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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 juin 2010
Le premier film d'Olivier Babinet et Fred Kihn vient bousculer les genres et les codes dans une odyssée "mélancomique" avec Pablo Nicomedes et Olivier Gourmet. Sur fond de bande son psycho rock ils nous emmènent vers le cercle polaire, là où tout se dérègle et se déglingue. À découvrir absolument sur touscoprod avant la sortie en salle. http://tinyurl.com/robertmitchumestmort.
Kihn et Babinet ont mis en scène un road-movie fort peu réaliste, porté à bout de bras par un excellent Olivier Gourmet. Ambiance glauque à souhait. Mais en voulant faire systématiquement dans le bizarre, B et K finissent par lasser le spectateur. Par exemple avec ce poisson tropical qu'on pêche dans la Baltique (!) et qu'on grille sur la plage. Leur film ressemble à une série de sketches reliés avec plus ou moins de réussite. Il se conclut aux environs du lac Inari (beaux paysages de Laponie) par une pirouette facilement prévisible. Aucun rapport avec le grand Mitchum, bien sûr.
j'ai beaucoup aimé ce road-movie mélancolique, poétique et beau, où l'amitié est forte, l'amour en coup de foudre. Des héros bizarres mais vrais (formidable Pablo Nicomédes, excellent Gourmet) que l'on aime de plus en plus dans leur folie. Bravo
Une balade sombre et attachante avec des personnages cabossés que l'on réussit à aimer d'entrée de jeu. Il s'agit là d'une histoire pour laquelle on ne souhaite pas de fin, car l'atmosphère et le rythme même de cette route nous emporte malgré nous vers ce que l'on sait sans pour autant que l'on puisse s'en détacher une seule seconde. Voilà la vraie force de ce film, nous prendre sans volonté, tout comme peut-être l'était ce fameux, anti-carrieriste et grand acteur malgré lui, j'ai nommé : Mister Love and Hate.
On serait probablement indulgent si c'était le film d'un pote, partageant les mêmes références. Mais là, malheureusement, nous restons totalement à l'extérieur de la chose... Sacrées gueules, tout de même, de Nicomedes et Sangare. Quant à Gourmet, il faut qu'il retourne d'urgence chez les Dardenne.
Vu en avant-première ce soir... Grand Prix du dernier Festival Premiers Plans d'Angers, ça devrait bien plaire aux fans des films de Jim Jarmush et d'Aki Kaurismaki...
Arsène est un agent qui emmène Franky, son acteur fétiche (et seul acteur !) sur les routes vers un festival dans les pays de l’Est et du Nord, afin d’y trouver un réalisateur mythique qui pourra le faire jouer dans un film écrit par Arsène. Improvisation et surprises croiseront leur chemin. Film inclassable avec notre Olivier Gourmet national en agent rêveur et déterminé, et Cosme Castro et sa gueule inratable en acteur frustré et insomniaque. Situations farfelues, photographie hors du commun, esthétique marquée et musique atypique pour cette histoire qui manque de rythme et semble surtout rendre hommage à Jarmush et Kaurismaki. Bizarre mais non dénué d’intérêt.
Univers Kaurismakien, on y retrouve un peu de Jim Jarmush aussi... Personnages fêtés, road movie burlesque, une grande aventure un grand film ... et des réalisateurs hyper humbles, hyper accessibles...
Film subtil, mise en scène discrète, histoire imprévisible, belle photo, en somme un ovni, tout y est inattendu. Paysages, choix de décors et formidable casting, tous les interprètes du film sont à leur place, de vrais personnages, crédible et flamboyant. On ne nous dit pas où rire ou pleurer. Certainement écrit et réaliser pour et par des cinéphiles avertis, mais moi qui n'en suis pas j'ai adoré.