Mon compte
    Two Gates of Sleep
    Note moyenne
    3,0
    69 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Two Gates of Sleep ?

    17 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    4 critiques
    3
    4 critiques
    2
    4 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 469 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2021
    Two Gates of Sleep est monosyllabique pendant ses nanosecondes les plus excitantes et il n'y en a eu que deux. Il y a des personnages dont seuls les proches peuvent se soucier un montage incompréhensible probablement réalisé avec une tronçonneuse qui semble couper non seulement la cohérence de l'intrigue comme si il y en avait une mais aussi d'autres personnages qui auraient pu faire passer le film de suffocant à claustrophobe voire à ennuyeux. Je ne sais pas si j'ai bien compris le peu qui se passait dans cette histoire et la bande sonore envahissante n'a pas aidé. Bien que le film n'ait pas de moments stupides comme dans Antéchrists il nous fait regretter le cinéma d'art et d'essai...
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    134 abonnés 2 415 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Un joli titre, très poétique à l'image d'un film ennuyeux au possible sans enjeu, suspens ou intérêt.
    Cyril J.
    Cyril J.

    25 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2016
    Dans la misère des laisser pour compte vivant dans les baraques insalubres des bayous humides du Mississippi, travaillant parfois comme esclaves transitoires dans les villes voisines et se nourrissant surtout des produits de leur chasse, deux frères voient mourir leur mère mentalement perturbée, et décident d’accomplir sa volonté. Aussi étrangers et insensibles à toute forme de vie normalisée, leur but est de trainer le cercueil dans les marécages pour aller l’enterrer en une zone précise.
    Métaphore de leur vie, ce périple pathétique et douloureux est en accord total avec le style particulier de la mise en scène. Ce qui ressemble plus à un long court métrage sera donc intimiste, douloureux, silencieux, lent, long, bestial, isolé, totalement anonyme, révélant les qualités et les lacunes des deux hommes qui s’accrochent à ce qui les lie confusément à une référence sociale : l’obsession d’une tâche bien faite, si insolite soit-elle.
    Hélas j’ai eu beaucoup trop souvent la sensation que les figures de style, les formes et la technicité des images et de la mise en scène s’avèrent plus puissantes et intéressantes que l’objet du film lui-même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 septembre 2013
    Adeptes des films ultra dépouillés , fans des longs métrages dans lequel il ne faut pas se contenter d'être spectateur , ce "two gates of sleep" est fait pour vous .
    Selon la mythologie Grecque , 2 frères (l'un représentant la Mort et l'autre le Sommeil) , fils de la Nuit , quittaient les 2 portes de l'Enfer pour apporter aux hommes un repos tranquille ou des rêves paisibles .
    C'est bien à ce mythe que ce film d'Alistair Banks Griffin fait référence . Au décès de leur mère et pour suivre sa dernière volonté, Jack et Louis entament un long et éprouvant voyage , transportant le cercueil de la défunte , pour l'enterrer dans une forêt de Louisiane , et lui offrir ainsi le repos auquel elle aspirait .
    La quête se veut initiatique , voire mystique . La dureté du voyage met à mal les relations entre les 2 frères , la rivière dans laquelle ils pataugent avec le cerceuil , prend des allures de fleuve des Enfers ...
    On ne peut que penser à Terrence Malick devant ces paysages à couper le souffle et ces images d'une beauté quasi surnaturelle (les paysages des collines dans La ligne rouge ...) . Le rythme est lent , le silence omniprésent , le film sans compromission
    Un pur produit du cinéma indépendant américain , qui refuse toute analogie avec le bling bling hollywoodien .... et c'est très bien comme ça !
    Hastur64
    Hastur64

