Avis sur Le Skylab

Si d'aventure vous vous demandiez comment naissent les bobos, remerciez donc Julie Delpy pour son Skylab qui, à défaut d'être un bon film, à au moins le mérite de répondre à cette question!

Car c'est bien là que se trouve toute la particularité de cette espèce sociale si rare mais tellement envahissante dans notre quotidien à tous, leur capacité à pervertir tout ce qui pourrait un tant soit peu émouvoir si seulement ces derniers ne confondaient pas sensibilité et sensiblerie.

Ainsi donc Delpy passe en revue (avec une rigueur quasi militaire, gros paradoxe, de peur sans doute d'être prise en défaut d'authenticité!) une multitude de souvenirs largement revisités à l'aune de sa prétention morale "gôchisante", sur fond de féminisme made in Cosmopolitain oscillant entre le grotesque et le franchement pathétique tout en s'évertuant bien évidemment à banaliser les vices inhérents à sa condition de privilégier sous peine d'être relégué au statut de beauf rampant à quatre pattes la bite à l'air (statut peu enviable même dans l'univers de Julie Delpy où les petites filles de 11 ans lorgnant sur l'attribut d'un ado sur une plage nudiste aux cotés de sa mère à la touffe Amazonienne semble tout à fait normal!

Du coup la prochaine fois que vous assisterez à l'incivilité d'une pouffiasse embourgeoisée persuadée qu'exiger "gentiment" que les gens se plient à sa volonté est normal, repensez donc à ce Skylab et mettez lui une grande baffe dans la gueule, vous savez désormais qu'elle le mérite!

Pas grand chose d'intéressant à retenir de ce long métrage. Julie Delpy nous avait pourtant habitué à bien mieux. On se fait chier royalement. [

Vous avez de bien jolis souvenirs madame Delpy. Il aurait été dommage de ne pas en faire profiter les populations esbaubies. J'ajoute une demie étoile pour la maquilleuse qui a taillé la fausse barbe de la dame.

Le skylab ou le naufrage complet d'un film raté il en devient le 2éme coup de griffe de l'année après The Prodigies dans un tout autre genre ...
Un film qui pouvais être un bon divertissement familial sans prise de tête est un supplice a regarder jusqu'a la fin ! En effet il arrive a multiplier les fautes de gouts avec des acteurs qui joue presque tous faux aucun n'a le mérite de nous accrocher et pourtant c'est pas le nombre qui manque ! desservi en plus par une mise en scène et des dialogues ras des pâquerettes ! Que de scènes inutilement longues comme les 2 histoires a la père castor de la daurade et du doigt gelé pas drôle et pas du tout captivante , ou encore la scène de la boum avec le slow , mazette !! 3 somnifères a eux seuls . A fuir donc !

un bel exemple de ce qu'un "amateur" peut produire avec un budget de 326 euros et 14 heures de tournage . un film, rentabilisé dès sa première semaine de sortie, et déprogrammé le lendemain.
à voir (trois minutes), pour comprendre....

La bande annonce très mensongère donne l'impression d'une comédie mais, c'est plutôt à un film d'horreur que l'on assiste et on ressort la peur au ventre de croiser un jour au coin d'une rue ou dans un train l'un de ces horribles personnages : que ce soit l'ancien militaire facho sa baladant la nuit dans la maison le sexe à l'air puis se livrant à des attouchements sur la femme de son frère, l'ado de 17 ans tête à claques qui planque son paquet de clopes dans le slip ou, le couple Elmosnino/Delpy intermittents anars soignant l'éducation de leur fille de 11 ans qui à force d'entendre des récits salaces se vante à table devant toute la famille d'avoir ses règles... Seul personnage attachant mais trop peu présent : Albert Delpy dans le rôle du vieux tonton qui perd la boule.

quel ennui ! J'ai regretté d'être allé accompagné, j'aurai volontiers quitté la salle...

Film ennuyeux à souhait, aucune intrigue qui mérite qu'on puisse s'y épencher, des dialogues totalement non en rapport avec ceux de l'époque, des allusions sexuelles de mauvais goût, d'ailleurs le film devrait être interdit avant un certain âge, des clichés à la pelle. Seul l'oncle Hubert à réussi à me faire rester jusqu'à la fin.

Une daube parfaite et ridicule qui voudrait lorgner du coté de Sautet mais qui n'arrive meme pas au niveau des films de familles amateurs. A fuir.

Porté par une critique coupablement indulgente, on a la désagréable impression devant l'interminable projection de ce (très) long métrage d'etre dans une ces soirées cauchemar ou vos amis vous projettent d'interminables photos souvenirs de leurs récentes vacances.
Totalement poussif et prévisible, proposant des personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres, le film trimballe, cerise sur un gateau déjà bien indigeste, un arrière gout rance sur les sacro saintes valeurs de la famille (L'épilogue est à ce titre assez détestable)

A éviter.

