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La femme qui pleure au chapeau rouge est certainement le meilleur téléfilm français depuis bien des années. La mise en scène de Jean-Daniel Verhaeghe reste classique, mais les décors et les costumes sont irréprochables et l’histoire a été travaillée. La relation entre Picasso et Dora Maar est très bien développée et le spectateur n’est à aucun moment laissé sur le côté. A noter également que la réussite du film est due en grande partie à l’excellent duo Thierry Frémont, Amira Casar.
Une femme artiste peut-elle vivre aux côtés d’un sombre génie sans y perdre son âme, d’autant plus s’il est Picasso ?
Le réalisateur présente un portrait d’un Picasso égocentré, misogyne, qui sacrifie les femmes pour son art. Profondément polygame, il aime faire souffrir femme, maîtresses et particulièrement Dora Maar, en la dévalorisant sans cesse avec des : " J’aime ta souffrance"
Et Dora Maar, qui avait été « la muse sulfureuse des surréalistes » deviendra telle qu’il l’a peinte, déstructurée dans son tableau " La Femme qui pleure au Chapeau rouge", femme de douleur et de tristesse.
Si Amira Casar, réussit une très belle réhabilitation de Dora Maar, Thierry Frémont, lui, n’a aucune subtilité pour jouer un Picasso cynique et sans nuances, ce qui gâche le film.
Il a le mérite d’exister pour rétablir la réalité de la vie de Dora Maar (la mal -aimée), quant au "Minotaure", la voie off de la fin spoiler: (sur les suicides
) finit de nous choquer
Le réalisateur présente un portrait d’un Picasso égocentré, misogyne, qui sacrifie les femmes pour son art. Profondément polygame, il aime faire souffrir femme, maîtresses et particulièrement Dora Maar, en la dévalorisant sans cesse avec des : " J’aime ta souffrance"
Et Dora Maar, qui avait été « la muse sulfureuse des surréalistes » deviendra telle qu’il l’a peinte, déstructurée dans son tableau " La Femme qui pleure au Chapeau rouge", femme de douleur et de tristesse.
Si Amira Casar, réussit une très belle réhabilitation de Dora Maar, Thierry Frémont, lui, n’a aucune subtilité pour jouer un Picasso cynique et sans nuances, ce qui gâche le film.
Il a le mérite d’exister pour rétablir la réalité de la vie de Dora Maar (la mal -aimée), quant au "Minotaure", la voie off de la fin spoiler: (sur les suicides
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