    220 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2013
    « Two gates of sleep » est le premier film de ce jeune réalisateur et il a eu la chance d’être sélectionné dans de nombreux festivals. Néanmoins je suis plus que réservé quant à la réussite finale de ce film. S’il possède une photographie et une lumière vraiment belles avec de nombreux plans séquences sur la nature, qui ne sont pas sans rappeler le cinéma de Terrence Malick, il lui manque toutefois la poésie qui accompagne le cinéma de ce dernier. Plus important le film est dépourvu de réelle intrigue et l’histoire qui se déroule devant nos yeux manque de substance pour maintenir l’attention du spectateur. On suit les personnages, par ailleurs peu bavards ce qui ajoute à l’aspect un peu rébarbatif du film, on suit donc ces personnages sans réellement savoir ce qui se déroule devant nous, qui ils sont, ce qui les fait agir… Du coup en dépit de la beauté des images on s’ennuie et on en arrive presque à regarder l’heure. L’implication, bien visible pour le coup, des acteurs qui portent par la force de leurs interprétations le film, ne suffit pas à le sauver de ces faiblesses scénaristiques. Le réalisateur semble plus que doué, en tout cas au niveau de la mise en scène, mais pour ce qui est de l’aspect scénario il devrait se faire aider ou déléguer cette tâche à quelqu’un de plus expérimenté. Un film qui témoigne d’un talent évident, mais qui met aussi en exergue les faiblesses de ce dernier. À voir néanmoins pour la beauté des images et pour soutenir un réalisateur talentueux en devenir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 mai 2013
    Le moins qu'on puisse dire, c'est que Two Gates Of Sleep est un film très surprenant. A la fin du visionnage, il est difficile de savoir ce que le réalisateur essaye de nous dire. C'est loin d'être inintéressant (notamment en ce qui concerne la mise en scène), l'un des deux acteurs (dont le nom m'échappe) a énormément de potentiel, mais Two Gates Of Sleep fait partie de ces films qui n'ont de sens que pour le réalisateur, et qui sont légèrement excluants à certains moments... Bien qu'il ne dure que 75 minutes, Two Gates Of Sleep aurait été bien plus réussi si le réalisateur avait décidé d'en faire un court-métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 avril 2013
    Un film fascinant et dense malgre ce cote incomprehensible .
    Disons le toute de suite , le film est tres lent ! J'etais meme a deux doigts de m'endormir mais bizzarement d'un coter j'etais toujours aussi fasciner par les images et son incroyable b.o !
    D'un coter le film peut paraitre lent et sans but mais au finale il se revele ( pour ma part ) tres profond et d'une densiter comme j'en avais vu tres peu !
    La mise en scene est puissante meme quand elle parait vide !
    L'histoire , il n'y en a presque pas tout comme les dialogues mais sincerement on s'en passe tres bien !
    Le seul point negative est sa lenteur a certains moments , sinon meme ce coter incomprensible du film nous fascine tel un ''2001 l'odysser de l'espace'' !
    Donc je pense que je vais rapidement le revoir pour bien savourer tout ce degage ce film !
    Donc a eviter pour ceux qui n'aime pas le genre de cinema contemplatif et mysterieux sinon les autres comme moi se regaleront !
    totoro35
    totoro35

    101 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2012
    Tourné dans un superbe scope, un film indépendant difficile d'accès de par son ambiance contemplative, au fil narratif extrêmement ténu (deux frères transportent le cercueil de leur mère jusqu'à sa dernière demeure), rappelant plus d'une fois le cinéma de Terrence Malick. Mettant une bonne demie heure à démarrer réellement, "Two gates of sleep" pourra cependant avoir un certain effet hypnotique sur les spectateurs aimant ce genre de film, chemin de croix en guise d'hommage ultime de deux enfants envers leur défunte mère, renforcé par des images de toute beauté et par l'implication de ses comédiens.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 août 2012
    Alistair Banks Griffin nous a été présenté comme, en quelque sorte, le poulain de Terrence Malick, et en ce qui concerne ce film, il n'y a de Terrence que l'errance - des plans séquences longs et sinueux.
    Certaines des idées sont fortes, abrasives mêmes mais comme l'une d'entre elles, tandis que le cercueil débordent d'une eau en putréfaction, la majorité des scènes sont lourdes et débordent d'un rien, en émulsion nauséabonde.
    Plein de bonnes idées, pleines de verres qui sucent la cadavérine d'idées agonisantes, plein de choses qui deviennent un rien, chiantes.
    La dureté pour rien, non, elle en devient molle comme de la guimauve, de la guimauve des fêtes foraines, lourde en sucre, et qui donne la nausée.
    Et l'on crie au cinéma STOP! J'ai faim...
    DarioFulci
    DarioFulci

