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🎬 RENGER 📼
7 354 abonnés
7 543 critiques
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4,0
Publiée le 22 juin 2010
Début 2009, un cessez-le-feu est proclamé à Gaza, c'est l'occasion durant laquelle le cinéaste Suisse Nicolas Wadimoff a décidé d'y introduire ses caméras pour mieux nous rendre compte de l'état de désolation dans lequel règnent les Gazaouis. Tout ou presque est détruit, les amas de maisons et d'immeubles se chevauchent, jonchant les routes où les enfants prennent un malin plaisir à grimper dessus pendant que les adultes tentent d'y reconstruire un semblant de logement (entre les décombres où grâce à la récupération). Au fil de son excursion, il parvient à capter des discussions, souvent désolantes, dénuées de vision pour l'avenir. Tout est à reconstruire et l'espoir n'y est plus, la culture y est difficile et la pêche de plus en plus restreinte (les aides humanitaires sont constamment contrôlées quant elles ne sont pas purement et simplement interdites). Entre la fête foraine qui n'a pas su résister aux bombardements et le zoo qui tente de subsister miraculeusement, Gaza est constamment sous perfusion, entre la vie et la mort, mais jusqu'à quand ?
Terrible ce film. Il fait mal au ventre.D'autnat que le film est sans commetnaire. la misère ne peut que faire pleurer. Mais il manque de filmer les maisons luxueuses avec jardins, piscine et armée de gardes des leaders du Hamas. Donc de l'argent, il y en a. de la corruption aussi. Des victimes surtout ...
Voilà un film partisan qui ne fouille rien, qui procède uniquement par clichés simplificateurs. C'est un film en faveur d'une des parties du conflit. Il veut juste montrer la dure vie des palestiniens, la position de victimes des gazaouis victimes des bombardements, des restrictions de la part d'Israël. La complexité de la situation n'est jamais abordée. On voit poindre cette complexité lors du débriefing suite à l'interview du groupe de rap dans une radio. ( l'interview enregistré a été tronqué et raccourci à la diffusion pour favoriser les appels à la prière!). On découvre les tensions entre la radio très "religieuse" et la liberté à laquelle aspirent les jeunes du groupe de rap. Mais même cela n'a pas fait l'objet du moindre regard d'approfondissement car pas dans la ligne du message à soutenir par le film.
Le pire figure au générique quand on découvre que ce film a reçu le soutien des "programmes pour l'enfance d'Al-Jezira". L'enseignement de la haine a un bel avenir.
Poétique, puissant traversé par une telle humanité, une magnifique parabole sur cette formidable résilience qui anime les habitants de cette terre trop souvent meurtrie. A voir absolument en ces temps plus que troublés.
pas tout a fait d accord avec sa manière de filmer mais ça reste un film qu il faut voir...la corruption évidement et malheureusement existe mais c l occupation et le blocus qu ils l ont créé...