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Un visiteur
2,5
Publiée le 8 octobre 2011
Les films à caractère autobiographique, qui sont légion dans le cinéma français depuis la fin des annnées 70, sont souvent épouvantables (ton mielleux, reconstitution caricaturale d'une époque, fond musical intense, le tout relevé d'un peu de pathos). Ici , fort heureusement, le film est direct,simple et on a juste ressorti quelques vétements bien pouilleux de l 'époque et le remarquable tube de P Hernandez "Born to be alive". Pas d'introspection psychologique non plus mais le retracement d'une journée particulière, cellle des premières régles: "Born to be a woman". Le résultat est correct, sans plus : les acteurs n ont pas de pression et déroulent chacun leur role dans leur registre habituel, seule Noémie Llovsky, décidèment remarquable, compose un personnage aux antipodes d'elle même. Les scènes de repas sont plutot fastidieuses et on n atteint meme pas le naturalisme des premiers films de Pascal Thomas. On est loin de l extraordinaire couple Albert Delpy Marie Pillet de "two days in paris" , alors dans leur propre rôle.
Un film qui retrace des vacances de famille en Bretagne. Rien d'exceptionnel. J'ai constaté quelques détails bizarres : la gare de Saint-Malo n'est pas un terminus dans le film, le bouton d'herpès qui disparaît puis réapparaît, j'ai un doute sur la mode des années 70....
Un peu décevant après "Two days in Paris" mais "Too Drunk to Fuck" des Dead Kennedys et "Born to be alive" de Patrick Hernandez restent des Classiques. Dommage pour l'anachronisme car "Too Drunk to fuck" est sorti en 1981 et "Le skylab" se passe en 1979
Quelle déception que ce film moi qui suis très intéressé par le parcours de Julie Delpy... Elle n'est pas Claude Sautet ni Pascal Thomas et ces scènes de famille et ces personnages nous ennuient, le film n'en finit plus de finir, même le skylab ne tombera pas sur la bretagne et on le comprend. Je préfère, de lion, la Julie Delpy de "la comtesse".
Un film qui a le doux parfum de la nostalgie, monté comme un bon vieux film familial tourné au caméscope. Le problème de ces bons vieux films de famille, c'est qu'au bout d'un certain temps on finit par s'en lasser, à l'image de cette interminable scène du déjeuner. De plus certaines scènes tragiico - pathétiques n'apportent absolument rien, et révèlent plutôt une certaine tendance de la réalisatrice à remettre au gout du jour de bons gros clichés.
Dans le style "chronique d’une famille nombreuse" c'est plutôt original dans le sens où toute la famille ne règle pas ses comptes en un week-end et où l'on nous sort pas le cocktail "Jean a toujours été le préféré de papa, Joseph le malaimé et je suis la fille de l'ancien amant de maman qui se révèle être tonton André". Donc ça c’est plutôt un bon point. Après le vrai problème c’est que le film ne va pas au bout de grand chose. En gros on a l’impression d’une longue introduction avec présentation des personnages et … terminé : rideau, générique, par ici la sortie. Vers la fin on croit quand même que ça va péter parce qu’on nous sert tout de même une bonne brochette de névrosés, mais non. Ca part juste en vrille sur la politique de manière assez bidon d’ailleurs et puis dans une autre scène un brin plus glauque au bout de laquelle on n’ira pas non plus. Bref, du coup on reste quand même sur sa faim, sans parler de la fin qui pour faire simple est assez catastrophique. C’est dommage parce qu’à côté de ça le film offre des moments très réussis et parfaitement justes dans leur tendresse et leur cruauté.
Bon j'aime bien ces film sur les réunions de famille un peu rétro, donc en principe j'étais client mais là je suis resté un peu sur ma faim. Quelques échanges cocasses et puis le train train pour saint malo. çà pédale un peu dans le petit suisse du même nom..
J'attendais beaucoup de ce film que je me suis procuré en DVD : a priori il évoquait une période que j'ai bien connue (la fin des années 70), et la bande-annonce donnait assez envie... Mais quelle déception... Si la déco et les fringues sont très bien rendues, s'il y a quelques clichés qui sont bien rendus (un peu comme dans le film "camping"), tout est gâché par des personnages bien trop excessifs et des tas d'invraisemblances, à commencer par le "parler cru" (pour ne pas dire la collection d'horreurs pipi/caca) des personnages : Qui peut croire que dans une famille bretonne, à la fin des années 70, une fille de 11 ans arrive le matin en criant à la cantonade qu'elle a enfin ses règles ? Entre le papi qui fait une tentative de suicide, l'ancien para qui la nuit tente d'agresser sexuellement la femme de son cousin (qui dort à côté), on y croit vachement, et surtout c'était des scènes super nécessaires pour restituer l'époque... Bref, un beau gâchis, d'autant plus que certains acteurs sont des pointures (Bernadette Lafont, Valérie Bonneton). Mes années 70 à moi n'avaient rien à voir avec cet étalage de névroses artificielles... et si vraiment Julie Delpy a connu ça à la fin des années 70 (ce dont je doute), on comprend mieux son envie de s'exiler aux States, mais qu'elle n'en fasse pas une généralité qu'elle nous inflige par la suite.
Ce film contient beaucoup de longueurs… Ne cherchez pas l’histoire, il n’y en a pas vraiment, une atmosphère certes bien installée au début mais les minutes passant, on ne se sent jamais vraiment concerné ou si peu. Bref, les souvenirs des autres, ça a parfois un côté lourd, déplaisant à voir et à entendre ; reste, ici et là, quelques scènes sympathiques… J’ai tout de même aimé le naturel des enfants, le très talentueux Elmosnino et le jeune acteur Vincent Lacoste. Mais bon, le film/Skylab se crashe, bon enfant, tout seul dans la verte prairie… Et au final, tout le monde s’en tamponne royalement le coquillard.