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895 notes
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Votre avis sur R.I.F. (Recherches dans l'Intérêt des Familles) ?
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L'accroche du début semblable à un survival américain laisse présager quelque chose d'haletant mais bien vite ça patine et l'on s'ennuie; En définitif le film laisse une impression de déjà vu en plus mauvais.
Caine78
Franck Mancuso, ancien policier, a un certain sens du rythme, auquel il ajoute le (grand) mérite de faire court. Le film fonctionne d'ailleurs plutôt bien par moments, prenant le soin de nous amener vers quelques fausses pistes avec une relative efficacité, l'aspect très poisseux de l'enquête n'étant pas mal rendu. Cela manque toutefois singulièrement d'originalité et de personnalité (certains dialogues sont très limites), le duo Yvan Attal - Pascal Elbé fonctionnant assez moyennement, sans oublier un dénouement crédible mais quand même un peu facile et vite expédié. Passable.
Un suspens réussi malgré quelques grosses ficelles ( l'indic...). Pascal Elbé fait un gendarme très crédible . Pour le reste: filtres sombres , personnages esquissés puis abandonnés , curieux décalage entre la conclusion du générique et le corps du film... Cela se suit sans déplaisir jusqu'au bout et puis...rien . Le sentiment d'une grande vacuité . Dommage.
De belles images, une bonne musique mais un scénario sans surprise. Attal a beau en faire des tonnes, il manque de conviction. On a l'impression d'avoir vu mille fois cette histoire.
Ciné2909
La 1ère scène donne l’illusion qu’on va avoir droit à un thriller haletant malheureusement, le reste du film ne se montre pas aussi intense et inutile de dire qu’on se sent légèrement frustré. A différentes reprises, on se dit que le film va réellement démarrer et puis tout redevient étrangement calme ; un faux rythme qui fait que R.I.F. (Recherches dans l’intérêt des Familles) nous laisse totalement sur notre faim. C’est d’autant plus regrettable qu’Yvan Attal se glisse parfaitement dans la peau de ce flic désabusé au point que les comédiens qui l’entourent feraient presque office de simples figurants. Une réalisation tout ce qu’il y a de plus correcte mais pas assez excitant pour Ravir l’intérêt des Fans de cinéma !
Pour son deuxième long-métrage, l'ancien flic Frank Mancuso signe un nouveau polar, à rapprocher à bien des égards du précédent "Contre-Enquête", tant pour la réalisation sobre, sèche et nerveuse dans les scènes d'action, que pour la linéaité de l'enquête policière, qui met chaque fois un flic aux prises avec un fait divers concernant sa propre femme (celle de Dujardin était assassinée, ici celle de Attal disparaît dans la nature), mais également pour la noirceur suscitée par la résolution de ces 2 affaires, très loin des happy ends de séries TV.
Dans R.I.F., Mancuso à la bonne idée de situer son faits divers dans le département le moins peuplé de France, la Lozère, ce qui instille une atmosphère oppressante de routes de campagne désertes et de populations interlopes rôdant autour de la station service.
Autre atout du film, l'interprétation crédible du trio Yvan Attal, Pascal Elbé et Armelle Deutsch, qui tirent vers le haut ce petit polar sans grande envergure. En revanche, mauvais choix de casting pour Théo, l'enfant du couple (pleurnichard et capricieux) et pour certains seconds rôles qui n'ont pas le niveau.
Au rayon des défauts, on relèvera également quelques invraisemblances et facilités scénaristiques, dans une enquête pourtant pas foisonnante...
Mais l'essentiel est que R.I.F., misant sur sa durée courte, parvient à susciter jusqu'au bout l'intérêt du spectateur, et en ce sens le contrat minimal d'un polar honnête est respecté.
Dans R.I.F., Mancuso à la bonne idée de situer son faits divers dans le département le moins peuplé de France, la Lozère, ce qui instille une atmosphère oppressante de routes de campagne désertes et de populations interlopes rôdant autour de la station service.
Autre atout du film, l'interprétation crédible du trio Yvan Attal, Pascal Elbé et Armelle Deutsch, qui tirent vers le haut ce petit polar sans grande envergure. En revanche, mauvais choix de casting pour Théo, l'enfant du couple (pleurnichard et capricieux) et pour certains seconds rôles qui n'ont pas le niveau.
