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Un visiteur
5,0
Publiée le 20 septembre 2010
peu de films m'ont tellement émue: par ailleurs, dans la salle tout le monde a applaudi à la fin. si vous voulez pleurer, rigoler, PARTICIPER, allez voir ce film. c'est une expérience humaine. et quelle musique!
Superbe film où le réalisateur s'efface devant des personnalités étonnantes. Un film qui ne passe pourtant pas à côté de la dureté de la vie à Kinshassa
Benda Bilili! bénéficie sur Allociné d'une note spectateurs ahurissante (4 et quelques), aussi ai-je fait un effort pour aller voir ce documentaire tourné au Congo et en Europe et racontant la formation et l'évolution d'un groupe de musiciens handicapés. Franchement, à part une poussée de bonne conscience téléramesque (handicap pauvreté Afrique musique ne laissera pas un coeur démocrate-chrétien de marbre), je ne vois pas ce que les spectateurs ont pu trouver à ce film. L'image est piteuse, l'évolution des péripéties poussive, la profondeur de champ sur le contexte personnel des protagonistes quasi nulle. Quant à la vision sociologique ou politique du pays, je n'en parle même pas, on n'y voit goutte. Surnage la figure hallucinée du jeune enfant jouant d'un instrument improbable (voir ci-contre), qu'on voit grandir au fil des années. Le niveau du film ne dépasse donc pas celui d'un reportage sur Planète. Dans le même genre, Anvil ! a représenté en début d'année une sorte de modèle à découvrir si vous ne l'avez pas vu, dans un genre de musique ô combien différent, il est vrai. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Un film humain, une réalisation intelligente qui nous promène dans cette bande de musiciens incroyables à l'optimisme inébranlable. Les contextes de pauvreté et d' handicap pouvaient faire craindre les clichés mais il n'en est rien, on se surprend à taper du pied dans le rythme de leur musique pleine d'énergie et d'espoir, bref un film qui fait du bien.
La fatalité n'existe pas ! On peut être africain, pauvre et handicapé, tant que l'on a la volonté, qu'on cherche à progresser par son travail, on réussit. " La roue tourne " comme il est dit dans le film. Hier tu dormais sur un carton, ce soir tu dormiras dans une chambre d'hôtel. Un film qui redonne de l'espoir. L'homme n'est pas fini tant que ce n'est pas la fin. Une leçon émouvante...
J'étais sceptique après certaines critiques (Canal plus) et je ne regrette pas d'être aller vérifierr par moi même...Ce film est une main tendue entre l'Afrique à l'Europe et chacun y trouve son compte....Les rues de Kinshasa sont filmées sans aucun parti pris et la vérité de la pauvreté africaine transparait sur l'écran avec un peuple de marginaux qui n'ont d'autre salut que la musique et les boites de conserve pour fabriquer des guitares....Mais ils ont une âme et parfois un humour chaleureux (l'un deux arrivant en France déclare je trouve que les poulets sont tous gros , ils doivent nous envoyer les plus maigres), beaucoup d'ironie pour des gens qui ne mangent pas à leur faim....Il faut aussi voir ces trains bondés qui traversent le pays sans aucune règle ni controle, grimpe qui peut, au dessus , en dessous, à droite, à gauche....Cette Afrique fait frémir nos esprits cartésiens et par la même nous fait un joli cadeau, qu'on s'en rende compte ou pas....A voir en fait plus pour la vie que pour la musique....
Benda Bilili ma mis une bonne claque. Quel destin incroyable et quelle aventure. C'est tellement rare des histoires pareils filmés depuis le début. Je trouve que le regard des réalisateurs est d'une grande finesse. Jamais de pathos, beaucoup d'humour. Ces personnages ont une telle énergie positive qui leur a permis d'atteindre leur rêve. On pleure et on rit devant ce film. A la fin du générique tout le public applaudit et je pense que vous applaudirez. Longue vie au Benda Bilili. Faites moi connaitre vos impressions.
je vois que certains réalisateurs ont trouvé le "filon" en jouant sur la corde sensible et les émotions des spectateurs mais ce documentaire n'est pas une référence sur le sujet et ne mérite pas qu'on s'y attarde
Benda Bilili fait partie de ces films font leur fonds de commerce avec un sujet fort et émouvant tout en se dispensant de le travailler au-delà de la recherche d'adhésion immédiate du public, réduisant ainsi la réalité de sa matière à un fade sujet de reportage télévisé. Un documentaire déjà vu.
On peut se réjouir pour les Benda Bilili, mais le film, lui, s'est trompé de route. Son horizon légitime était dans les pages illustrées d'un calendrier UNICEF