    101 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2012
    Le deuil de deux hommes perdus dans une forêt luxuriante. La veine dans laquelle se place ce film contemplatif est évident. Il faut chercher du côté de Terrence Malick ou Kelly Reichardt: une nature imposante et empreinte de spiritualité. Plus ils s'enfoncent dans cette forêt sans fin, plus la rivière les absorbe, plus la douleur et l'impossible oubli les consume. Un beau sujet traité d'une belle façon même si la contemplation a besoin d'un peu plus de contenu par moments. Un bel effort malgré tout, transcendé par la superbe photo et l'implication des acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 décembre 2011
    QUI N'A PAS DE COUCHANT ET N'AURA PAS DE NUIT : Une scène d'entrée qui en dit long sur le film : Deux hommes dans un cabanon, cigarette à la main, le silence de la nature, le repos du guerrier, pas un mot, pas une parole, le feu et le décor froid, implacable et déjà l'on comprend « Two Gates of Sleep » n'est pas un de ces pseudo-film d'auteur à prendre à la légère, c'est une œuvre, une œuvre singulière et profondément authentique qui se dresse contre toute cette frénésie active basée sur un mouvement incessant que constitue le cinéma, dit populaire, à l'heure actuelle et surtout en période de fêtes. Évidemment, le rythme d'une lenteur subjuguante pourra en rebuter plus d'un, le manque flagrant de parole ou d'intérêt selon les esprits, l'insignifiance de la situation ou son absurdité ; l'œuvre n'est pas à même de plaire à la masse, avide de vitesse et d'éclat fulgurant. Ici l'immobilité est maitre, les plans fixes se succèdent, la contemplation d'un horizon, d'un ciel, de nuages roses perçant l'air de leur lueur folâtre, les frondaisons verdoyantes, les bosquets et les clairières lumineuses où toute vie prend un sens et une signification bien plus profonde qu'aucune idiotie contemporaine, occidentale, moderne ce que l'on voudra... Car ce film, oui, il m'est apparu comme étant profondément anti-sociale, contre beaucoup de choses, contre ce délire incessant que nous subissons, nous, soi-disant maitre de nous-même mais perdu dans les tourbillons insensées de ce que l'on appelle 'existence'. « Two Gates of Sleep » c'est le sommeil de l'aventurier avant la marche vers la dignité, les dernières volontés d'une mère, souhaitant demeurer au sein de cette nature natale, cette forêt vaste et pure, quasiment de toute pression humaine, c'est le chemin initiatique de deux frères, en proie au même peur, au même démon, au même amour pour le sein maternel, désireux d'accomplir la tâche, dussent-ils y laisser bravement leur peau, fouetté par l'inanition, la soif et le désir d'être sauf. N'est-ce pas d'ailleurs dans ce cercueil porté sur les eaux du lac par le désespoir, la force des deux hommes qui symbolise tout le film ? Cette recherche, cette quête d'une mort douloureuse, un nouveau départ dans les entrailles de cette nature, inconnue, aimante, libre, liberté qui s'exhale de partout... Et puis, surtout, pour en revenir à des thèmes plus proches de l'œuvre, disons, artistique, « Two Gates of Sleep » est visuellement époustouflant, chaque scène une pur e merveille de douceur et de rudesse, de splendeur et de torpeur difficile, car si le soleil est sain, tendre vapeur chaude caressant la chair, l'homme est, sur cette terre, un poids pour lui-même, un fardeau à porter. Finalement, un film parfait ou presque ; une petite dose de magie en plus sans doute n'eut pas été de trop mais qu'importe ! Un film qu'il faut voir. Qui n'est pu à voir, ou quasiment plus hélas... Merveilleux.
    ffred
    ffred

