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Michel1664
19 abonnés
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4,0
Publiée le 20 juin 2023
Très bonne surprise que ne laissait pas transparaître cette affiche qui laisse plutôt penser à un film d’horreur bas de gamme ! Les acteurs sont bons et l’histoire touchante. Les habitants de cette îles sont ultra malsains surtout les 2 hommes, la pauvre victime nous rend empathique et son amie insensible et lâche est assez méprisable … La fin sous forme de vengeance sanguinolente est jouissive. Vraiment sympa.
Ca commence comme un polar, ça part vers le drame social avant de glisser vers le thrille ret l'horreur... Première force du film la parfaite adéquation entre les genres avec un montage maitrisé entre les genres mais aussi avec les flash-backs. Les émotions font leur effet grâce aux interprètes vraiment tous excellents. L'amitié à sens unique et la lacheté sont les thèmes centraux du film. Le massacre est effectué d'un grand sang froid mais pour lequel le réalisateur a préparé le spectateur grâce à la première partie. Une déception reste la fin, on repousse encore à la manière hollywoodienne ; un too much déjà servit une fois avant et qui ne colle pas avec une première partie ancrée dans une certaine réalité. Ca reste néanmoins l'un des meilleurs films du genre de ces dernières 2-3 années.
Jang Cheol-Soo est un nouveau prodige d'un cinéma coréen qui n'en finit plus de prouver sa vitalité.Primé à Gérardmer en 2010,"Blood Island"est un film dérangeant(dans le bon sens du terme)qui traite de la lâcheté,de l'amitié féminine à sens unique,et in extenso dévoile les maux d'une société coréenne restée archaïque par certains aspects.L'ïle sert évidemment de cadre à un enfermement qu'il est impossible de fuir,et on pense beaucoup à "Délivrance" pour les scènes de violence corporelle(viol,incestes,coups...).L'interprète de Bok-Nam est épatante.D'abord victime écrasante des agissements des mâles du rocher,elle se rebelle ensuite avec une barbarie inouïe.A la fois,drame social,thriller horrifique et slasher sanglant,cet inédit accumule les séquences chocs et évocatrices d'un malaise étouffant.Les meurtres finaux sont l'occasion de laisser échapper une frustration trop longtemps contenue.Pour le spectacteur,c'est jouissif,d'autant que le message sur l'individualisme et l'égoïsme des êtres humains a rarement été aussi radical.Une petite pépite,très soignée visuellement et qui nous met face à nos contradictions.
Abordant sans concession ni tabou la condition de la femme, le film de Jang Cheol-soo bascule lentement mais surement dans l'horreur jusqu'à une scène de rupture terrible qui place le spectateur devant sa moralité douteuse (fallait-il vraiment souhaiter une telle rébellion ?).
Un film absolument insupportable dans son histoire et dans l'humiliation qu'il procure. Le héros n'est finalement pas celui qu'on croit et la souffrance est si palpable qu'elle en devient gênante. Le film se scinde alors en deux pour laisser place à une vengeance quasi aveugle et ultra gore pour celle qui ne mérite pas ce qui lui arrive. Dommage que l'acte final ne se termine pas par la fuite en bateau, la dernière scène en commissariat étant, selon moi, de trop et n'apporte rien au tout, sauf l'affaiblir. Un film puissant...
La jaquette laisse présager un film gore un peu crétin, il n'en est rien. Blood Island est un film très dure par sa violence autant psychologique que matériel. Le film d'une rare violence nous plonge totalement en enfer. La force du film tient dans sa brillante mise en scène. Nous ressentons les espoirs et les tourment du personnage principale. Les acteurs sont surprenants, le jeu de certains va même jusqu'à la performance. Blood Island est un chef d'oeuvre coréen. note : 9,5/10
« Blood Island » (retitrage putassier de « Bedevilled ») est à la fois un film d’horreur et une peinture sociale. Le film traite des violences et du machisme dont sont victimes les femmes coréennes, que ce soit à la ville où à la campagne. Les auteurs créent un contraste entre la beauté paradisiaque de l’île ou se déroule l’action et le sort tragique de l’héroïne, tout cela pour mieux faire ressortir le sordide des situations. Le cinéma coréen faisant rarement dans le demi mesure, la fin est un déferlement de violence incroyablement gore, la jeune héroïne prenant une revanche bien mérité sur ses tortionnaires. Une œuvre forte et marquante.
