Qeulle niaiserie ! Ou est passé le talent de son film précédent ? L'artificice du ralenti devient ridicule. On ne croit guère à l'amitié des deux personnages principaux. Le scénario se résume à une accumulation de scènes qui pourraient être écrites sur des post-it par n'importe quel adolescent.
Prometteur vu l'âge du réalisateur...Des scènes vraiment réussies...Pour autant pas vraiment de scenario mais plutôt une conception de l'amour illusion accommodée à l'époque actuelle...Du bovarisme ou de la cristalisation stendhalienne revisitée. Plus percutant parfois, plus provocant aussi mais aussi plus simpliste.. Bref aurait fait un excellent court ou moyen métrage
je l'attendais beaucoup et la première heure j'ai juste adoré, pourtant c'est ce que je peux détester : ralentis, filtres, musique niaise, mais le tout mis en ensemble donne quelque chose d'absolument hallucinant, c'est vraiment génial, ces corps qui se meuvent au ralenti à la quête de l'amour (imaginaire), c'est drôle, pas émouvant je dirai, mais c'est un film qui a un effet envoûtant, vraiment captivant, on regarde ces corps en contemplation pure et c'est là que le film est le meilleur, même s'il y a un côté un peu pédant j'ai l'impression avec ces zooms durant les interviews (mais quelles interviews !). Bref c'est vraiment pas mal, même si la seconde partie est plus conventionnelle et diablement moins intéressante.
Ralentis poétiques, esthétisme visuel poussé qui nous rappelle instantanément celui de Tom Ford ("Single Man"), jeune premier lui aussi dans le 7ème art, Xavier Dolan filme les ravages de l'amour avec un modernisme inouïe mais peine à convaincre de suite, par son rythme en proie au lyrisme, malgré tout trop lent. La merveille réside surtout ici dans cette tragédie sentimentale brutale mais attendue, qui parcourt la fin de son roman-photo, d'une maturité et justesse absolue, avec toute la violence émotionelle requise. On en ressort secoué...
Enthousiasmé par le précédent film de Dolan, c'est avec excitation que je suis allé voir son dernier. J'en suis ressorti très déçu ! Je trouve que le film ne raconte pas grand chose et qu'il est assez mal joué (surjoué). Il y'a certes des passages réussis mais le tout est assez mou et n'emporte pas l'adhésion. Dommage car le sujet était prometteur.
Pas mal du tout ! Bien que l'histoire soit un peu immature, et que la forme soit un peu démonstrative, on reste dedans, et les ambiances visuelles et surtout sonores sont très belles.
Ayant été littéralement scotchée l'an dernier par J'ai tué ma mère, c'est avec une certaine appréhension que j'attendais le 2e film de Xavier Dolan, d'autant plus que la bande-annonce me paraissait bien chichiteuse. Et malheureusement mes craintes étaient fondées. Si ce deuxième film n'est pas indigne et aurait pu constituer un très honorable premier film, il n'arrive pas aux chevilles de J'ai tué ma mère. Dolan s'est éclaté comme un petit fou avec les costumes et les couleurs. Il manie le ralenti et les changements de focale pendant une heure et demie, par moments de façon amusante ou esthétique, trop souvent de façon vaine et agaçante. Les personnages de Marie et Francis sont attachants comme le sont des grands ados à l'étroit dans leur peau. Mais tout ça reste assez superficiel et trop chochotte. En résumé J'ai tué ma mère entaillait la chair jusqu'à l'os, alors que les Amours imaginaires habillent la chair de jolis oripeaux, ne montrant jamais l'os.
Le thème du triangle amoureux par Xavier Dolan, le réalisateur du déjà splendide J'ai tué ma mère était un projet prometteur. Ses effets de ralentis au rythme de magnifiques musiques lancinantes et de filtres de couleurs vives semblent tout droit sortis de sa féérie visuelle d'In The Mood For Love. La virtuosité de cette mise en scène rend son film envoutant malgré la complexité qu’entraine son construction un peu décousue et malgré que le procédé narratif des témoignages face caméra des personnages secondaires n'apporte rien à la trame de l'histoire. La délicatesse de cette œuvre lyrique tient beaucoup à la performance des trois acteurs, Dolan lui-même et deux de ses ses amis avec qui il a d’ailleurs écrit le scénario, qui permettent à leurs personnages et leurs connexions d’être profondément travaillés pour nous offrir une délicate situation mettant un couple en difficulté suite à l'arrivée d'un jeune homme dont le charme fera douter les deux amoureux de leur fidélité mutuelle mais surtout de leur attraction envers lui, et ce jusque dans une scène finale qui nous permet d'envisager un inévitable renouvellement de cette relation périlleuse.
les flous et les ralentis rentrent dans une ésthetique copiée à droite et à gauche, notamment chez wong kar wai... on dirait un film d'étudiant qui veut montrer absolument qu'il a vu tous les bons films, ça n'apporte rien, c'est froid et immature... ça rentre dans une logique de cinéma-marketing (on vend le film grâce au fait que le réal a 21 ans), bientôt on sortira des films de réalisateurs de 9 ans et tout le monde parlera de prodige !
Je suis un peu partagé pour ce long métrage de Xavier Dolan que j'ai trouvé toutefois intéressant pour le thème qu'il développe, pour l'esthétisme de sa mise en scène et pour cette douceur charmante qu'il dégage mais je ne rejoins pas vraiment les critiques dithyrambiques que j'ai lues et entendues. C'est un spectacle plutôt agréable mais je ne suis pas parvenu à entrer totalement dans le film et j'ai ressenti par moments un léger ennui..
Si la jeunesse de Dolan est un problème pour certains critiques, c'est parce que ces derniers pensent que le réalisateur n'a pour unique but que la séduction des généreux jurés de son grand oral de cinéma.