Les Amours Imaginaires
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364 critiques spectateurs

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Zadigo
Zadigo

1 abonné 17 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 30 septembre 2019
Film surfait dont le réalisateur paraît obsédé par l'esthétisme et son rendu à l'image.
Limite chiant et sans intérêt, suivant l'âge qu'on peut avoir !? Même pas sûr.
Jahro
Jahro

59 abonnés 684 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 août 2019
C’est le deuxième long-métrage de Xavier Dolan, qui n’a alors que vingt-et-un ans, et déjà une maîtrise technique prodigieuse. L’intrigue manque encore de maturité, et sa surcharge d’effets de style symboliques ne masque en rien le pitch très basique : un triangle ado, où s’opposent deux amis d’enfance pour un ange solitaire. Les amours imaginaires, ce sont ces idylles fantasmées, qu’aucun lien ne pourra freiner. L’Apollon de l’histoire, celui qui chavire les cœurs d’un simple regard, est le même que sa propre statue, factice, asexué mais surtout fascinant. Avec ses grandes boucles blondes et son sourire lointain, Niels Schneider prolonge son rôle de J’ai tué ma mère en s’approchant du Tadzio de Mort à Venise. La référence pourrait être voulue, tant le jeune cinéaste empile ici les clins d’œil à sa profession. Mais il a indubitablement sa propre patte. Caméra au poing, il serre ses cadrages, voile sa lumière, filtre ses couleurs, insiste sur les ralentis. Il s’amuse aussi à jouer de la musique, soignée, originale et souvent bien trouvée, comme dans ce vieux hit yéyé qui surligne les espoirs d’attirance et les séductions vaines. Rempli de trouvailles graphiques, de choix audacieux, l’essai ne vole pas son César et son prix Regard jeune à la grand-messe cannoise. C’est vrai, on pourra regretter les maladresses, nombreuses, et la relative vacuité du propos central. Il n’en reste pas moins que c’est un film frais, qui invite à plus qu’entrevoir ce que cette carrière à l’aube a de promesses en elle. Les multiples hommages qui teinteront les années à suivre semblent le confirmer. Ce petit homme a tout pour devenir grand.
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

726 abonnés 3 197 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 2 juillet 2019
Sa construction en petites scènes séparées les unes des autres par des fondus au noir nous donne l’impression d’interrompre, l’espace d’un instant, le cours de la rêverie pour mieux y replonger ensuite, dans cette rêverie aux couleurs pop et pourtant si amère sur l’incapacité d’une génération à résister aux attractions de corps en phase avec le décor ambiant. Du rouge du bleu du vert du jaune. Et dans cet arc-en-ciel tourbillonnent des âmes en quête de leur sœur. Xavier Dolan revisite le traditionnel triangle amoureux avec une grâce folle, collant au plus près de ses protagonistes pour épouser leur désarroi, leurs espoirs, leur vitalité, par la simple captation d’un regard, d’une posture, d’un silence. Des voix de femmes enveloppent le métrage d’une atmosphère mélancolique, de Dalida à Isabelle Pierre, en passant par Fever Ray. Les Amours imaginaires nous donne envie d’être beau et d’exploiter cette beauté tragique dont chaque être est doté pour éprouver ce vertige destructeur de l’amour-passion, une fois encore. Immense fresque sur l’amour contemporain, le film bouleverse et érige Xavier Dolan au rang de cinéaste, statut qui sera confirmé par ses œuvres suivantes.
Sosof l
Sosof l

20 abonnés 21 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 mars 2020
Enfin je vois un Dolan! Le thème est fouillé, le style sophistiqué, la photo impeccable... un film sur "se faire des films". J ai pris mon pied...
On regarde quoi ce soir ?
On regarde quoi ce soir ?