Au rayon des défauts, on relèvera également quelques invraisemblances et facilités scénaristiques, dans une enquête pourtant pas foisonnante...
Mais l'essentiel est que R.I.F., misant sur sa durée courte, parvient à susciter jusqu'au bout l'intérêt du spectateur, et en ce sens le contrat minimal d'un polar honnête est respecté.
darkvash
Avec une intrigue qui s'essaye au retournement de situations et assez longue à se mettre en place, je m'attendais à pire. Pourtant le film fonctionne bien et donne envie d'aller jusqu'au bout. Pourquoi je ne donne pas la moyenne alors, tout simplement car Mr Attal n'a d'acteur que le nom, il ne joue pas et est completement à coté de son personnage de flic nerveux, et que le réal est monté son film sans voir ça est incroyable.
Pas folichonne l'intrigue, on note des maladresses.
Si il y a un constat c'est qu'il y a 2 bons acteurs pour le reste c'est du Franck Mancuso c'est à dire du polar télévisuelle, une photographie pompé sur ce qui est à la mode et la volonté de faire du plus vrai que nature sans remarquer que les clichés s'enfilent.
Alors les deux premiers tiers tendus comme un élastique de slip ne sont pas mal et on a vraiment envie de savoir quel est le fin mot de l'histoire. Yvan Attal est toujours vénère comme si il venait de payer le cinéma pour aller voir "Les Petits Mouchoirs" et participe à la tension d'ensemble. Mais dans le dernier tiers ça part totalement en couille, la fin est vite expédiée, de trop nombreuses zones d'ombre restent et on se demande si le réalisateur, qui est en plus un ancien flic, ne s'y est pas foutu de notre gueule.
Franck Mancuso reste dans le genre policier avec ce film du dimanche soir efficace et plutôt prenant dans sa première partie, compensant le manque d'originalité de son sujet par une mise en scène efficace relayée par la musique d'un Louis Bertignac en mode Neil Young et par l'excellente interprétation d'un Yvan Attal en mode badass. Dommage que la suite multiplie les lieux communs et les clichés (le héros forcément en fuite, l'avis de recherche qui arrive juste au bon moment...) et s'encombre d'une sous-intrigue parfaitement inutile, jusqu'à un final peu satisfaisant.
pas mal sans plus domage on en sait pas plus ce qui est le point fort c'est de montrer que les enquetes ne sont pas forcément continués quand un coupable innocent est désigné
la musique est de louis bertignac.
la musique est de louis bertignac.
Un tres bon Yvan Attal dans un polar qui ne tient malheuresement pas toutes ses promesses. C'est honnete,bien joue,mais cela manque de fantaisie.
Le duo Yvan Attal/Pascal Elbe élève un peu RIF au dessus du niveau d'un téléfilm, même si Attal en fait parfois un peu trop. Mais, si le rythme est assez soutenu, le scénario est non seulement platement linéaire mais bourré de clichés. On a par exemple l'impression d'avoir vu cent fois la scène de la fuite dans la gare après l'identification du fugitif au dernier instant. Le thème de la disparition dans une station service été maintes fois utilisé, et de façon bien meilleure. Notons aussi l'absence totale d'humour et une pointe de gnan-gnan...
Bref, ça se laisse voir, mais l'imagination et la subtilité ne sont pas au rendez-vous.
Bref, ça se laisse voir, mais l'imagination et la subtilité ne sont pas au rendez-vous.
Julien D
Ce polar rondement mené compasse le manque d’enjeu de son intrigue à un réalisme minutieux mettant en avant les modestes moyens déployés dans le cadre de telles enquêtes de disparition. Le réalisateur, Franck Mancuso, semble s’inspirer de ses expériences en tant qu’agent de police mais, exactement comme dans son négligeable "Contre-enquête", il semble incapable de nous faire partager le drame de son personnage. Le duo que forment Yvan Attal et Pascal Elbe donne un cocktail intéressant mais ni leur opposition ni leur complémentarité n’empêchent au scénario de mettre un temps fou à démarrer, le suspense n’allant naitre que dans la dernière demi-heure. Cette montée d’adrénaline (qui forme la véritable différence avec son précédent film) ira, sans surprise, aller s’achever sur une conclusion convenue et simpliste.
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