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benoitG80
3 434 abonnés
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2,0
Publiée le 6 octobre 2011
"Le Skylab" donne exactement l'impression de visionner une vidéo de vacances d'un voisin ou d'un ami (qui lui s'amuse !!) en s'ennuyant très fermement ! Les dialogues ne font pas mouche, la situation n'évolue pas, le rythme est très linéaire... On attend, on attend, et puis rien ! Et toute la salle s'ennuie ! Il ne suffit pas de réunir une sympathique famille nombreuse autour d'une table en Bretagne pour faire un film... Certes, Julie Delpy aura pris plaisir à remettre en scène ses souvenirs personnels et en donnera aussi à ceux qui s'y retrouveront mais les autres ? Ceux qui ne s'identifieront pas à ce repas de famille... Il aurait fallu y penser... D'ailleurs, on se surprend soudain à s'intéresser quand même à cette histoire lorsque bien tardivement, la politique s'en mêle. Alors tout à coup, les répliques fusent, les personnages deviennent vivants et le spectateur a de quoi se mettre sous la dent, enfin ! De même, avec la scène très drôle où Aure Atika est surprise par son beau-frère la nuit ! En multipliant ce genre de moments cocasses, on imagine vite quel film aurait pu devenir "Le Skylab" ! Peut-être un véritable OVNI qui aurait bien porté son nom... Qui sait ? Au lieu de ce film bien trop gentillet auquel les bons moments, la bonne ambiance sont des éléments un peu maigres qui nous laissent vite sur notre faim !
"Le Skylab" est une comédie nostalgique qui se veut sans chichi et elle brille par son naturel et celui de ses comédiens. Un moment simple comme un week-end en famille.
Quelle déception que cette chronique douce amère , sur une famille lors d'une partie de campagne ,blablateur et surané ; les acteurs restent néanmoins excellents .
14 034 abonnés
12 481 critiques
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2,5
Publiée le 12 juin 2015
Souvenez-vous de l'ètè 1979, de ce « Skylab » qui pouvait tomber dans l'Ouest de la France quand bon lui semblait! Un satellite qui semble dèrègler l'atmosphère de ce nouveau film de Julie Delpy avec de la pluie et du soleil, mais aussi avec du rire et des souvenirs! On y parle de tout et de rien, du "Tambour" de Volker Schlöndorff et du "Apocalypse Now" de Francis Ford Coppola! En revanche, quand ça parle politique, ça dègènère, comme souvent! Casting classieux avec une brochette d'acteurs confirmès (Eric Elmosnino, Denis Mènochet, Noèmie Lvovsky et son « Bambino ») et deux immenses actrices du cinèma français (Bernadette Lafont et Emmanuelle Riva). Dommage que la gamine qui incarne Karin Viard adulte (Viard est juste agaçante dans la scène du train) ne soit pas très attachante et que Sophie Quinton soit sous-exploitèe! Un film solaire, nè d'une rèalitè (l'ètè 79), avec des souvenirs autobiographiques et des personnages plus ou moins crèès par Delpy! Mais aussi avec cette sensation d'ètè en ètant enfant! C'ètait le temps où l'on s'asseyait sur des banquettes en skaï qui vous brûlaient les fesses ou d'avoir les cheveux plein de sel à cause de l'eau de mer! Le passage le plus rèussi du film restera la sèquence du slow de Gilbert O'Sullivan, « Alone Again » où la jeune Albertine tombe amoureuse pour la première fois...
LES BABAS COOL. 2 days in Bretagne pour Julie Delpy et ses souvenirs d'enfance. C'était aussi mon époque, mais son film ne m'a pas touché. Trop de personnages qu'on n'a pas le temps d'apprécié, et trop de blabla comme dirait Princesse Erika. J'ai juste adoré Vincent Lacoste une nouvelle fois.
Une chronique familiale tendre et attachante mais minée par pas mal de longueurs qui dépeint avec justesse mais sans éclats, la France de la fin des 70´s.