A force de découvrir de telles merveilles, je vais bientôt être persuadé que le cinéma Sud-Coréen est tout simplement excellent ! Débarquant le plus souvent sous forme de Direct-to-DVD (comme ici), de magnifiques trouvailles cinématographiques nous sont dévoilées ; « Blood Island » est la dernière de ces perles rares dont j’ai bu humé et gouté l’exquise saveur. Ce pur drame, extrêmement poignant et violent, se délecte tendrement. Un réalisateur et un casting inconnu, une intrigue très basique au premier-abord, un budget limité … qui aurait cru qu’un tel film abritait d’aussi puissantes qualités ! Ce qui frappe, c’est surtout la beauté abyssale et crue de cette œuvre décomplexée, traitant de sujets délicats tels que les violences conjugales, les sévices moraux et physiques, l’inceste. Le film est éthiquement dur et visuellement très gore, et les âmes sensibles n’y trouveront pas vraiment leurs comptes. Pourtant, cette histoire ambiguë d’amitié, de haine et de peurs primaires reflète tristement une réalité contemporaine certaine. « Blood Island » enchante autant que révolte et révulse, et sait se faire aussi poétique et délicat qu’étouffant et choc. Les personnages principaux sont extrêmement réussis, tout particulièrement Bok-Nam et Hae-Won, amies d’enfance aux personnalités et destins contraires. La violence est le sujet phare du film, aussi emplie de tristesse et de folie. Lâcheté, amour, mépris, désirs et angoisses s’y mélangent avec fascination. Le jeu des acteurs est exemplaire et la mise en scène est visuellement très aboutie. L’intrigue soulève une réflexion critique autours du traditionalisme de certaines familles et villages asiatiques (ici celles de la sordide île où se déroule l’action). « Blood Island » se conclue dans une véritable boucherie pulsionnelle, une catharsis de violence primaire qui fait terriblement froid au dos. Au final, on ressort étourdi et ébranlé par ce délicieux mélange de férocité et de sensibilité. Émerveillés aussi.
"Blood Island" raconte l’histoire de Hae-won, une employée de banque à qui son boss ordonne d’aller se mettre au vert. Elle embarque donc pour un séjour sur l’île de son enfance. Sur place, elle retrouve Bok-nam, son amie d’alors. Celle-ci l’accueille chaleureusement, malgré le fait que Hae-won n’a jamais répondu à une seule de ses nombreuses lettres. Une hospitalité qui compense la froideur avec laquelle les autres insulaires accueillent cette arrivée. La dizaine de personnes qui peuplent cette île se répartit entre des hommes stupides, violents et dominateurs –ou séniles- et des femmes stupides, violentes et soumises aux hommes. Bok-nam devient alors le personnage central du récit. Moquée, rouée de coups, violée, elle encaisse, en bon archétype de la mère sacrificielle qu’elle est. Mais le jour où sa fille semble menacée à son tour, elle change son fusil d’épaule. Ou plutôt, sa serpe de main. Voilà comment Jang Cheol-soo, construit sa métaphore de la Corée du Sud d’aujourd’hui. De sa société machiste où subsistent des réflexes archaïques. Et c’est dans une explosion de violence aux soubresauts féministes qu’il décapite cette galerie de barbares. Il faut cependant attendre le dernier tiers du film pour assister à cette entreprise de vengeance qui réjouira les amateurs de cinéma de genre. Cette dernière partie aurait pu gagner en force si le réalisateur avait mieux géré la montée en tension. En s’économisant, par exemple, sur les scènes décrivant la vie sur l’île. Et en s’interdisant toute langueur. Malgré tout, Blood Island reste hautement recommandable et s’impose comme un nouvel exemple d’un cinéma coréen audacieux. Critique complète sur mon blog : http://klapzoomhue.blogspot.com
"Blood Island" est bel et bien le nouveau choc "Coréen" de 2010. Attention âmes sensibles s'abstenir ! Le film a des répercutions sérieuses sur le plan psychologique. Ne cherchez pas le "Slasher" décérébré et "Fun" comme l'affiche pourrait aussi le laisser présager. "Blood Island" nous plonge plutôt dans un drame humain tétanisant et crispant, d'une violence insoutenable pendant 1h30 pour finir dans un bain sang (Vengeresque et salvateur !) durant la dernière demi heure. Les sévices subit par l'héroïne principale (Morale, physique et même sexuel) sont sans concessions et à la limite du supportable. Comme à l'accoutumé avec les films "Coréen" (Qui démontre une fois de plus un savoir faire certain), la réalisation reste à la fois sobre et soignée (Avec une ambiance très mélancolique) et les acteurs sont tous impeccables (L'actrice "Young-Hee Seo" est stupéfiante dans le rôle de la victime et mériterait presque un "Oscar"). "Blood Island" est un traumatisme dont on ne ressort pas indemne rappelant quelque peu le "Martyrs" de "Pascal Augier". Le genre d'oeuvre difficile d'accès mais diablement efficace dont la seule et unique vision suffit à nous laisser une impression de malaise psychologique assez malsain. Ouai ! Ben ma vie n'est pas si mal que ça finalement ! C'est un peu se que l'on ressent à la vue de ce "Thriller" pire sous bien des aspects qu'un film d'horreur traditionnel. Une nouvelle claque typique en provenance de "Corée du Sud" en attendant "J'ai rencontré le Diable" le prochain film de "Kim Jee-Woon" qui s'annonce également très prometteur. J'en ai encore la chair de poule !
