thriller sent l'humidité et l'inquiétude tant il flotte sur cette petite ville proche de Boston plongée dans le souriant Thanksgiving. Car tout commence ainsi, dans une petite zone pavillonnaire où l'hiver a déjà commencé à faire la gueule. Des voisins décident de se réunir pour une joviale collation avec évidemment les progénitures respectives qui s'ennuient rapidement des discussions barbantes des adultes. Deux d'entre elles prennent alors la poudre d'escampette en allant sautiller dans la rue, hospitalière à leurs petits yeux malgré cette pluie qui n'a de cesse de tomber. Les petits fours et le plat de résistance auront un goût amer quand les parents s'apercevront soudain que les deux petites filles se sont volatilisées. Là commence l'inquiétude, colonne vertébrale du film. Entre Hugh Jackman, l'un des deux pères esseulés, qui veut faire sa propre enquête; Jake Gyllenhaal, flic consciencieux mais un peu mou du genou et le principal suspect, campé par Paul Dano, attardé mental à l'hygiène capillaire des plus douteuses, l'histoire avance doucement mais sûrement vers des rebondissements pluvieux et bien sentis. Hugh Jackman retranscrit justement la colère née de l'enlèvement de ces enfants et le duel moral auquel il se livre avec Jack Gyllenhaal est piquant comme on l'attendait. Au volant de sa Ford Crown Victoria noire, avec sa chemise boutonnée jusqu'en haut, il énerve régulièrement le dynamique papa qui lui reproche de perdre du temps et donc son manque de professionnalisme.
En 2h30 de pluie, on aurait vite fait de flinguer son brushing mais les gouttes sont virtuelles et les gouttes de temps passent, elles, vite et agréablement.

Très déçu au vu des critiques
Ce film ne mérite absolument pas 4,5/5. Trop long, beaucoup trop long, des longueurs, des invraisemblances...

Je n'ai pas vu le temps passé. Hugh jackman est fabuleux. Mais malgré le côté angoissant j'ai eu quelques fous rires aux moments les plus durs. Certaines scènes de tortures etaient trop longues...

Message aux rédacteurs d'allociné.

Le film se déroule pas dans la banlieue de Boston. Boston est dans le Massachusetts et le film se déroule dans la ville fictive de Conyers dans l'état de Pennsylvanie.

Sentiment mitigée : la profondeur et l'intensité de la situation sont remarquablement transmis au spectateur. Bémol sur l'intrigue assez simpliste.

Bon thriller joué impeccablement par ce duo. L'histoire tient la route. Cependant on a l'impression d'avoir toujours un temps d'avance sur l'enquête... DommageDe plus le film est trop long (2h30). A voir quand meme

malgré un debut un peu long à mon goût , un très bon thriller, une bonne intrigue, à voir !!

Une enquête intéressante mais qui stagne un peu trop, et un côté trop sombre sont les points faibles de ce film mais Prisoners reste tout de même un bon thriller avec de très bons acteurs notamment Hugh Jackman au sommet de son art.

J'avais hâte de voir ce film vu les notes qu'il avait reçu... j'ai dû regarder ma montre au moins 20 fois.
Les longs films ne me font pas peur en général, mais là, c'était plat, ennuyant, le titre est très mal choisis, ils se sont trompés de sujet spoiler: j'aurais aimé qu'ils s'attardent sur le labyrinthe, pas un seul mot dessus alors que ça aurait été carrément intéressant !


J'ai toujours envie de comparer ce film au "Zodiac", enquête, même acteur, presque aussi long, mais il n'y a pas photo le Zodiac était 100000 fois meilleurs !

Je n'ai pas senti de suspens, enfin je n'avais même pas envie d'avoir des doutes ou quoi que ce soit, il ne m'a pas donné envie, je voulais juste que ça se finisse... Enfin bref, j'ai quand même mis 3 étoile pour le jeu d'acteur plutôt réussit de Jakman, pour les 2 dernières minutes du film et pour Jake Gyllenhall que j'adore spoiler: (même si son tic était un peu mal dosé)
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Un gros potentiel gâché tristement! Il y a pourtant une bonne histoire, très captivante mais pas du tout approfondi! Un grand dommage car on s'ennuie pendant la première heure avant que cela devienne intéressant. Niveau acteur pas de grande performance ( même si on sait que la VF a tendance à baisser le niveau ) . A voir vite fait car on reste sur sa faim.