45 abonnés 868 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 8 avril 2019
Une purge !!! Primé et coup de cœur du Festival de Cannes, c'était couru d'avance...
On ne comprend rien à ce qu'ils racontent, on ne comprend rien à l'histoire et au final on s'en fout car c'est nul, archi nul ! Le seul truc réussi est la musique.
Rien n'est sauvable, à part la sensualité de Monia Chokri, envoûtante fumeuse !
Un film pour bobos en mal de reconnaissance qui auront l'impression de prendre leurs distances avec la plèbe en adulant une ânerie intersidérale.
John Henry
John Henry

112 abonnés 719 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 18 mars 2019
Dolan exige de chaque plan un effet définitif, dans ce cinéma très étudié, très maniéré, multiple les effets de manche, à répéter sans arrêt les gimmicks empruntés à d'autres dont le ralenti dont il use et abuse jusqu'à essoufler son effet, dans ce cinéma où les personnages si livrent tellement peu, où ils livrent tellement tout, Dolan parle encore à notre côté le plus primitif, le plus instinctif, le plus animal, parlant à nos ventres, créant un malaise grandissant qui nous monte lentement par le gorge. Maitrisé dans la forme, mais pas encore totalement maitrisé dans sa forme et dans le développement de ses personnages, Dolan a posé là toutes les bases de son cinéma qui murit à une vitesse folle.
Tripant.
Nicolas L.
Nicolas L.

94 abonnés 1 792 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 4 novembre 2018
C'est très jolie. Très stylisé même parfois à l'ecoeurement... Mais le fond est d'un creux !! Un scénario qui tient en 3 lignes et des influences trop certaines pour des cinéastes (Almodovar, Godard...). On voit que Dolan est très jeune et veut en mettre plein la vue. Bref c'est pas le Dolan que je retiendrai le plus...
Januzaz
Januzaz

3 abonnés 77 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 juillet 2018
Les amours imaginaires, ou le film que j’aurais le moins apprécié de la fraîche carrière de Xavier Nolan. Un film dont le scénario est plus que léger, avec des personnages complexes (trop à en devenir finalement irréalistes ?) entremêlés dans une triangle amoureux puéril et incohérent. En somme, un film qui repose sur une naïveté et une légèreté difficile à suivre (on pardonne la jeunesse du réalisateur). On y perd vite de l’intérêt face au peu d’enjeux que propose le film. De bon acteurs, une esthétisme comme d’habitude au rendez-vous mais une histoire qui ne fait pas parti des meilleurs inventées par le prodige québécois. Laurence Anyways, son prochain film, aura la chance de corriger le tir pour proposer quelque chose de bien meilleur.
Pascal C
Pascal C

9 abonnés 90 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 28 avril 2018
Mise en scène stupéfiante , révolutionnaire et tellement esthétique !
Un jeu d'acteur éblouissant (Monia Chokri en particulier) , une BO parfaite , belle variée et s’enserrant bien dans l'histoire. Quelques scènes m'ont paru artificielles peu crédibles, et certaines qui mettent mal à l'aise. Le scénario n'est pas le point fort.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 5 janvier 2018
C'est le 2ème file de Xavier Dolan qui a réalisé et joué lui-même dans le film. Il raconte une histoire très simple entre trois jeunes. Or, malgré la simplicité du thème, on peut trouver plus de détails subtils. On peut également trouver la griffe de Wang kar-wai, comme les ralentis, les couleurs et il a aussi un bon goût musical. Néanmoins, si l’on comparera ce film avec , on peut remarquer que du point de vue de la culture occidentale, elle est mieux traitée par Dolan.

Pour le mot , Dolan le fait toujours de façon poétique. Dans la scène de la fête, Marie et Francis tombent dans un fantasme, avec un montage très haché pour jouer avec la lumière et les images. Marie voit Le David et Francis voit des dessins de Jean-Cocteau. Dans la scène de pluie de guimauve, Francis achète de la guimauve pour se souvenir de Nicola, c’est tellement jolie et bleu (oui, la couleur).