Julie Delpy, moi, à la base, j'aime bien. Enfin j'aimais bien jusqu'à ce qu'elle fasse... ça. Franchement, j'ai rien contre les films qui se passent en famille, les films nostalgiques ou les films un peu autobiographiques. Dans ce registre, par exemple, j'avais adoré "C.R.A.Z.Y." et "Le dernier jour du reste de ta vie" même si ces deux films sont très éloignés de la démarche et de l'atmosphère de ce "Skylab". C'est vrai qu'avec sa démarche « je filme de longs moments de vérité », on est plus proches des récents "Petits mouchoirs" de Canet... Mais là encore, sans avoir adoré ce dernier film, je n'avais pas détesté. Bref, c'est vous dire si je n'avais AUCUNE raison d'être réfractaire à ce film. Je partais clairement dans les meilleures dispositions qui soient, et pourtant... Au bout de dix minutes j'étais déjà déconfis, et au bout d'une heure je n'avais plus que deux mots en tête : « AU SECOURS ! » Mais qu'est-ce que c'est moche la nostalgie chez Julie Delpy ! Que ce soit un film sur du blablatage de potes ou de famille, je n'en suis pas fan c'est vrai, mais passe encore... Mais à condition encore qu'il y ait de la vie dans ces dialogues ! Ce film, c'est de la charcuterie à ce niveau : c'est cisaillé comme jamais ; il n'y a aucune spontanéité, tout s'enchaîne sèchement, sans aucune fluidité. Chacun attend que l'autre ait fini sa phrase pour sortir la sienne, déjà minutieusement préparée, et récitée comme une dissertation. Alors, je dis pas, les acteurs y donnent la forme, mais chaque phrase est pensée pour être un catalogue de ce qu'étaient les années 70. Ces échanges, c'est plus une copie d'Histoire où s'enchaînent les informations concernant l'époque dans laquelle ils se trouvent plutôt qu'un véritable échange humain. Et vas-y que je parle des trains de l'époque, des mobylettes de l'époque, des chanteurs de l'époque, des guerres de l'époque, des mœurs de l'époque, etc... Tout sonne faux : c'est une horreur. Mais le pire, c'est que le film n'entend se reposer que là-dessus ! C'est-à-dire qu'il n'y a absolument AUCUNE intrigue. Enfin, à moins que la question qui consiste à savoir si tante Michelle va reprendre de l'agneau est une intrigue en soi ! Parce qu'à par ça c'est « je mange, je parle, je mange » : « Il va comment ton gamin ? Comment il va oncle Hubert ? Tu veux encore un peu d'agneau ? Quelqu'un veut du vin ? Mince il pleut ! Qui n'a pas fini son agneau ? » Non mais STOOOOOOOOOOP quoi ! Elle pouvait pas faire en sorte qu'un couple s'engueule ? Qu'un vieux secret de famille ressurgisse ? Qu'un serial killer déboule et massacre ces gamins horripilants ? Dix minutes, le temps d’accrocher les vieux, je veux bien encore... Mais trente minutes puis une heure sans rien qui se passe : non mais merde quoi !!! Juste tes vieux dialogues moisis inspirés de tes manuels de Terminale L, c’est tout ce que tu as à nous proposer Julie ?! Non mais franchement, c’est du foutage de gueule ! Tout le film ne fait que se reposer et s'appuyer sur un artifice d'écriture d'une lourdeur colossale. Je ne suis pas contre l'artifice – bien au contraire – mais un artifice a pour fonction de donner « l'illusion de ». Là il n'y a aucune illusion. On voit tous les fils. On ne voit même que ça ! Ça veut se faire un cinéma spontané, un « cinéma pas pensé », au final ça fait « cinéma que pensé ». Un comble. Enfin bref, les vieux nostalgiques, ou les jeunes qui aiment penser comme des vieux, s’y retrouveront peut-être mais moi, avoir l'impression de corriger des copies du bac en regardant une pub pour les jambons Herta pendant deux heures, c’est vraiment pas ma tasse de thé...

Le pire est que ce film tente de se faire aimer. On passe un peu de temps avec les gens- il y en a de fachos, de gauchos, des vieux, des jeunes, des au milieu- et on se dit qu'on va finir par s'attacher à quelqu'un dans tout ça. Ce qui ne se passe jamais. Déployer un tel fatras de personnages et ne jamais parvenir à nous faire entrer en empathie avec eux est ce que récolte un certain cynisme de la narration. Et puis plus le temps passe (1 h 49 qui semblent très longues) et qu'arrive la fin ridicule (scène dans le tgv), on est sûrs de haïr ce film. En guise de dernier coup bas, un morceau des révérés Dead Kennedys qui donne envie de mépriser cette oeuvre indéfiniment. Familles, je vous hais vraiment.

A Eviter. Pas d'étude de caractère, sans ame ni émotion. La mayonnaise ne prend pas et l'ensemble n'atteint même pas le niveau d'une série télé. Dommage

Quelle déception, je m'attendais à un film drôle et attachant, je n'ai trouvé qu'un film lent et ennuyeux, plein de clichés bobos, avec des acteurs sans inspiration (heureusement les anciens relèvent le niveau ainsi qu'une Valérie Bonneton sous-employée - pourquoi aussi en avoir fait une bègue ? Je n'ai pas reconnu dans les grossièretés des adultes et allusions continues au sexe (devant les enfants, même les plus jeunes) l'atmosphère de la fin des années 70. Bref film à oublier et à ne surtout pas montrer aux enfants : un avertissement aurait été bienvenu. On se demande ce qui a pris au jury de lui décerner un prix au festival de San Sébastian.

Affligeant. D'un vide abyssal et même pas sympathique. La daurade et le requin: interminable. Combien de fois ai-je eu l'envie de crier: "coupez"? pas compté.