    1 684 abonnés 4 008 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2011
    Voilà un premier film singulier qui entre dans ma catégorie « des films qui se méritent ». Trois salles seulement à Paris et six dans toute la France (dont une à Nantes, message personnel). Le film n’est pas vraiment facile d’accès, ceci explique peut être cela. Il était tout de même à Cannes et à Deauville cette année et dans de nombreux festivals. Attention si vous attendez de l’action mieux vaut passer votre chemin (et allez voir MI4). C’est lent, très lent. Mais pas long. Cela dure à peine une heure vingt, on a l’impression du double mais on ne s’ennuie pas. Les dialogues sont réduits à une part incongrue. Voilà ce qu’on appelle un film contemplatif. La poésie et le morbide s’y côtoient sans problème...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-two-gates-of-sleep-93375713.html
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    on perçoit clairement que le storyboard a été écrit très précisément et suivi à la lettre, sans déborder ; les lumières, la photo, les cadres pensés au millimètre. Une maîtrise incontestable, un peu appliquée peut-être, comme on peut l'être à la sortie de l'école, rien de grave... une beauté bluffante... un peu trop peut-être... Une séquence d'ouverture remarquable, comme la chasse qui la suit immédiatement, véritables bijoux, ainsi que la scène de pêche. Un film qui se bonifie vers la fin, quand il oublie enfin un peu sa joliesse vaporeuse de magazine, se salit, laisse échapper quelques fluides malodorants, transpire, crache, râle, exorbite, et s'enfonce dans la vase... En tous les cas, il nous donne à voir des paysages forestiers extraordinaires, à couper le souffle, comme on en a rarement vu. Un talent prometteur à confirmer.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    Paraît-il qu'aux usa "intellectuel" est une insulte. Voyant ce film, on comprend pourquoi. C'est un moyen métrage qui aurait été une belle petite curiosité esthétique s'il n'avait pas été rentabilisé art et essai, avec une durée rallongée. Je ne sous-estimerais pas le performance des acteurs qui réussissent à être crédibles. Faut-il filmer un fin fond de cambrousse pour faire oeuvre départie de toute superficialité? Ils sont gentils la famille tuyau de poêle la mère et ses fils, frères inséparablement taciturnes, mais quand il faut trimbaler un cercueil à force de bras et de flottabilité, pour respecter une dernière volonté sacrée, au mépris des usages vestiges d'une sociabilité réduite à peau de chagrin, et que l' un se retrouve seul, enfin, comme pour la première fois de sa vie (pourtant il avait l'air de s'ennuyer beaucoup), naissant à lui-même, dans son bout de trou creusé, naissant à pas grand chose, le réel, la nature, le concret, le torrent des émotions cachées, je suis de tout mon coeur content pour lui, il en serait presque vraiment flippant, entre le rêve et les fantôme, l'obscurité de la salle de cinéma, et la luminosité de l'écran ondoyant ses ombres jusque sur mon écharpe blanche qui prend la forme d'une main...Mais il m'aura fait perdre une séance, plus le trajet aller/retour à la salle, à ne pas négliger en tant que créancier du réalisateur. Il va lui falloir beaucoup d'idées pour qu'il rembourse, et qu'il arrête de se la toucher. Mais ça n'est pas le bon chemin...
    stebbins
    stebbins

    495 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2011
    Un film somptueux, charnel et complètement habité. Directement inspiré du superbe Mère et Fils d'Alexander Sokourov Two Gates of Sleep narre la ballade mortifère de deux frères dans une forêt verdoyante, luxuriante, dont chaque frondaison témoigne d'une empreinte unique, sensuelle, extatique... Il y est question d'une mère malade et peu loquace ( le film compte à peine plus d'une trentaine de répliques ) que les deux jeunes garçons vont accompagner dans la mort, au prix de leur force et de leur complicité. Two Gates of Sleep séduit d'un bout à l'autre par ses images resplendissantes, sa radicalité formelle et ses émotions tacites : le réalisateur Alistair Banks Griffin fait preuve d'un talent inespéré avec ce premier long métrage singulier ainsi qu'élégiaque qui - s'il ne surprend guère par son récit somme toute assez sommaire - demeure terriblement généreux dans sa portée évocatrice. En d'autres termes Two Gates of Sleep est une expérience de cinéma unique, délicate et bouleversante qui aurait mérité une distribution en salles plus conséquente. Un magnifique premier film.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top