Un bon thriller, bien noir, bien glacial. Dommage que la fin soit prévisible. Même si on ne remet pas tout de suite chaque élément en place, connaitre le fin mot de cet histoire de rapt alors qu'il reste 1h45 de film ça gâche un petit peu le plaisir. Une belle photographie, de bons acteurs (mention spéciale à Paul Dano).
Bref un bon film, plutôt agréable mais rien de suffisamment nouveau ou de suffisamment fort pour qu'il puisse entrer dans les classiques du genre.

Pour moi bon film, grâce aux acteurs, à la mise en scène et la photo. Avec notamment un gros travail sur la lumière.

Visuellement j'ai vraiment pris mon pied !

Je l'ai trouvé lent (pas long) par contre : c'est un choix de mise en scène je pense, car on est amenés à vraiment ressentir les émotions, dilemmes des personnages principaux, mais certains pourraient ne pas aimer.

On est toujours témoins de scènes, mais sans êtres mis à la place des personnages, afin de rester objectifs par rapport aux prises de décisions et conséquences, CF : le placement des caméras, toujours en retrait.

Au sujet des protagonistes principaux (Gylenhall / Jackman), j'ai trouvé leurs personnages pas assez détaillés : on nous évoque leur passé, mais très succinctement, sans que cela ne soit vraiment abordé, alors que cela aurait pu être utilisé vu les situations traversées par l'un et l'autre.

Mais encore une fois, je pense que c'est un choix, pour se concentrer sur l'ambiance, pesante et plutôt sur les ravisseurs que les "sauveurs"

Au niveau scénar, c'est du assez basique, les fans de thrillers ne seront pas plus surpris que ça et n'auront pas de mal à trouver le coupable avant la fin du film.

On est loin de Incendie(s) du même réalisateur (même si pour la peine celui-ci était tiré par les cheveux).

Une belle ambiance, des plans du réa intelligents, comme certains traitements dont a fait l'objet du film selon moi (le fait que l’enquêteur 'Loki' ne soit pas là avec des grands sabots par exemple ou que le scénard/mise en scène ne prennent pas les spectateurs pour des cruches en machant tout). Et pis les acteurs sont au top, j'ai même eu une chtite larmichette à un moment. Alors pourquoi je ne note pas mieux que 7/10 ? Le film est réussi car on cherche, on cherche, on se creuse les méninges pour savoir qui est le coupable, jusqu'à un certain point ou pour moi la tension a chutée ainsi que quelques éléments du scénarios plus moyens arrivent. Malgré tout un bon policier à voir pour ses personnages, son identité, son humilité, son ambiance.
spoiler: Le soufflet est retombé pour moi quand l’enquêteur rend visite à une mère qui regarde la vidéo de son fils disparu il y a 26 ans ou là Loki aurait dû percuter car dans la vrai vie on aurait percuté et pis en fait là non :( (même process du mobile home - le gamin vidéo ressemble à Alex avec la mm coupe - Age d'Alex - Age du mobile home etc) + la fin du kidnappeur (c'est sciemment que la personne se laisse avoir??) + l'intégration du gars au labyrinthe(ah tu vis ds le mm coin que ton kidnappeur, normal..) + prétexte labyrinthe, etc.., bon je ne développe pas mais il y avait des trucs à revoir. La toute fin aurait pu être différente aussi.

Premier film américain du québécois Denis Villeneuve, révélé en 2010 avec le très bon "Incendies", "PRISONERS" est un thriller dramatique situé à mi-chemin entre "Zodiac" et "Mystic River".

