All Good Children a été nommé pour la Caméra d'Or et à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2010.
Après Crow stone, L'homme le plus beau du monde et European Award Winners, All Good Children est le quatrième film de la réalisatrice Alicia Duffy.
All Good Children reprend le thème de l'enfance, déjà abordé par Alicia Duffy dans ses courts métrages Crow stone et L'homme le plus beau du monde. La réalisatrice raconte d'ailleurs qu'elle adore "travailler avec des enfants" : "Je crois que pour beaucoup d’entre nous, l’enfance est une période terriblement viscérale. J’ai travaillé sur différents projets en lien avec des thématiques et des histoires d’adultes mais il semble que ce sont mes films sur l’enfance qui touchent le plus. Ce n’est pas un choix calculé ce sont plutôt ces sujets qui m’ont trouvée."
Le film All Good Children s'inspire du livre The Republic of Trees de Sam Taylor. C’est Lizzie Francke, une productrice britannique, qui a recommandé ce livre à Alicia Duffy. "Je souhaitais tout d’abord faire une adaptation de l’histoire de Taylor, mais au fur et à mesure de l’écriture je n’en ai conservé que la trame", explique la réalisatrice.
Il s'agit de la deuxième apparition sur grand écran pour Jack Gleeson, après avoir joué dans Batman Begins. Mais Jack Gleeson est aussi familier du petit écran puisqu'il a un rôle récurrent dans la série Le Trône de fer : Game of Thrones.
Imogen Jones tient ici son premier rôle au cinéma.
La réalisatrice confie que le tournage de All Good Children s'est fait de manière assez improvisée, abordant les scènes de différentes façons. "J’ai essayé de faire passer mes idées aux acteurs de manière instinctive et nous avons abordé les scènes de différentes manières. Les enfants m’ont énormément apporté par leur jeu, leur manière d’appréhender les personnages. Ils m’ont ouvert de nouvelles portes et capter leur imaginaire en action a sans doute été la partie la plus excitante du tournage."
"Visuellement, le point de vue clé est celui de ce jeune garçon, la manière dont les choses évoluent et s’intensifient pour lui : les sons, la lumière, les arbres, Bella, le château et la forêt relèvent du conte de fées pour Dara et son voyage loin de la bâtisse, de plus en plus profond dans les bois, s’apparente à une descente aux enfers", explique la réalisatrice d'All Good Children.