Quelle belle surprise ! Je ne m'attendais pas à cette qualité tant le film n'a jamais fait parler de lui à l'amateur de films d'horreur que je suis. Le scénario est captivant et la mise en scène est maîtrisée. Quant aux acteurs, ils sont très convaincants. Élément qui pêche souvent dans les films d'épouvante, et même dans les meilleurs.
Pas terrible en effet... La signification de mes 2 étoiles.
On comprend trop vite à mon goût qui fait quoi... spoiler: Si cette garce d' Alice n'avait pas été enfermée chez les tarés, dont elle fait partie, on lui aurait mis le meurtre de son père sur le dos aussi. C'est la seule "clé" pour débloquer l'film.[spoiler]
Je me suis bcp ennuyée... Le jeu d'acteurs est sans plus et trop d'incohérences. À vite oublier !
Alors l'histoire est très bien pensée, le suspense bien tenue et on est bien mené par le bout de notre nez. Mais que le temps peu paraître long a des moments. C'est dommage. La petite Alice est assez effrayante et on a bien reconnu la petite Brooke Shields a ses débuts, et c'est amusant.
Alice sweet Alice est un film plutôt réussi dans ce qu'il entreprend. En effet, le film maintient un certains suspense, empreinte quelques codes qui feront la gloire du slasher dans les années 80 et contient beaucoup de sous-textes. Pédophilie, religion, maladie mentale, ce sont les nombreux autres thèmes qui viennent enrichir une histoire qui, au début, peut paraître convenue . Un film qu'il faut voir.
Un film d'horreur seventies derangeant a souhait magnifique bien interpretees par une toute jeune actrice. Le film a une ambiance pesante, malsaine digne des plus grands giallo. Mefiez vous des apparences elles sont trompeuses, les tetes danges peuvent cacher le diable en eux.
« Alice, Sweet Alice » contient tous les éléments qui en font un bon petit film d'ambiance comme on les aime. On y rencontre tout d'abord une galerie de personnages atypiques tous plus ou moins délirants, des décors très diversifiés donnant au film une touche dynamique, ainsi qu’une bande-son incroyable composée principalement de morceaux de violons auxquels on a rajouté des chœurs d'enfants, et vous obtiendrez une musique très oppressante contribuant grandement à l'atmosphère pesante du film ! Autre point fort du long-métrage : il continue à rendre le spectateur incertain et suspicieux quant aux réelles motivations de tous les personnages. Et cela dure jusqu'au final du film, ô combien sanglant et déchirant. « Alice Sweet Alice » est donc un sympathique film d'horreur qui, malgré son âge avancé, n'a rien perdu de son impact.
Une mise en scène incroyable, avec une inventivité du cadrage à chaque plan, doublée d'une bande son très travaillée sur un scénario qui renverse tous les codes de l'époque. Les acteurs sont halucinés sur lesquels le réalisateur multiplie les gros plans déformants pour renforcer l'atmophère complètement gothique du film. Un film culte d'Alfred Sole, inmanquable pour les vrais cinéphiles, avec des caisses de références à tous les films du genre (psycho, etc.)
Certes, on ne peut pas parler vraiment de chef d’œuvre, mais, il s'agit d'une bonne petite série B d'horreur injustement oublié par la plupart des fans du genre. En tout cas, c'est déjà pas mal pour les années 70 où il n'y avait pas encore beaucoup de slashers de type Freddy ou Vendredi 13. Vous passerez un bon moment, même si vous le trouverez peut-être plus proche du thriller que du film d'horreur à proprement parler.
