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Jorik V
1 268 abonnés
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2,5
Publiée le 17 octobre 2019
L’idée de refaire une nouvelle version en images de synthèse des aventures de la célèbre et morbide famille Addams semblait être excellente tant les progrès dans ce domaine sont incroyables mais surtout car cela permet d’imaginer toutes les folies visuelles possibles qu’un tournage normal n’autorise pas toujours, surtout à l’époque des films de Barry Sonnenfeld au début des années 90. On est donc conquis d’avance en se rendant à la projection de cette nouvelle mouture animée. Las, les souvenir cultes des deux films en prises de vues réelles avec Anjelica Huston et Christina Ricci, qui ont bercé notre enfance au gré des rediffusions télévisuelles, ne s’étioleront pas et restent tenaces. Ce n’est en effet pas ce remake fade et décevant qui viendra les supplanter. Et il faut dire également que sur le même registre, il y a les trois épisodes de « Hôtel Transylvanie », fous, cartoonesques et colorés qui sont passés par là avec bien plus d’inventivité et surtout d’humour.
Car dans « La famille Addams » version 2019, il en manque sacrément de l’humour. Car malgré des scénarios un peu légers, le comte Dracula et ses acolytes pouvaient compter sur une déferlante de gags et de répliques qui tuent, ce que ce film d’animation a bien du mal à fournir pour nous satisfaire. Le rire se fait rare et on sourit à peine devant quelques bonnes idées visuelles (l’arbre, la tante coupée en deux, …). Quant à l’histoire, elle n’est guère originale avec sa méchante dispensable qui prive le film de se focaliser totalement sur les protagonistes de la famille. D’ailleurs, les seconds couteaux comme Oncle Fétide, Cousin Machin ou La Chose arrivent comme des cheveux sur la soupe sans être développés et manquent de présence à l’écran. C’est le personnage de Mercredi qui s’avère le plus intéressant et qui s’octroie les meilleurs punchlines. Quant au message en forme d’ode à la différence, il est bien trop commun pour étonner. Enfin et c’est peut-être le plus étonnant, l’animation laisse vraiment à désirer ce qui est tout de même impensable de nos jours, surtout que le fond ne vient pas rattraper la forme. On se croirait devant un dessin animé matinal de chaîne de télévision. C’est d’ailleurs peut-être sous cette forme qu’on aurait dû retrouver ces illustres personnages.
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Une famille culte pour un film d'animation assez fade. Cette animation justement n'est pas très belle concernant ses personnages, mais on s'y accommode assez rapidement. Le personnage de Mercredi est le plus intéressant et c'est celui qui est le plus en adéquation avec l'univers de cette famille, ainsi que sa mère. Concernant la gente masculine, ce n'est pas trop ça, ils sont plutôt exaspérants. Il y a quelques bonnes idées et de bons gags mais cela reste un cran en dessous de ce à quoi on s'attendait. Pas assez de folie, l'histoire étant un peu creuse, dommage. http://cinephile-critique.over-blog.com
Très vite on constate que ce long métrage d'animation est formaté à la sauce Disney (ou Dreamworks et consorts), dirigé vers un public jeune voir très jeune autant dans le graphisme que dans les gags. Le pire reste l'humour, s'il est en phase avec la famille Adams il reste très polissé et sans fulgurance ou audace. Pas aidé par un scénario qui se focalise beaucoup trop sur Mercredi, par exemple Lurch se résume à jouer du piano tandis que la méchante vole presque la vedette au reste de la famille. Sans être désagréable, ce film est à réserver à une séance familial avec jeunes enfants (max 8-9 ans). En conclusion un film d'animation qui offre le minimum syndical, qui ne comblera que les plus jeunes. Site : Selenie
Le dessins est juste horrible ! C'est quoi cette mode de tout faire en exagéré ? Les personnages sont de base suffisement charismatiques pour ne pas avoir à les massacrer... Triste mode.. 😡
Puis encore des acteurs en doublage ? C'est un vrai métier je rappel juste le doublage... Et se servir de nom connu juste pour faire des entrées je trouve ça lamentable !
