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Votre avis sur Disconnect ?
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Une étude sur les dérives et les conséquences parfois tragiques, du monde virtuel (internet, chats, arnaques en ligne...). Autour d'une poignée de personnages, dont les vies sont parfois égarées, chaque intrigue est bien développée et les rapports humains mis à mal. un drame poignant, au final intense, qui renvoie aux choses essentielles.
Peu de films comme celui-ci sont réalisés et Disconnect était le meilleur traitant de ce sujet. Il y a une mise en scène et un jeu d'acteurs étonnants et on n'a l'impression que c'était réel parce que c'était réel. C'est une histoire douloureuse sur les vies dysfonctionnelles des gens causées par la forte influence de la technologie. Elle nous montre comment un moyen de communication qui était censé nous aider à nous connecter à différentes personnes éloignées de nous dans le monde entier nous a au contraire déconnectés des personnes les plus proches de nous. D'où le titre qui signifie en fait déconnecté du monde. Un drame qui vous fait repenser à vos choix aux décisions que vous avez prises et à celles que vous devez encore prendre. Je félicite le réalisateur d'avoir pris un tel risque avec une histoire comme celle-ci. On ne s'attend pas à ce que ce soit un si grand succès et je suis heureux qu'il le soit. Il comporte trois histoires et s'adresse donc à un large public...
Malgré quelque longueurs et certains jeux d’acteurs assez fragiles, le sujet de « Disconnect » ainsi que le reste de son casting fait qu’il est tout de même à voir.
On pourrait presque parler de documentaire tant les situations évoquées sont réalistes. Un climat un peu nauséeux qui prête à réfléchir sur ce que sera la société de demain. Pas gai, tout ça....
Eric C.
Un film plus fort que de longs discours sur les dangers d'internet, des réseaux sociaux, de la technologie numérique qui en 3 exemples, 3 histoires sans aucun lien, donne le point de départ à suivre ces 3 destinées qui rapidement se condensent dans la difficulté de communiquer, dans l'éloignement qui gagne du terrain et dont la cause ou le pseudo remède est cette communication virtuelle. Ce film qui passe d'une histoire à l'autre, est le chemin de cette reconstruction de lien,de communication et d'amour. Des histoires inégales, un style parfois heurté aux images pas forcément belles mais une force, une tension émotionnelle qui va en grandissant. Un film dramatique, un film fort, qui rejette le principe du bouc émissaire, du coupable extérieur, pour nous ramener à combattre le mal et la deviance à l'origine par une attention aux autres, à ses proches, par la parole et la communication. Le sujet et la façon de le traiter est plus fort que les performances individuelles des acteurs même si ils sont tous formidables. Un film à découvrir d'urgence .
Même si ce film est loin d'être parfait, il mérite cependant d'être diffusé dans tous les collèges de France et même du monde entier, afin de mettre encore une fois en garde nos ados sur les multiples dangers du Net (escroqueries, pédophilie, violences verbales ou visuelles, etc) qui entrainent malheureusement chaque année des suicides ou "au mieux" des traumatismes psychologiques plus ou moins graves. Mais revenons au film lui-même car - artistiquement parlant - il comporte quand même de multiples défauts qui montrent bien le premier film (en solo) d'un jeune réalisateur de 36 ans (en 2012). Le cadrage est parfois tremblant et pas toujours judicieux selon les scènes, la photo est laide (si si il faut le dire) et la musique pas terriblement bien choisie pour un film de cette gravité. Les acteurs sont par contre pas trop mal dans l'ensemble et remplissent le contrat. Mais pour une fois j'ai mis un peu de côté tous ces aspects artistiques négatifs afin de me concentrer sur le drame en lui-même, ou plutôt sur LES drames car il en comporte quelques uns qui parfois même s'entrecroisent. Par contre, au moment où je sentais l’amorce d'une fin virtuose le soufflet est très vite retombé et je me suis dit "ah bah dommage...".
Deux garnements qui manigancent une cruelle duperie amoureuse à un lycéen sensible et solitaire. Une journaliste qui veut mettre le grappin sur un jeune acteur porno de prostitution du Web pour émoustiller sa carrière. Un couple, traumatisé par la mort de leur enfant, et arnaqué sur le Net, remonte une piste personnelle pour retrouver le voleur. Sur ces trois histories principales se grefferont plusieurs autres dépendantes, dans un tourbillon de destins croisés variés, captivants, avec pour thème commun une monstrueuse déconnexion humaine autorisée par l’hyper-connexion virtuelle.
De malveillances en malentendus, la valse dramatique s’accélère au rythme de l’action et de la tension, jusqu’au paroxysme d’un final savamment synchronisé. Hélas le film aurait pu être redoutablement plus efficace s’il n’avait pas cédé à un dénouement trop convenu.
