Une histoire toute simple mais merveilleusement interprétée et mise en image, nullement ennuyeuse. Qu'on se le dise, "Le gamin au vélo" surprend en bien. Il s'avère être une magnifique oeuvre sociétale et humaine, touchante et grave. Les frères Dardenne tiennent là un de leurs meilleurs films.
Du cinéma réalité sur les dangers que représentent ces enfants sacrifiés, extrêmement vulnérables, terriblement névrosés et violents. Des enfants qui n’en sont plus du tout finalement. Le film met en exergue la responsabilité accablante des parents qui ne sont que de sinistres géniteurs car même les animaux protègent et éduquent leurs petits. C’est un film dur qui véhicule beaucoup de souffrance, un grand déséquilibre affectif et qui est le reflet d’une trop triste réalité. Les graves carence affectives et éducatives engendrent des monstres sans foi ni loi qui n’ont plus aucun repère. Tout cela est terrifiant mais surgit une note d’espoir avec l'hommage pour les personnes qui se consacrent au salut de ces jeunes âmes "perdues" pour qui la lumière et l'espérance peuvent rejaillir dans la joie de l'affectivité retrouvée. Thomas Doret est extraordinaire de vérité !!
Une histoire simple et touchante sur l'importance du rôle paternel dans la construction de l'enfant. Les acteurs sont bons, malheureusement l’histoire est trop simple, un adulte reste sur sa faim. Un film probablement destiné en premier lieu aux enfants.
Je n'ai pas été conquis par ce film j'ai trouvé le scénario d'une grande banalité et dire qu'il a fallu 1 an pour l'écrire... Il n'y a aucun moment fort, touchant ou même surprenant pourtant avec les thèmes exploités il y avait matière à mieux faire. Les acteurs sont pas mauvais mais sont trop limités dans leurs rôles.
Affligeant! Direction d'acteurs, scénario, scènes d'action et dialogues nuls! Les frères Dardenne ont vieilli! Ne reste que Cécile de France qui a cru être inspirée en tournant avec ces monstres sacrés pour renouveler son registre. Quelle déception pour qui admire les 2 frères!
Un film qui ne paye pas de mine, mais où les qualités d'interprétation des deux acteurs principaux éblouissent. C'est principalement grâce à cela qu'il est très touchant, au delà de la dramaturgie du quotidien des personnages. L'histoire est simple, peu surprenante, mais très réaliste. spoiler: Le seul questionnement pour moi non éludé, ce sont les raisons pour lesquelles Cécile de France est tant attachée à ce gamin dès le départ. Je m'attendais à une raison de son passé restant à découvrir durant le film mais ce ne fut pas le cas. Son personnage angélique serait alors presque trop beau pour être vrai. Mais pourquoi pas. Un bon film !
Présenté le 15 mai dernier pendant le 64ème Festival de Cannes, Le gamin au vélo nous plonge dans le quotidien de Cyril (Thomas Doret), un jeune garçon âgé de douze ans qui cherche à retrouver la trace de son père, Guy Catoul (Jérémie Renier) après avoir été placé dans un centre d’accueil pour enfants. Une situation provisoire à l’origine, le temps pour le paternel de se reconstruire, mais qui s’éternise au fil des jours depuis que son père refuse désormais de s’occuper de lui... La suite sur Vivons curieux !
Je commence à regarder du Dardenne, depuis le temps que ça me démangeait, et comme d'habitude je commence par la fin. Oui je suis logique. En même temps ce n'est pas vraiment la meilleure façon de procéder parce qu'on ne retrouve pas dans ce film les plans typiques de ces réalisateurs qui suivent un personnage de dos qu'ils abandonnent de plus en plus dans leurs films récents. Est-ce que ça fait de ce film un mauvais film? Ben non, mille fois non. Ce film est excellent. Je ne vois rien à reprocher. C'est un film tout con, un gamin un peu difficile qui a perdu sa mère et dont le père s'est barré et qui vit dans une sorte d'orphelinat (bon désolé je sais que c'est pas ça mais le mot m'échappe...). Cliché tout ça? Chez un tâcheron sans subtilité peut-être. Oui mais non, c'est génial. La simplicité à l'état pur, ce gamin n'est pas chiant, pas tête à claques, il est juste humain. Il y a des moments de grâce sublimes quand le gamin et celle qui le recueille (jouée par Cécile de France) ont des petits moments de tendresse, de bonheur dans la voiture après que son père l'ai rejeté. La mise en scène est très bonne, fluide, colle le plus possible aux personnages. Que j'aimerais voir des caméras au point aussi bien utilisées plus souvent. Ce que j'aime aussi c'est qu'on ne juge pas les personnages, on filme la banlieue très simplement, sans clichés idiots, on est dans la réalité dans ce qu'elle a de beau et de triste. Vraiment excellent, y a pas à dire. Les films les plus simples sont vraiment les plus beaux, pas besoins de grands artifices pour parler de gens.
