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conrad7893
305 abonnés
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2,5
Publiée le 25 mars 2012
Un amour impossible derrière les barreaux entre une cinéaste et un détenu une histoire vraie que j'ai trouvé belle par contre la réalisation est très mauvaise film très lent ennuyeux dommage pour la prestations des acteurs quelle jolie présence de l'actrice ronit elkatetz l'acteur est aussi charismatique avec son regard profond on ressent la difficulté de l'amour en prison et de la relation avec quelqu'un de l'extérieur
Malgré une histoire classique avec le sujet d’un amour impossible, la réalisatrice Brigitte Sy réussit à rendre le film beaucoup plus fort et intéressant qu’il ne devrait l’être. Le scénario est recherché, travaillé et l’histoire est parfaitement bien racontée. L’univers carcéral permet à la réalisatrice d’installer le ton et l’ambiance du film et ça fonctionne plutôt bien. Cet univers est d’ailleurs parfaitement bien décrit. Du côté de la réalisation, Brigitte Sy effectue un travail irréprochable. La mise en scène est sobre avec une ambiance sombre et oppressante. Le rythme lent du long-métrage permet également à la réalisatrice de renfoncer ces aspects là. Pour la distribution, c’est également un sans-faute. Carlo Brandt est parfait dans son interprétation, il est très juste. De même, Ronit Elkabetz est très convaincante. En clair, c’est un duo qui fonctionne très bien.
Bref, c’est un film très prenant, mais pas accessible à tous.
sans être grandiose ce film réussit à être extraordinaire... de sensibilité, de profondeur, de tous ces tremblements qui nous font vibrer à chaque parole, à chaque silence. Ronit Elkabetz porte le film de toute sa personnalité singulière et troublante... un moment d'une très grande intensité...
J'aurai aimé mieux aimer ce film, au pitch original et audacieux mais, hélas... L'aspect carcéral est documenté et bien traité mais l'histoire d'amour met du temps à démarrer et ne passionne pas vraiment. La regrettée Ronit Elkabetz fait ce qu'elle peut, elle ne manque pas de charme et de gouaille mais au bout d'un moment on a du mal à croire à son personnage. Et puis, l'actrice israélienne semble chercher ses marques dans ce film français... Sinon, Carlo Brandt et Noémie Lvovsky sont impeccables.
Le thème abordé est source d'inspiration et la réalisatrice arrive à ne pas sombrer dans des lourdeurs ou autres clichés et va plutôt dans la direction de la pudeur, de l'intimité avec une réalisation assez épurée mais non dénuée de beauté. Un amour naissant qui semble impossible mais qui prouve qu'il est inarrêtable traité avec brio.
Elles sont étranges quand on y pense ces « Mains libres ». A vrai dire à aucun moment je ne me suis vraiment passionné pour ce couple improbable, peut-être à cause de la grande sécheresse d'une mise en scène ne faisant clairement pas dans les chichis. Pourtant, que ce soit grâce à la prestation comme toujours remarquable de Ronit Elkabetz ou par ce contexte carcéral nous changeant pour le moins de la routine cinématographique, il finit par se dégager quelque chose de vraiment fort à l'écran, comme si, malgré notre difficulté à nous sentir totalement concerné par la relation entre ces deux personnages, le fait que cette dernière soit en définitive sans aucun cliché, sans aucune facilité également dans les concessions que chacun va devoir faire vis-à-vis de l'autre, finit par imposer un grand respect, et même, par moments, une certaine émotion, sans oublier une belle réflexion sur le cinéma documentaire et sa grande valeur dans le monde actuel... Du cinéma rugueux donc, pas forcément facile d'accès, mais qui saura sans doute se faire enrichissant pour ceux qui oseront s'y aventurer. Du beau cinéma.