Un joli petit film léger et sans prétention, qui rappelle certaines comédies « de plage » des années 80’… On sourit devant cette famille qui se prend la tête le temps d’un week end, sans jamais se départir de sa bonne humeur et sans jamais remettre en cause l’amour qu’ils se portent les uns aux autres malgré les coups de gueules. Mais on s’ennuie aussi un peu devant l’inconsistance de certaines scènes et l’accumulation de « personnages » qui donne des allures de cirque à cette réunion familiale et enlève de la crédibilité à l’ensemble, au risque de faire décrocher le spectateur.
Julie Delpy,avec son "Skylab" se lance sur les traces de la comédie humaine à l'italienne des années 70,mais avec beaucoup moins de bonheur.N'est pas Ettore Scola qui veut...Pourtant,cette chronique familiale contant des vacances d'été en Bretagne en 1979 est dans l'ensemble chaleureuse,vivante,pêchue.On retrouve clairement les dialogues incisifs et la joie de vivre d'une Julie Delpy,qui ne sait être autre que sincère et entière.Albertini,c'est elle lorsqu'elle avait 11 ans.Cette famille nombreuse et dépareillée,c'est la sienne!Son propre père,Albert Delpy,joue le rôle du tonton zinzin.Parmi la galerie de personnages pittoresques que tout le monde a connu,on a le cousin qui se prend pour James Dean,le papa bohème,la tante rigide ou la matriarche dirigiste.Le problème,c'est que Delpy se vautre dans tous les clichés possibles et imaginables,même si la nostalgie fonctionne à plein en ce qui concerne les vêtements,les coiffures,les accessoires ou même les débats socio-politiques.La caricature n'est jamais dépassée,et plus grave il y a un réel manque de contenu,l'essoufflement étant particulièrement visible dans la dernière demi-heure.Sympatoche.
Bien que sympathique, le film narre une ixième histoire avec ses relations familiales et leur tension. Les scènes ne dépassent souvent pas l'anecdotique et l'action se déroulant en 1979 aurait très bien pu être transposée aujourd'hui, sans réel changement (l'autorité parentale ayant tout de même évolué). Une oeuvre aux enjeux à peine esquissés et au potentiel peu exploité. Dommage.
très anecdotique. on se demande vraiment ce que vient faire l'histoire avec Karin Viard du début, sinon peut être pour prouver que l'éducation qu'elle a reçue a contribué à faire d'elle une emm.... de première qui fait passer son propre plaisir avant tout quitte à déranger tout un wagon. en déhors de ça, les traits sont caricaturaux, ça peut être sympa un moment, mais quelquefois ça confine à la bêtise....quel ado de 16 ans aurait osé se balader avec un mange disque à la plage en 79 ? pour le reste, c'est la vie de famille, les disputes, les passions, et un peu l'ennui...de ce qu'on vit ou a vécu chez soi. autant aller voir autre chose alors !
C'est un week end en famille (nombreuse) pour fêter l'anniversaire d'une mamie (Bernadette Lafont); cependant qu'un satellite, le skylab, comme une métaphore, menace de s'écraser sur la Terre. Ça se passe en 1979 et c'est une réunion de famille très vivante -c'est le moins qu'on puisse dire- et sur un mode volontiers nostalgique que filme Julie Delpy, vue parfois à travers le regard d'une gamine de onze ans qui pourrait être la réalisatrice. A vrai dire, l'éventail de personnages est si large que chacun peut se retrouver dans la société qu'elle met en scène. Il faut reconnaitre à Julie Delpy un franc-parler, une façon de mettre les pieds dans le plat avec une trivialité assumée. Elle-même forme avec Eric Elmosnino un couple de théatreux gauchistes et larges d'esprit se querellant vonlontiers avec des beaufs, au propre comme au figuré, très droitiers. Le portrait de famille tourne d'ailleurs souvent à l'aigre. C'est malheureusement trop caricatural pour faire mouche à tous les coups et les personnages de Julie Delpy sont ébauchés à gros traits. En d'autre moments, ses souvenirs sont tellement anecdotiques et étirés qu'ils n'intéressent et ne touchent sans doute que la cinéaste. Il est rare que de ces réminiscences Julie Delpy produisent des moments ou des instants sensibles. Elle brasse sans doute trop de personnages et trop de souvenirs en même temps.