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Gonnard
243 abonnés
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5,0
Publiée le 17 novembre 2010
Après "J'ai tué ma mère" qui fut son coup d'essai, Xavier Dolan réalise avec "Les amours imaginaires" un coup de maître. Le jeune prodige canadien frôle la perfection. Il réussit à faire passer le spectateur par quasiment toute la gamme des émotions : le rire, le désir, la tristesse ou encore le dégoût. Le réalisme de l'histoire déconcerte. En voyant le film, n'importe quel spectateur se remémorera un ou plusieurs passages non glorieux de sa vie amoureuse. L'absence d'ellipse temporelle, les gros plans, les passages filmés comme des télé-trottoirs... tout cela renforce le réalisme. L'histoire n'en est que plus touchante. Les dialogues, écrits par un Xavier Dolan décidément omniprésent, puisque c'est lui-aussi qui joue le rôle du gay, sont finement ciselés. Je leur trouve un accent parfois audiaresque. L'accent, parlons-en. Vous avez été peut-être déjà déçus par les films québécois dont le sens vous échappait à cause de la langue. Heureusement, cet écueil est évité ici grâce au renfort des sous-titres. Ce qui aurait pu être une faiblesse devient même un atout, avec certaines répliques mythiques tel "attendre que les bananes murissent" pour dire "attendre une plombe". Les choix musicaux de Dolan sont eux-aussi un succès. Mariage osé mais réussi du violoncelle et de la dance par exemple. D'autant que Dolan met le paquet sur la réalisation, alternant les ralentis, les gros plans, les jeux de couleurs. Franchement, ça nous change des réalisations passe-partout et sans-saveur qu'on nous sert dans les trois-quarts des films. Et dire que ce mec est âgé d'à peine 20 ans, ça fait rêver. Dolan, tu es mon héros.
Un film triste et beau qui n'oublie pas d'être drôle, kitch on pense à Almodovar, mais c'est surtout une oeuvre originale, baignée dans une musique onirique. Un film sur le tourments de l'amour comme on en avait jamais vu. Un tour-de-force!
Nettement moins réussi que "J'ai tué ma mère", à mon sens, en raison de trop d'effets esthétisants qui étouffent tout le reste. On ressent la fibre artistique de Xavier Dolan, qu'il se complait à exhaler de façon excessivement stylée, on sait qu'il a le cinéma dans le sang, mais un sentiment de vacuité se fait malgré tout vivement sentir dans ce climat aux relents kitsch et décalés. L'accent canadien n'arrange rien et on reste finalement à côté.
Second long-métrage pour le jeune réalisateur québécois Xavier Dolan (J'ai tué ma mère - 2009), qui change de registre et s'intéresse au triangle amoureux (hétéro/homo). Après un premier essai très remarqué à Cannes (et il y avait de quoi), cette fois, on est plutôt dans la déception. Les Amours Imaginaires (2010) s'avère très rapidement lassant, faute d'une mise en scène amorphe et d'une accumulation sans raison de ralentis soit disant esthétiques, mais le coup de grâce revient aux très (trop) nombreux zooms/dézooms ultra répétitif et qui finissent par en devenir écoeurant. Alors, heureusement qu'à côté de cela, les acteurs sont parfaits, ainsi que la B.O, car les 90 minutes que comptent le film nous paraissent interminables.
Rien à redire, pour ce deuxième film d'un cinéaste précoce et surdoué. En 2009, la Croisette découvrait avec fracas ce jeune québécois de tout juste la vingtaine, éblouissant de génie et de maitrise. Son J'ai tué ma mère avait tant fait parlé de lui que la barre était placée très haut pour ce deuxième film. Essai transformé : le film est à nouveau salué par la critique et le jeune réalisateur a encore fait parlé de lui à Cannes cette année. Nourri d'influences qu'il ne cherche pas à cacher (Audrey Hepburn ou Gus Van Sant pour Les Amours Imaginaires par exemple) tout en créant son style propre, il recherche la difficulté dans le choix des plans et maitrise la caméra comme les plus grands. Tout est précis, et réfléchi. Rien n'est laissé au hasard. Et on découvre dans ce film que Dolan est vraiment touche à tout (décors, costumes) en plus d'être très bon acteur. Phénomène à suivre, et film à voir !
Ce film est à recommander d'urgence à tous les amoureux de la "Nouvelle Vague". Xavier Dolan en reprend les codes en les enrobant d'une esthétique contemporaine particulièrement sensuelle. Excellent! http://popup.over-blog.com/article-l-60413174.html
On en prend pleins les yeux avec ce film : Les images, les plans, le cadrage ... tout est magnifique et réfléchi ^^ Xavier Dolan est un dieu du cinéma !!!
Jamais vu un tel navet ! Une histoire à faire mourir d'ennui (en fait, pas vraiment d'histoire), filmée toujours de la même manière, avec des acteurs toujours en gros plan, des séquences sans lien entre elles, séparées par un "noir" bien lourdeau et avec, à chaque fin de séquence, le son de la séquence suivante en incrustation. Enfin, bref : aucun intérêt. On a l'impression de voir un film sans imagination d'un étudiant calquant ses méthodes apprises à l'école.
Les amours imaginaires dépeint de manière subtile et réaliste la complexité et la force des sentiments amoureux . Les acteurs sont justes magnifiques, la musique géniale, et l'esthétique est parfaite. J'ai adoré ce film!
Une vraie DAUBE prétentieuse !!!!!! Suffit pas de faire des gros plans et de suivre les acteurs caméra sur l'épaule, encore faut il avoir un scénario à peu près potable et un peu d'humilité pour sortir un film. Je suis sorti avant la fin tellement c'était nul.
Les "amours imaginaires" de Xavier Dolan déçoit forcément malgré les superbes bo et les jolis ralentis suite à son magnifique long métrage "j'ai tué ma mère". Il s'agit là d'un sujet plus léger sur une sujet déjà vu et revu des amours triangulaires, traité de façon très personnel, drôle et inventif, le tout entrecoupé de fausses interviews au ton décalé et de scènes érotiques emplies de pudeur et de beauté. Ce film est la démonstration que l'amitié peut être bien plus complexe que l'amour