Voilà un grand moment de cinéma normatif dont on se serait bien passé. La famille Addams représente un sympathique iconoclasme, un gentil exutoire au sein duquel nous nous délectons des pérégrinations d'un clan dont les valeurs sociales sont totalement inversées. Et si l'humour naît du contraste en leur mode vie et le notre, ils ne cherchent jamais à s'intégrer et assument fièrement leurs différences. Et là patatras, les déviants rentrent dans le rang. L'humour macabre ne devient qu'un élément de décor Un bien triste film qui bafoue l'esprit subversif et ouvertement réjouissant des précédents films de Sonnenfield. En un mot, courage, fuyez ...
Le parti-prix des réalisateurs était de faire table rase des précédentes adaptations télévisuelles et cinématographiques pour se rapprocher au plus près des dessins originaux du créateur, Charles Addams. Soit. L'idée de départ se rapproche donc plus de l'hommage que du banal remake et ça ne peut rendre cette adaptation que plus légitime et pertinente. Mais bien qu'ils soient restés fidèles aux physiques des personnages originaux, quelque chose ne marche pas, et ça nous donne l'impression d'avoir regarder Gulli pendant 1h30. L'esthétique globale est assez inégale, pas très séduisante, confrontant l'univers gothique des Addams à une banlieue rose bonbon rappelant étrangement celle de "Edward aux mains d'argent"... L'ouverture du film est bien réussie et a le mérite de nous plonger dans cet univers à la fois glauque et bon-enfant. Les scénaristes ont bien su retranscrire le côté décalé et extravagant de la famille, agissant et répondant toujours à l'extrême opposé de la norme. Ça créé quelques situations invraisemblables et cocasses. Mais selon moi, c'est sans doute le côté "Gulli" qui rend le film assez pauvre, notamment dans son potentiel horrifique. Tim Burton, qui devait se charger du projet, en aurait fait tout autre chose et n'aurait pas eu peur de faire frissonner les chérubins ! Là, c'est plutôt sage, sympathique dans la forme et moralisateur dans le fond (l'habituel ode à la tolérance et à la différence !), mais pas vraiment emballant comme espéré. J'ai beaucoup aimé le personnage de Morticia, délicatement doublée par Charlize Theron en VO. Mais les personnages emblématiques de Gomez et Fétide passent à la trappe et semblent totalement bêtes. Ne parlons pas de Bugsley... Au final, pas sûr qu'on se rappelle de cette tentative osée mais bien en dessous des mémorables films de Barry Sonnenfeld...
Cette version animée de la famille Addams proche graphiquement de l'œuvre originale avait de quoi intrigué or si le film utilise parfaitement l'humour noir et grinçant et distille une ambiance macabre à la Burton, il souffre d'un scénario très faible avec une morale autour de la tolérance et du bien vivre ensemble complètement atificielle et déjà vue. Les références et sous-entendus confèrent au film un caractère gentiment subversif mais ne suffisent pas à rendre le film plus adulte sans son propos. Bref, c'est amusant mais on est loin des réussites des films de Barry Sonnenfeld. Un animé familial agréable mais sans grandes ambitions.
Vraiment déçu de ce nouveau film version animée de la famille Addams. La direction artistique est pas vraiment folichonne, et le design des personnages font fortement penser à ceux du film animé Hôtel Transylvanie, mais en beaucoup moins bien. Les idées créatives et de situations sont pas hyper innovantes. Le scénario n'est pas non plus hyper emballant, ça part dans plusieurs sens, tout en se concentrant tout de même sur le personnage de Mercredi sans que tout soit bien ficelé pour autant. La thématique du lycée/crise d'ado/addict au portable, ça commence un peu à manquer cruellement d'originalité tant c'est repris à toutes les sauces depuis les 3 dernières années. Et même l'ambiance glauque et gratuitement méchant et acerbe qui émane normalement de la famille Addams a été presque atténué et volontairement dilué dans ce film en les mettant en plus en parallèle des comportements étranges des gens "normaux". Au final, on constate que l'ensemble du film s'adresse plutôt à une cible jeune et pas adulte. Il est toujours intéressant et jouissif d'avoir une double lecture enfant/adulte mais là ce n'est pas le cas même les références de la pop culture sont peu mis en avant, et les quelques références mis en avant ne sont vraiment pas subtiles. Déçu.
