Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 25 janvier 2011
Le deuxième film de Xavier Dolan est tout aussi bon que le premier voir meilleur, cet fois avec plus de moyen il confirme qu'il a énormément de talent mais contrairement à "j'ai tué ma mère" ici la beauté du film réside plus dans ses images absolument subime (notamment des ralentis) et moins dans ses dialogues, le film ne dit pas grand-chose mais les images font ressentir parfaitement les émotions des héros, les acteurs jouent aussi trés bien et sont trés touchant.
Des filtres verts bileux pour masquer les scènes de calins, un recours abusif au ralenti et au flou, un thème Dalida-pop récurrent, voilà les ficelles faciles utilisées pour relever un peu cette comédie sentimentale pas très originale. Si on ajoute le narcissisme absolu du réalisateur, qui pousse l'amour propre jusqu'à se masturber à l'écran, c'est calamiteux. Heureusement, le blond est plutôt agréable à regarder et on imagine que les déboires sentimentaux évoqués ici sauront faire écho de manière profitable aux spectateurs adolescents.
La somptueuse affiche m'avait attiré. Mais ce film nous emmène jusqu'au bout de l'ennui. M. Nolan table sur la beauté de l'image et des protagonistes, et la récup' de la musique pour nous faire oublier qu'un cinéma sans scenario n'est pas un cinéma. Bref, à éviter. Sauf si vous êtes un aficionados des séquences ultra-ralenties : il y en a 148, vous devriez faire le plein pour plusieurs années.
Pour moi le meilleur film de cette année 2010. Après le grand " j'ai tué ma mère", Mr Nolan ne fait que confirmer qu'il est un grand talent, voir un surdoué du cinéma, et qu'un grand avenir s'annonce pour lui. Merci pour ce chef d'œuvre ou tout le monde pourra se reconnaitre ...
Xavier m'a fortement déçu, surtout après le chef d'oeuvre qu'est "j'ai tué ma mère". Ce film n'est rien de plus qu' une vulgaire histoire d'amour d'adolescents pré-pubères sans aucun intérêt, si ce n'est pour l'aspect "esthetique" du film!!!!! Alors mon petit Xavier, réfléchis pendant encore un an et ramène-nous un truc bien!!! Hein!!
Une bonne note moyenne de la part des spectateurs et de la presse. Une bande annonce ni intrigante, ni repoussante. Il n'y avait qu'un seul moyen de juger ce film réellement : aller le voir par soi même ! Mais comment ne pas mal réagir après 1h35 de bande annonce ? Je m'explique. Vous avez vu la bande annonce, vous avez vu un bref résumé du film. Pour expliquer les choses d'une manière moins distingué et plus rapide : ce film est chiant à en crever !! A part un scénario inexistant, je n'ai pas retrouvé le plaisir que les spectateurs avaient déniché de ce film canadien. Regarder un film avec des ralentis incroyablement inutile sur des tas de musiques très connu remixé... c'était ainsi la promo du film. Mais nous servir que ce genre de sauce, à votre grand regret, je n'ai réellement pas aimé ! A bon entendeur, ne regardez pas ce film !
Vraiment très difficile d'entrer dans le fim au départ, la première demi-heure et très lente et peu passionnante. Le film trouve de l'intérêt après un très long ennui. On se retrouve beaucoup plus intéressés par le déroulement du scénario que par la tentative ratée d'une introduction intelligente. Le scénario justement est plutôt bien écrit mais souffre de scènes longues et inutiles. La réalisation, très stylisée, est parfois dérangeante dans certains mouvements de caméra, dans un montage parfois confu et épileptique ou dans des plans plus ou moins réussis... La mise en scène reste cependant réussie et demeure le grand intérêt du film, malgré ces défauts. Certains spectateurs sont sensibles aux charmes québécois des acteurs, ce n'est pas réellement mon cas. En plus bien entendu de l'accent, c'est aussi dans les réactions des personnages et dans les dialogues que le film gène et que la patte "So-Québec" se fait réellement ressentir. La musique reste en revanche très bonne et accompagne à merveille l'ambiance du film. Au final, Les Amours Imaginaires captive plus par son visuel que par son scénario. On s'ennuie, on est prit un instant, puis on s'ennuie de nouveau.