De malveillances en malentendus, la valse dramatique s’accélère au rythme de l’action et de la tension, jusqu’au paroxysme d’un final savamment synchronisé. Hélas le film aurait pu être redoutablement plus efficace s’il n’avait pas cédé à un dénouement trop convenu.
La claque cinématographique : le sujet est omniprésent et hyper-actuel. Ce film doit être vu par tout le monde au moins une fois dans sa vie et au plus vite !
Les acteurs sont très droits dans leur rôle et ne tombent pas du tout dans la caricature. Alex rubin est vraiment un réalisateur de talent qui soigne s mise en scène pour ne pas en faire trop et tomber dans le pathos
Les acteurs sont très droits dans leur rôle et ne tombent pas du tout dans la caricature. Alex rubin est vraiment un réalisateur de talent qui soigne s mise en scène pour ne pas en faire trop et tomber dans le pathos
Un film parfaitement filmé et ficelé avec des histoires qui se coupent et se recoupent intelligemment. Les acteurs sont convaincants, les thrillers sont haletants et la fin est très bonne. j'approuve !
Disconnect est un drame mettant en scène 4 individus différents pour lesquels Internet a changé leur vie. Sans être moralisateur, le film est plutôt réaliste et les personnages sont attachants, sans parler du casting qui est bouleversant dans son interprétation. Mention spéciale pour le final grandiose et non convenu qui vous surprendra certainement. En résumé, Disconnect est un drame sur "technologique", réaliste, et excellemment bien réalisé. Bon point pour Henry Alex Rubin.
Un film touchant: on se laisse embarquer dans l'histoire de ces 3 personnages très différents, chacun pouvant s'identifier à l'un d'entre eux.
Un très bon film choral sur les dangers liés à la manie actuelle de ne vivre qu'au travers d'internet, négligeant de ce fait les vrais contacts humains. Et puis le film fait peur à propos de nos propres addictions, les vols d'identité, la perte de la sphère intime qui se trouve exposée aux yeux de tout un chacun, et les conséquences éventuelles que cela peut entraîner. J'ai trouvé l'idée de faire un film choral assez judicieuse, ainsi on peut voir tout un éventail de possibilités, et elles font froid dans le dos. En tout cas, c'est très bien fichu.
Très bon film. C'est difficile de faire une critique sur ce film tellement il est hors catégorie. Les acteurs sont excellents, la scénario est à ma connaissance unique, et la mise en scène est irréprochable. Ce que j'ai beaucoup apprécié c'est que malgré le sujet grave on évite le happy end qui aurait à mon gout rendu ce sujet moins "sérieux".
J'ai trouvé le début du film assez lent, mais qui nous aide a comprendre la suite donc ce début est quand même assez essentiel .. après une fois que la péripétie passée, le film devient beaucoup plus prenant et même stressant. Il est vraiment très bien fait est nous fait plutôt réfléchir aux dangers d'internet et surtout aux conséquences!
Film a voir, intéressant et intelligent.
Film a voir, intéressant et intelligent.
"En ce moment, j'essaie de me faire des amis en dehors de Facebook tout en appliquant les mêmes principes . Alors tous les jours, je descends dans la rue et j'explique aux passants ce que j'ai mangé, comment je me sens,ce que j'ai fait la veille, ce que je suis en train de faire, ce que je vais faire ensuite, je leur donne des photos de ma femme, de ma fille, du chien, de moi en train de faire le jardin, à la piscine
J'écoute aussi les conversations des gens et je leur dis « j'aime ! ».
et ça marche : j'ai déjà 3 personnes qui me suivent : 2 policiers et un psychiatre"
Cette blague qui circule sur le net correspond tout à fait à ce qu je pense des réseaux sociaux (en général) et des ramifications incontrolables de la sphère internet. Extraordinaire autoroute de l'information et de la communication (ou le tout flirte avec le rien) qui permet d'ignorer son voisin et d'aller toujours voir si ailleurs l'herbe n'est pas plus verte.
Ce film en est la parfaite illustration. Ici les dérives sont trauma. Parfait jeu d'acteurs, surtout pour les roles masculins.
J'écoute aussi les conversations des gens et je leur dis « j'aime ! ».
et ça marche : j'ai déjà 3 personnes qui me suivent : 2 policiers et un psychiatre"
Cette blague qui circule sur le net correspond tout à fait à ce qu je pense des réseaux sociaux (en général) et des ramifications incontrolables de la sphère internet. Extraordinaire autoroute de l'information et de la communication (ou le tout flirte avec le rien) qui permet d'ignorer son voisin et d'aller toujours voir si ailleurs l'herbe n'est pas plus verte.
Ce film en est la parfaite illustration. Ici les dérives sont trauma. Parfait jeu d'acteurs, surtout pour les roles masculins.
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