-La famille Adams est un film réalisé par Conrad Vernon et Greg Tiernan sorti le 4 décembre 2019 au cinéma avec plus de 297 500 entrées sur 8 semaines. -La famille Adams ne savent pas que leur voisine du bas de la colline, est la décoratrice d'intérieur et animatrice de télévision, elle est en train de mettre sur pied un quartier préfabriqué tout en couleur et en perfection. Quand le brouillard se lève révélant la demeure des Adams, une exitation semble se dresser entre la jeune femme, elle va donc réaliser son rêve de vendre toutes les maisons du quartier pour devenir la personnalité la plus appréciée que la télévision est jamais créé. En voyant la maison des Adams, la jeune ambitieuse va tout faire pour détruire leurs maison. -C'est sûr que esthétiquement c'est beau mais l'histoire est vraiment pas intéressante. Heureusement que c'est simple et pas lourd à regarder parce que sinon ça aurait été la catastrophe. L'idée de refaire une nouvelle version en image de synthèse des aventures de la famille Addams me semblais être une bonne idée mais le point faible qui fait chuter ma note c'est son scénario, l'histoire ne vole pas bien haut. J'ai pas aimé non plus comment la synthèse des personnages est faite.
On suit la famille Adams, une famille unique en son genre et detestée de l ensemble de la population decide de se sociabiliser pour une réunion de famille et va susciter la peur des habitants. Le film est tres mauvais il n y a rien pour le sauver.
Je n'ai jamais été fan de la série télé des années 60 sur cette famille monstrueusement bizarre, j'ai tout de même voulu tenter l'expérience avec ce film d'animation reprenant toutes les clés du succès mondial de cette maison de l'horreur. Alors certes, l'humour est archi-noir, décalé et déjanté, mais je me suis rapidement ennuyé une fois passé la découverte et l'étonnement du premier quart d'heure. L'histoire ne vole pas très haut et tourne rapidement en rond, l'univers mêlant le macabre et le délirant est si particulier qu'il ne plaira qu'aux amateurs du genre. Si quand vous entrez dans un cimetière votre visage s'illumine de bonheur, vous pouvez aller voir ce dessin animé les yeux fermés ! Pour les aficionados essentiellement. Site www.cinemadourg.free.fr
Devant de tels remakes on accuse tantôt la détermination d’une industrie à lever l’amnésie d’une génération à laquelle il semble plus facile – rentable ? – de proposer un reflet 2.0 d’une œuvre originale jugée certainement trop vieille, tantôt ce réservoir de fictions réputé pour ses limites et qui serait alors à ce point à sec qu’il faille ressortir du cercueil une mythologie culte ayant donné naissance à une série puis deux petits bijoux de la comédie noire. Car La Famille Addams cru 2019 (ou « cri 2019 », pour prolonger l’une des blagues du long-métrage) est un vulgaire recopiage des codes, des tics et des couleurs qui définissent les œuvres originales sans réussir, et c’est là son plus grand tort, à ressusciter le mordant qui conférait leur âme à la série et aux adaptations effectuées par Barry Sonnenfeld. Or, nous sommes ici plus proches du téléfilm de 1998 (l’exécrable La Famille Addams : Les Retrouvailles), dans le sens où la surenchère burlesque qui caractérise le rythme desdites suites n’est jamais pensée comme un élément privilégié pour construire une atmosphère, mieux pour élaborer peu à peu une identité qui seule permet la distinction – et donc l’autonomie – d’une suite sur son modèle. Non, l’univers de la Famille Addams est passé à la moulinette contemporaine de l’épileptique, dynamique qui détruit entièrement la puissance morbide de l’ensemble pour lui préférer les discours consensuels sur l’émancipation et le droit à la différence. Le noir contre la couleur, l’individualité contre la conformité. Pas de chance, le propos qu’aimerait développer le film est contredit dans sa structure même par la grande banalité de son scénario, la qualité hideuse de l’animation qui paraît encore inachevée, la bêtise du gothique ici édulcoré. Dire l’émancipation mais se ranger artistiquement, affadir un univers pour le rendre inoffensif. Les scènes se suivent sans s’influencer les unes les autres, si bien que nous avons l’impression de parcourir des yeux, et dans le désordre, les vignettes d’un album mal dessiné, franchement laid, qu’un enfant aurait arraché puis jeté devant nous. Même les reprises et déclinaisons musicales du thème emblématique échouent à insuffler un semblant de macabre à cette bouillie incolore et inodore, qui n’a pour elle que quelques plans atypiques, trop vite rattrapés par le reste.