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2,5
Publiée le 17 août 2019
Un slasher mèconnue des seventies avec des rebondissements pour le moins surprenants! Le cirè jaune avec la capuche qui va avec, le masque sorti tout droit d'un giallo du maître Argento, des meurtres sanglants commis avec un couteau de cuisine...Tous les ingrèdients du film d'horreur rèunis malgrè quelques longueurs! A chaque incident, on ne sait vraiment pas qui est à blâmer! Sujet ? Alice Spages! Age ? 12 ans! Bilan de santè ? Pulsions agressives refoulèes envers ses parents, sa soeur et sa tante cachèe sous l'indiffèrence! Cette Alice a le gènie de transformer de mauvaises actions en accidents! Attention dans ce film les morts ont leurs manies, ils ont parfois du mal à reposer en paix! On notera que c'est le premier rôle au cinèma de la jeune Brooke Shields qui joue ici la soeur de la diabolique Alice! Une ètrange petite fille qui porte le mal sur son visage et qui n'est peut-être pas celle que l'on croit! La prestation troublante de Paula E. Sheppard fait froid dans le dos! Il y a un adage qui dit que les parents croient connaître leurs enfants mais parfois ils se trompent totalement...
Sorti quelques années avant que le genre du slasher ne devienne réellement populaire aux USA, "Alice Sweet Alice" fait partie de ces films qui en contiennent des embryons. Ici, une petite fille est tuée lors de sa communion par un assassin masqué, et sa sœur au caractère trouble est soupçonnée du meurtre. Le film se révèle assez inégal. On note quelques originalités, telles que les séquences de meurtres parfois inspirées de Hitchcock (montage visuel et sonore évoquant "Psycho"), le choix de révéler l'identité du tueur au début du dernier acte, ou la critique des institutions religieuse, plutôt osée. Mais à côté, les acteurs sont moyens, l'image assez laide, et le scénario confus. A l'image du personnage d'Alice, troublant à souhait mais finalement très peu exploité par l'intrigue. Dommage...
Thriller horrifique plutôt bien fichu pour l'époque ! On ose nous montrer ce qu'on ne saurait voir, jusqu'à la fin de l'intrigue, tout aussi surprenante. Ambiance assurée !
Avant Halloween, il y avait Alice sweet alice, qui malgré son scénario tordu et parfois confus a su imposer un style visuel sans précédent, et inspirer de nombreux slashers.
J'ai trouvé ce film complètement loupé. Je pense que le parallèle intéressant à faire est avec celui d'Halloween de Carpenter. C'est fou de voir comment deux films avec beaucoup de points communs (tueur masqué ; tueur qui s'en prend dans une petite ville ; même époque) peuvent être complètement différents. Enfin, disons que Carpenter est un très bon réalisateur, et que celui d'Alice sweet alice dont j'ai oublié le nom n'a aucun talent pour faire ressentir à quelque moment dans son film une certaine tension. En plus j'ai trouvé ça moche, c'est moche et terne, Halloween ne donne pas cette impression. Alice sweet alice on dirait un vague téléfilm qui passerait sur une vague chaine de la TNT ou du cable un soir d'Halloween parce qu'on a trouvé que ça à mettre. Bref, un film d'horreur complètement dispensable.
Un film méconnu ressorti en DVD par la revue Mad Movies. Une petite perle en vérité qui ouvre la voie aux slashers des années 80 la brutalité en moins. Le film sous une trame classique s’avère être une charge assez virulente de l’institution ecclésiastique. La bonne d’un trio de prêtres s’est amourachée du plus jeune d’entre eux et supporte mal de le voir convoler avec une jeune et belle divorcée. S’ensuit une série de meurtres quand celui-ci commettra la faute impardonnable de donner en cadeau à sa promise la croix qu’elle lui avait offerte. Munie d’un masque (Mike Myers nous voilà !) elle entame sa série de meurtres punitifs. La prestation de Lilian Roth ancienne vedette des années 30 est convaincante ainsi que celle de Paula Sheppard en chipie faussement accusée (elle a une ressemblance troublante avec Theresa Russel). Avec le recul on comprend mieux que ce soit « La nuit des masques » sorti 3 ans plus tard qui ait révolutionné le genre lui donnant une seconde jeunesse. Carpenter joue plus volontiers avec nos nerfs nous plongeant carrément au cœur de l’action. Son tueur est l’incarnation directe du mal, tuant sans mobile. Enfin la bande son obsédante de Carpenter rythme les soubresauts affolés de notre cœur. Plein de petits détails qui font que « Alice, sweet Alice » quoique très réussi était sans doute trop sage à l’époque pour réveiller les spectateurs tout juste remis du choc que fut « L’exorciste ». A découvrir.