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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 septembre 2012
Pina Bausch disait "dansez, dansez sinon nous sommes perdus". Le Staff Benda Bilili illustre bien cette citation. Rêve, misère, succès, réalité, et au-delà de ça, la faim, cette faim différente propre aux artistes, de quelques qu'horizons qu'ils soient. Ceux-là ne marchent pas ou plus et pourtant, ils pétillent plus que du champagne. À méditer. Bravo.
Le film repose sur une série de paradoxes qui nous emmènent dans un univers inimaginable. Dans un monde qui est la quintessence de la misère, de l'incapacité, du désespoir, de la tragédie, on est stupéfait de trouver autant de personnages charismatiques débordant de gaité, d'énergie, de charisme et de candeur. Ce film aurait pu ne pas réussir, tant les risques pris et l'adversité s'accumulaient. Pendant tout le film on est fasciné, amusé, séduit et profondément ému par cet extraordinaire cocktail de situations. Un grand bravo à ces réalisateurs qui ont démontré brillamment qu'on peut faire un chef d'œuvre avec des moyens et des idées aussi improbables.
Benda Bilili est un film indispensable qu'il faut absolument avoir vu. C'est en fait un documentaire, mais magistralement tourné à la manière d'une fiction. Et cette réalité là dépasse de très loin la fiction ! On ne s'ennuie pas une minute. Ce n'est pas un film facile : ces gens qui vivent sous nos yeux sont tellement différents de nous... On se sent un peu mal à l'aise devant cette leçon de courage... Ce film mériterait d'être inscrit au Patrimoine Mondial !
Benda Bilili! bénéficie sur Allociné d'une note spectateurs ahurissante (4 et quelques), aussi ai-je fait un effort pour aller voir ce documentaire tourné au Congo et en Europe et racontant la formation et l'évolution d'un groupe de musiciens handicapés. Franchement, à part une poussée de bonne conscience téléramesque (handicap pauvreté Afrique musique ne laissera pas un coeur démocrate-chrétien de marbre), je ne vois pas ce que les spectateurs ont pu trouver à ce film. L'image est piteuse, l'évolution des péripéties poussive, la profondeur de champ sur le contexte personnel des protagonistes quasi nulle. Quant à la vision sociologique ou politique du pays, je n'en parle même pas, on n'y voit goutte. Surnage la figure hallucinée du jeune enfant jouant d'un instrument improbable (voir ci-contre), qu'on voit grandir au fil des années. Le niveau du film ne dépasse donc pas celui d'un reportage sur Planète. Dans le même genre, Anvil ! a représenté en début d'année une sorte de modèle à découvrir si vous ne l'avez pas vu, dans un genre de musique ô combien différent, il est vrai. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Un documentaire émouvant, les acteurs nous donnent une vraie leçon de vie. Après ce film il y a fort à parier qu'on ressente une espèce de honte de notre condition.
Un documentaire attachant qui nous entraîne sur les traces d'une troupe d'artistes pas comme les autres des ruelles de Kinshasa à la reconnaissance mondiale. Une belle leçon d'humanité.
Roger m'a beaucoup touchée, sa musique est magnifique, une corde sensible, il est comme possédé, habité par la musique, il la respire... C'est un grand ! J'espère pour tout le staff que cela va continuer et qu'il y aura d'autres albums ! Encore merci pour ce moment d'humanité, qui nous permet d'apprécier notre chance et le bonheur d'être ici plutôt qu'ailleurs !
"Regarder au delà des apparences" ,voila qui résume parfaitement ce magnifique documentaire retraçant la naissance puis l'ascension artistique d'un groupe musical composé de paraplégiques Congolais qui au final nous donne une sacrée leçon de vie.Sans jamais verser dans le pathos ,les 2 réalisateurs accompagne cette bande "d'éclopés de la vie" qui ne ménagent pas leurs efforts malgré des conditions de vie pour le moins précaires et délicates ,le destin ne les a pourtant pas épargnés mais comme un pied de nez a la misère environnante ,la musique les a réunis et leur a permis d'exprimer leur foi en la vie.Ricky et ses amis puisent leur énergie dans les chansons qu'ils inventent en s'inspirant de leur univers quotidien : celui de la rue.De la violence urbaine en passant par les aléas de l'enregistrement de leur album jusqu'à leur triomphe en Europe ,c'est un véritable enchantement de suivre leur parcours atypique guidé par un perpétuel espoir et une incroyable soif de vivre.
Benda Bilili ! (2010) est un passionnant documentaire sur un groupe de musiciens pas comme les autres (ils sont tous ou presque paraplégiques). Des bas-fonds de Kinshasa (où ils dorment dans la rue, sur des morceaux de carton) à leur tournée mondiale, un rêve devenu réalité, auquel ils ne croyaient pas, jusqu'à leur rencontre avec les réalisateurs Renaud Barret & Florent de La Tullaye, qui les ont suivis durant près de cinq ans. Alors qu'au départ, ils étaient venus pour faire un documentaire sur les musiques du monde, ils se sont liés d'amitié avec ce groupe hors-norme et ont décidé de consacrer tout leur temps (et leur argent) au "Staff Benda Bilili". Une rencontre touchante, poignante et qui nous rappelle par la même occasion, la triste réalité du Congo, entre pauvreté et désir d’Europe, une formidable aventure humaine se dévoile sous nos yeux. Musique entraînante, personnages passionnants et impressionnants, il faut les voir et les entendre pour y croire !
Ce film ne risquait pas d'obtenir la Palme d'Or, puisqu'il n'était pas à la compète officielle mais à La Quinzaine des Réalisateurs. Par contre, ce film a été le coup de cœur des Festivaliers 2010 dès le début du Festival (c'était le film d'ouverture de la Quinzaine) et il l'est resté jusqu'au bout et ce, même parmi les spectateurs ne portant qu'un intérêt mitigé à la musique, a fortiori quand il s'agit de rumba Zaïroise ! "Benda Bilili !" est un documentaire sur le groupe Staff Benda Bilili, originaire de Kinshasa, en république démocratique du Congo, et composé majoritairement de paraplégiques. On suit cet orchestre depuis 2004 jusqu'à la tournée européenne de 2009 qui suivait la sortie de leur premier album "Très, très fort". Plein d'humour, ce documentaire n'embrasse pas que le côté musical du groupe, il s'intéresse à son environnement, à la pauvreté qui règne à kinshasa (le rêve de beaucoup : dormir sur un matelas !), aux enfants des rues. On s'attache vite à Ricky, le leader, à Coco, le guitariste, à Roger, le Jimi Hendrix de la guitare à une corde. Toutes celles et tous ceux qui ont aimé "Buena Vista Social Club" et/ou "I Feel Good" doivent aller voir "Benda Bilili !", ils s'y régaleront.
Partir des cartons des rues de Kinshasa pour arriver 5 ans et des galères plus tard aux Eurockéennes de Belfort. Tout ça avec une joie de vivre qui devrait en inspirer plus d'un. Rien d'autre à dire. Impossible de ne pas rester insensible à ce genre d'histoires que seuls le sport ou quelques formes d'arts peuvent offrir.