Malgré des thèmes qui semblaient intéressants comme l’abandon, la famille, … le scénario est bien plat. L’histoire s’enlise au fur et à mesure… Le jeu des acteurs est peu performant. Cécile de France ne semble pas émouvoir lors des moments dramatiques.
D’un point de vue technique, le film est très bien réalisé. Les couleurs joyeuses ainsi que les différents plans confèrent une situation ancrée dans un réalisme-social. Les plans sont nets, rigoureux, réfléchis mais le manque d’action reste un des problèmes majeurs du film.
Les relations père-fils ont toujours hanté les frères Dardenne. Dans La Promesse déjà, on observait des liens complexes entre un père et son fils sur fond d'immigration. Idem pour L'Enfant, traitant des difficultés à devenir père lorsqu'on ne gagne sa vie que par diverses trafics. Nous retrouvons donc une nouvelle fois ce thème dans leur dernier film : Le Gamin au Vélo. Cyril 11 ans, est un jeune garçon placé dans un foyer pour enfants. Alors qu'il tente désespérément de chercher son père, il va tomber sur une femme acceptant de le prendre chez elle tous les week-end. Il y a dans les films de ces deux frères une sensation amère et violente. Peut-être est-ce le manque flagrant de couleurs, où les rues n'ont comme seule nuance que le gris. Peut-être est-ce aussi l'absence de musique, rendant l'atmosphère lourde et étouffante. Ou encore les innombrables courses du garçon dans la ville, cherchant en vain à reprendre contact avec son père, alors que celui-ci veut refaire sa vie sans lui. Mais paradoxalement, il y a beaucoup de douceur dans ce cinéma belge. La caméra qui accompagne les protagonistes ne s'arrête pas, elle les suit toute en légèreté, comme si nous étions parmi eux : dans le salon de coiffure, en compagnie de Cyril lors de ses ballades en vélo, ou dans son foyer. La subtilité est le maître-mot de cette œuvre où le jeu de Thomas Doret y est stupéfiant. L'aspect social joue là encore un rôle prépondérant mais cependant, rien n'est souligné et aucune leçon de morale n'est évoquée. C'est à nous de faire notre propre interprétation, et surtout de se délecter de ce gamin au vélo récompensé par un Grand Prix au Festival de Cannes 2011, sacrément mérité.
C'est pas facile de trouver une note à ce film. Il aborde des sujets intéressants, et je crois que c'est le seul point vraiment positif de ce film. Je sais pas si c'est les acteurs ou leurs dialogues, mais on a le droit à des doses de clichés débités à une vitesse impressionnante. Le problème de ce film est ses longueurs inutiles, suivies de dialogues trop rapides, remplit de déjà-vu. L'histoire ne va jamais au bout des choses et au final on a juste une fin en queue de poisson.
Un scénario aux accents de téléfilms pour un film peu abouti, avec de bons acteurs mais un mise en scène qui échoue de quelque peu. Peut-être que le manque de gros plan notamment sur Cécile de France y est pour quelque chose. En effet, Il est assez difficile de comprendre la relation entre les deux personnages principaux. Néanmoins, l'histoire assez simpliste laisse à réfléchir, surtout sur la fin où le réalisateur laisse au spectateur face à un dernier choix brut et sans explication de l'enfant.
L'image est belle, et Cecile de France est touchante, cependant le rythme est plat et la fin est vraiment nulle. Film décevant, et le petit est chiant.