Concernant les monologues parallèles aux rôles du film, ils semblent un peu inattendus mais cela est une tentative de jeune réalisateur, parfois l’exploration est plus importante que la sécurité.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 7 novembre 2017
Pour ma part c'est pas le meilleur Dolan. Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas accroché sur ce film. certains plans m'ont dérangé ainsi que certaines parties du scénario. Mais je resterai un fan de Dolan pour le reste de ça filmographie.
7eme critique
7eme critique

562 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 26 septembre 2017
Le cinéma de Xavier Dolan a tendance à être catalogué de "so gay", et à juste titre, sans pour autant être réducteur, car ses films ne cessent de mettre en avant l'amour, et plus précisément l'homosexualité (en tout cas jusqu'à aujourd'hui). Ce thème qui lui tient à cœur en deviendra donc agaçant sur la longue, du moins pour quiconque souhaitant s'attaquer à sa filmographie complète. Cette surdose sentimentale et homosexuelle n'en serait pas loin de devenir écœurante sous ce manque de subtilités, et plus particulièrement lorsque le cinéaste (tête à claque) revêt la casquette du premier rôle, comme ici. "Les amours imaginaires" n'aura rien de surprenant dans son scénario de compétition amoureuse entre hétérosexualité et homosexualité, et se fera avant tout remarquer par sa réalisation. Et en effet, on ne pourra pas reprocher au cinéaste une absence de style dans ses mises en scène, contrairement à la redondance de ses sujets, tournant toujours autour du même pot, de près ou de loin, comme s'il était obnubilé par sa sexualité et qu'il cherchait à la justifier en permanence, avec ce besoin récurent de la mettre en avant dans ses films, dérivant presque sur un aspect thérapeutique. "Les amours imaginaires", qui est le deuxième film de Xavier Dolan, reflète donc déjà bien son style, que ce soit sur le fond ou sur la forme (ce jeu élégant avec la lumière, les ralentis ou encore les zooms), mais sera encore loin de trouver le charme et la puissance de certains de ses futurs long-métrages (comme "Mommy" ou "Juste la fin du monde" par exemple).
Vinz1
Vinz1

204 abonnés 2 534 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 août 2017
Le second film du prodige canadien parle d'amour et de séduction. Marie, derrière son chignon daté, sa faculté à fumer clope sur clope et ses tenues vintage cache un profond romantisme est amoureuse de Nico, jeune éphèbe cultivé aux boucles blondes. Seulement voilà, son meilleur ami Francis le désire également alors que le blondinet convoité cache ses sentiments de manière insouciante. Arriveront-ils à préserver leur amitié face au jeune homme qui leur plaît tant ? C’est la question à laquelle Dolan répondra tout au long d’un métrage à la photographie et aux costumes (pensés par le réalisateur) hyper léchés et à la bande-son éclectique simplement géniale, mais un tantinet narcissique.
Jean-luc G
Jean-luc G

72 abonnés 799 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 8 novembre 2023
On sent déjà la patte créative, parfois artificiellement, de la mise en scène du jeune Dolan dans ce deuxième long métrage, ainsi que le traitement toujours violent de la figure de la mère. Ce film manque de rythme et ne tient pas la comparaison avec les films qui viendront plus tard. La musique de Bang-bang ne suffit pas à faire mouche. Le scénario du trio amoureux dans lequel un copain et une copine tombent amoureux du même garçon à la beauté androgyne reste simpliste, et n’affiche pas la surprenante maturité de Momy ou Laurence anyways. Dolan s’expose lui-même comme une thérapie nécessaire pour afficher son homosexualité, bref à classer comme un exercice de génie en devenir. DVD aout 17.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 27 août 2017
Esthétiquement plus travaillé et abouti que j'ai tué ma mère, ce film nous raconte l'histoire étonnante d'un triangle amoureux, ponctué de fantasme, rêveries, drôleries... colorés, pétillant, intéressant malgré le fait que je ne fus pas transportée!
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