Avis sur Django défie Sartana

Western italien méconnu que l'on doit à Pasquale Squitieri, Django défie Sartana s'en sort honorablement au niveau de sa mise en scène qui propose quelques bonnes scènes d'actions, mais aussi concernant son histoire qui est plutôt bien écrite. Petit bémol par contre en ce qui concerne les comédiens qui ne sont pas forcément à la hauteur des attentes.

Un scenario décousu, des scènes à l'enchaînement incohérent, des acteurs trouvés au coin de la rue, des morts tués par balle sans impact ou à la machette sans blessure. Bref, un western spaghetti au rabais. Dommage, car l'histoire tenait à peu près debout. Une série B à déclasser en Z.

Après « Batman versus Superman » et « Dracula versus le monstre de Frankenstein », voici « Django versus Sartana ». Le monde du western spaghetti regorge de héros récurrents tels que Trinita, Ringo, Sabata, El Sabio…, j’en passe et des « plus pires ». « Django défie Sartana » est un mauvais western, probablement tourné dans une zone industrielle abandonnée dans le sud de Palerme. Le résultat est peu esthétique. Le héros n°1, Django, joué par Tony Kendall, surjoue les émotions, tandis que le héros n°2, Sartana, joué par George Ardisson (à ne pas confondre avec George Harrison), est sans émotion. Le scénario est convenu, prévisible et truffé de scènes ridicules. Le summum étant le gunfight final et l'utilisation bizarre d'un trophée de cornes de cervidés. J'ai apprécié la musique, parfois de style "acid jazz", ainsi que la prestation de José Torres, le personnage muet. « Django versus Sartana », réalisé par William Redford (à ne pas confondre avec Robert Redford), oscille entre sérieux et grotesque sans vraiment trouver un équilibre convaincant.

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