Une fois de plus un très beau film sud-coréen, qui confirme mon idée selon laquelle la Corée du Sud est le pays qui produit les meilleurs films asiatiques. Le film est sorti en Blu-Ray/DVD en France, sans passer par la case "Cinéma" (on se demande pourquoi, trop profond peut-être...) La critique a pourtant encensé ce long métrage, à juste titre. Il a d'ailleurs gagné le grand prix du film fantastique 2011 à Gerardmer. Pourtant, on ne peut pas parler de film fantastique, étant donné qu'il n'y a rien de surnaturel là-dedans. On ne peut même pas parler de film d'horreur / d'épouvante étant donné qu'il ne vise pas à foutre la trouille. Ici, nous avons plutôt affaire à un film de vengeance. Pour le comparer avec "J'ai rencontré le diable" (autre sublime film de vengeance sud-coréen), je dirais que là où "J'ai rencontré le diable" se concentrait sur la vengeance en elle-même tout du long sur une personne en particulier, ici "Blood Island" s'attarde beaucoup plus sur les causes de la vengeance, ce qui nous donne un film dramatique pendant environ 1h15 avant que la folie ne prenne le dessus et que la vengeance soit "plurielle". De plus, le film traite de pas mal de sujets tabous en Corée, telle que l'homosexualité féminine ou encore la soumission des femmes envers les hommes, et en fait un film assez féministe. Cependant, âmes sensibles s'abstenir, car bien que la violence physique n'arrive qu'à la fin (et quelle violence!), les thèmes et les propos abordés dans la partie "soft" du films sont assez crus et dérangeants. Le film est d'ailleurs déconseillé aux moins de 16 ans, et c'est pas pour rien. Sinon, les acteurs sont très bons, et les images sont sublimes. Pour conclure, je me questionne une nouvelle fois sur l'utilité de traduire un titre original anglais en... anglais! Ils nous avaient déjà fait le coup avec "The Yellow Sea" (La mer jaune) traduit en "The murderer" (Le meurtrier), titre vraiment très mal trouvé et qui ne résume en rien le contenu du film.Ici, "Bedevilled" (tourmentée) me semble quand même beaucoup plus convenir au film que "Blood Island" (Ile sanglante) qui, une fois de plus provoque une attente chez le spectateur qui ne correspond pas du tout avec le sujet traité.
Un bon film d’horreur intéressant. Proche du genre de la trilogie de la vengeance de Park Chan Wook, et à la fois de Kill bill pour ses meurtres stylisés, et sa thématique portée autour de la vengeance. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 3/5
Ce slasher insulaire à la réalisation soignée prend le temps de décrire le contexte cruel et misogyne qui fera violemment "péter les plombs" à l'une des protagonistes. Le film parvient à être émouvant et l'on peut comprendre le déchainement de violence de la femme méprisée, battue et constamment humiliée, qui préfère noyer sa souffrance dans un flot sanglant (mais a t-elle vraiment le choix?). Le meurtre devient son mode d'émancipation. Le film dénonce à sa (violente) manière, typiquement coréenne, la passivité et la complicité d'une partie de la société face à la brutalité. Du gore humaniste? Féministe, en tout cas. Les derniers plans, beaux et sensibles, arrivent à nous émouvoir après le déferlement d'ultra-violence. Le cinéma coréen a encore frappé fort!