A l'image des deux films de David Fincher et Clint Eastwood cités en exergue, "PRISONERS" situe son intrigue au sein d'une paisible et banale cité américaine, où les familles, dominées par un patriarche travailleur, semblent vivre dans une parfaite harmonie, entourées de voisins cordiaux. Et puis l'impensable drame se produit, et les fissures apparaissent. Toute cette sérénité, cet équilibre, se dérègle violemment, et les limites de ces si sympathiques congénères se dévoilent au grand jour. Vous l'aurez compris, en plus d'être un film policier empli de suspense, "PRISONERS" est également un drame humain sur le thème de la sacro-sainte famille américaine typique dont il explore les tréfonds. Hugh Jackman est d'ailleurs absolument parfait dans la figure du père courageux, aimant et surprotecteur; déchiré par la douleur et l'impuissance suite à l’enlèvement de sa fille, perdu jusqu'à ne plus écouter ni croire ses propres prières, et finalement sombrer dans le mythe, encore une fois symptomatique au pays de l'Oncle Sam, de l'auto-sécurité, de la justice personnelle. Car si la trame est ici ultra-convenue, les acteurs sont les principaux atouts que ce film possède dans son jeu. Face à "Wolverine", Paul Dano ("Little Miss Sunshine", "There Will Be Blood") livre une nouvelle composition de choix derrière les épaisses lunettes d'un simplet diaboliquement ambigu, dont il est impossible de savoir si l'on doit s'apitoyer sur lui ou le maudire. Et puis il y a surtout l'excellente performance de Jake Gyllenhaal, en tout point remarquable sous la chemise serrée jusqu'à la gorge d'un inspecteur de police atypique et opiniâtre. Bourré de tocs symbolisant une colère sans cesse contenue et à la limite de la rupture, l'éternel interprète de Donnie Darko compose un personnage de flic écorché et un peu bourru, perpétuellement entouré d'un voile opaque : jamais on ne saura quelque chose de lui, ni son passé, ni sa vie privée, ni même son prénom. Pour compléter ce brillant casting, il y a encore pas mal de beau monde, comme Melissa Leo ("21 grammes", "The Fighter") et Maria Bello ("A history of Violence", "Fenêtre Secrète"). L'étude du caractère des personnages est prédominante dans "PRISONERS" et lui confère sa puissance, son côté film de genre, là où il n'aurait pu être qu'un énième thriller insignifiant de plus.

Une chose est sûre : Denis Villeneuve sait filmer. Accompagné du célèbre chef-opérateur britannique Roger Deakins, collaborateur attitré des frères Coen avec lesquels il a déjà vu son travail nominé quatre fois à l'Oscar de la meilleure photographie, le cinéaste québecois imprègne sa pellicule d'une atmosphère aussi sombre que suffocante, et nous offre une mise en scène aussi appliquée qu'élégante. Tout se passe entre un ciel gris et pluvieux et une terre boueuse et enneigée. Le scénario, dont le point de départ semble comme je le disais vu et revu, ne cesse de nous questionner sur des dilemmes moraux et dépeint des protagonistes dont on ne sait jamais vraiment si ils sont tout noir ou tout blanc, si ils ont raison ou tort, et sa richesse psychologique est d'une incontestable qualité. Ce script veut aussi, en plus d'interroger le spectateur, le perdre continuellement. Ainsi, à force de s'embarquer sur des fausses pistes et autres retournements de situation, il perd bêtement en crédibilité et en efficacité. C'est bien dommage car en faire autant ne servait absolument à rien et dessert au final un ensemble jusque-là cohérent. D'autant que celui-ci dure près de 2h30, et, si la tension est continue et que l'on ne s'ennuie jamais, on pourra reprocher à Villeneuve d'avoir voulu étirer son récit. On a donc le droit à des rebondissements ne servant absolument à rien (attention spoiler : l'inutile fausse piste de l'homme au serpent en est l'exemple le plus frappant, tant ses agissements sont incompréhensibles), et on ne peut s'empêcher de penser qu'avec une petite demi-heure de moins, le résultat aurait été bien plus probant.

En outre, "PRISONERS" est un polar saisissant, incroyablement froid et paranoïaque, au visuel bien carrossé, n'ayant rien à envier aux œuvres de l'incontournable David Fincher. Il est certes un peu balourd et maladroit par moment, mais admirablement servi par un scénario renfermant une machination infernale et prenante jouant avec tous les codes les plus classiques du genre, et surtout par des acteurs au top de leur forme. A l'image d'absolument chaque personnage, et pas uniquement de ceux des fillettes kidnappées, le spectateur est ici retenu prisonnier d'un obscur labyrinthe dont l'issue est bien difficile à trouver.

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