Premier long métrage de la cinéaste Brigitte Sy Les mains libres est un film assez singulier. Il oscille sans arrêt entre documentaire et fiction. Le lieu, la prison, est propice à une ambiance étouffante et le huit-clos confère à l'ensemble quelque chose de très claustrophobe, surtout au début. Le rythme est lent, les images grises. Le tout s'emballe quand l'histoire d'amour forcement impossible prend corps dans ce décor et dans ces conditions. L'émotion monte alors crescendo au point de nous mettre une boule au ventre jusqu'à une scène finale de toute beauté. Pour y arriver on passe par des récits vécus par les personnages et rejoués par eux-même devant la caméra de la réalisatrice, et par des révélations dramatiques. Cela devient alors rapidement très émouvant. Ronit Elkabetz nous offre à nouveau une prestation sans faille et un formidable portrait de femme amoureuse. Après son rôle de mère courage dans le film de Pascal Elbé elle a (espérons) vraiment trouvé sa place dans le cinéma français. Face à elle Carlo Brandt, habitué aux rôles de méchants, incarne ici un truand tout en nuance, transi d'amour. Une très belle interprétation, le couple fonctionne parfaitement. On retrouve également l'actrice-réalisatrice Noémie Lvovsky toujours aussi épatante même si moins excitée que d'habitude. Un premier film qui peut paraitre un peu sec, un peu austère, un peu trop théâtral aussi. Mais une mise en scène sobre nous offre des personnages atypiques plein de pudeur, d'espoir et de vie, au service d'une histoire (vraie) poignante. Tout cela transcendé par de grands acteurs totalement imprégnés et concernés. Au final un excellent moment plein de rage contenu et d'émotion. Pas facile d'accès mais passionnant si on s'y laisse prendre.
Brigitte Sy, comédienne , en particulier dans de nombreux films de Philippe Garrel et mère de Louis Garrel, réalise ici son premier long métrage. Sujet casse gueule : Barbara, une réalisatrice qui travaille depuis longtemps en milieu carcéral, tombe amoureuse d'un prisonnier et se met ainsi en danger. Servie par Ronit Elkabetz, toujours aussi juste, par le comédien suisse Carlo Brant et par Noémie Lvovsky, Brigitte Sy s'en sort bien, surtout dans la 2ème moitié du film.
Brigitte Sy signe un film beau, rare et fort. Ronit Elkabetz, Carlo Brandt, Noémie Lvovsky, sont tout simplement excellents, tout autant que François Negret, Denis Maréchal, Gurgon Kyap , Xavier Legrand et tous les autres. Bref, une sortie en « petit circuit » pour un grand film … Ne vous privez pas d’un grand moment d’émotion. Allez-y !
Ronit Elkabetz, actrice israélienne formidable de talent, de charme et de beauté, prématurément disparue de maladie en 2016, interpréta plusieurs rôles dans quelques films français.
Si en 2010, elle participa dans l'hexagone à deux films ( dont celui réalisé par Pascal Elbe " tête de turc" qui ne rend que très partiellement justice au talent de l'actrice), " les mains libres " bien au contraire peut être considéré comme un véritable hommage à Ronit Elkabetz.
Tiré d'un moment de vie de la réalisatrice Brigitte Sy, ( ex compagne du réalisateur Philippe Garrel et mère de l'acteur-realisateur Louis Garrel) dont c'est ici le premier film, elle nous donne à voir l'histoire d'un amour qui naît entre une réalisatrice et un détenu au cours d'un tournage vérité dans une prison.
Si le scénario paraît au prime abord peu attractif, mais c'est tout compte fait une très bonne surprise.
Film d'acteurs certes, il faut reconnaître que la réalisation est très réussie malgré le manque de moyens.
La morale de cette histoire pourrait être résumée par cette citation bien connue :" le cœur a ses raisons que la raison ignore."
Film bouleversant de part son sujet et aussi lorsqu'on connait ce qui adviendra de l'actrice Ronit Elkabetz, seulement une poignée d'années après le tournage.
Malheureusement, le film n'obtint quasiment aucun succès public à sa sortie en 2010. C'est très injuste pour cette réalisation de qualité, d'une très grande originalité et pour cette cinéaste dont la filmographie ne comprend aujourd'hui que deux ou trois opus.
Si Ronit Elkabetz domine le casting, le reste de la distribution et notamment de son vis à vis Carlo Brandt, est absolument remarquable.
"Les mains libres" s'adresse toutefois, avant tout aux amateurs de cinéma d'auteur et aux aficionados de Ronit Elkabetz.
Les mains libres est (encore) un film sur le monde carcéral, cela pourrais ennuyer plus d’un, mais cette fois-ci l’œuvre se concentre sur un nouvel aspect de ce monde si occulte. Brigitte Sy se laisse aller à un jeu de caméra intéressant, à la fois fluide mais souvent tendu. Même si l’intrigue du film semble simple, la force que dégagent les images est d’une complexité rare. Les mains libres est une leçon d’élégance pure et dur. Il n’est plus la peine de préciser que Ronit Elkabetz excelle dans son rôle comme à son habitude.