Le réalisateur québécois se lance à seulement 21 ans dans sa deuxième réalisation avec Les amours imaginaires. Accompagné de ses amis Monia Chokri et Niels Schneider avec qui il avait longtemps eu envie de collaborer, il écrivit assez rapidement un scénario qu'il considère à la fois comme personnel et universel. C'est sur cette base que repose le film car il est vrai que la situation se révèle être au final assez banale à tel point que tout le monde pourra s'identifier aux différents personnages parfaitement composés.
Francis (Xavier Dolan) et Marie (Monia Chokri), deux amis, tombent amoureux de la même personne. Leur trio va rapidement se transformer en relation malsaine où chacun va tenter d'interpréter à sa manière les mots et gestes de celui qu'il aime...
Xavier Dolan aborde donc sous le joug d'une mise en scène très stylisée la souffrance en amour et l'incapacité de l'Homme à gérer le sentiment amoureux. La mise en scène constamment inventive sert brillamment le propos et la coté artistique de l'œuvre se voit sublimé par de très beaux morceaux d'accompagnement. La où Dolan fait fort c'est dans sa capacité à filmer les divers sentiment en particulier la légèreté de l'amour et la lourdeur de la haine qu'il symbolise parfaitement de part sa manière de filmer.
Il ose et surtout propose des opinions et expériences visuelles pour délivrer comme il le voulait au départ un film à la fois personnel et universel. Les amours imaginaires se révèle donc être un film léger, théâtral tout en étant teinté de drame et d'onirisme. Xavier Dolan fait preuve d'une maturité et d'un recul plus qu'intéressant nous laissant donc espérer de bonnes choses à venir de sa part.
A première vue, et face à une affiche niaiseuse et snob, on s'attend à un drame sur les conflits de jeunesse par amour. Première vision : ce style vestimentaire, qui à nous autres français parait quelque peu... snob une fois de plus. C'est oublier que les canadiens ne la ramènent pas sur leurs fringues et se font plus souvent beaux pour eux-mêmes que pour la ramener devant les autres (venez comparer à Paris, vous ne verrez pas ça). Dolan filme bien, avec délicatesse et sans lourdeurs. Sa mise en scène est tout sauf de l'atermoiement (malgré les ralentis), son scénario tout sauf des pleurnicheries dramatiques à la française. Dieu sait pourtant combien je défend habituellement ce dernier cinéma, mais je ne peux que m'incliner devant la finesse, la fraicheur et l'humour du réalisateur Canadien. "Les Amours Imaginaires" est une vraie découverte, traitant d'un sujet qui nous a tous un jour ou l'autre touché de près ou de loin. On rit, parfois même aux éclats devant ce "fragment d'un discours amoureux" (quelques idées piquées à Barthes dans les témoignages) qui apporte un souffle nouveau dans le paysage audiovisuel.
Les amours imaginaires : Juste Wahouuuu! Xavier Dolan réussit son coup d'éclat avec ce film. Magnifiquement bien filmé ( ralentis génial), il arrive à faire passer la tension du désir n'importe où. J'ai juste adoré ce film même si peu de personnes l'on vus. Le fait que les voix du films restent avec leur accent canadien donnent plus de charmes à ce long métrage et ça rajoute une note humoristique à ce chef d'œuvre.
Je reconnais volontiers la patte artistique indéniable de Xavier Dolan, je reconnais volontiers la créativité de cet univers intimiste auquel viendra s'ajouter une bande originale magnétique, je reconnais également la crédibilité des acteurs présents mais encore une fois (après l'ovni J'ai Tué Ma Mère) je reste totalement hermétique au spectacle se déroulant devant mes yeux. La prochaine fois sera surement la bonne.
Après le très beau "J'ai tué ma mère" opposant, l'amour ultra maternelle à une volonté de couper enfin le cordon ombilical. Xavier Dolan, ici, nous plonge dans un triangle amoureux avec toute l'ambiguité qui en resort. Une très belle poésie animée car il ne joue pas que sur la photographie (qui est sublime, surtout là scène strombo), mais il s'interesse aussi à la musique, qui donne vraiment un ton aux scènes. Il n'oublie pas non plus de créer une véritable langue parlée, ses dialogues sont d'une finesse remarquable et dommage de ne pas comprendre 10% de ses dialogues (québécois), ça n'enlève rien à la beauté du film.
Pour résumé, voici un des plus beaux film à ce jour pour ce jeune homme, qui j'espère, nous fera encore rêver dans son troisième futur chef d'oeuvre.
Filmé de façon original, les acteurs sont beaux et dérangeants, un film à la fois plein de vie, et de lenteur, ou rien n'est dit mais où l'on vie tout avec les acteurs. Bravo !