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Ykarpathakis157
4 782 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 28 février 2021
J'ai regardé ce film parce que j'aime William Hurt. Dommage que le film n'ait pas été à la hauteur de ses standards habituels. L'idée du film était complètement idiote deux personnes aisées vivant dans la classe supérieure et ayant une crise de vieillesse peu convaincante. Quel que soit l'âge qu'il essayait de dépeindre seul un névrosé les considérerait comme vieux. L'événement déclencheur s'est produit lorsque la femme ne se rappelait pas comment elle était arrivée à l'hôtel. C'est pour cette raison qu'elle a subi un scanner et que le médecin lui a donné des conseils de fitness à la vanille qui est de la pure bêtise. Le trou de mémoire semblait très peu remarquable tout comme les conseils du médecin. Ce qui m'a le plus découragé c'est la performance de William Hurt. 3 fois 20 ans est une perte de temps pour William Hurt et pour moi...
Un thème de départ qui laissait entrevoir une bonne comédie, ou au moins un film mettant en avant les difficultés de se rendre compte de son âge quand on vieillit. Mais malheureusement, on est loin du compte, car à part quelques moments sympathiques, le film est assez ennuyeux, dommage il y avait vraiment matière à faire mieux.
Adam et Mary sont un couple dans la soixantaine, heureux grands-parents et parfaitement organisés. Un jour, Mary se rend compte qu’ils sont rentrés dans la catégorie senior sans même le remarquer. Maintenant, ce sont eux les vieux ! Sur quoi elle décide d’assumer son nouveau statut, et de réaménager leur appartement en fonction. Mais Adam n’est pas du tout prêt à accepter d’être qualifié de senior, et prend la direction inverse en accentuant tout ce qui le maintient encore parmi les plus jeunes. Clash assuré !Une belle comédie touchante et amusante que voilà. William Hurt et Isabella Rossellini sont parfaits dans leurs personnages qui réagissent chacun de manière extrême. Outre les scènes dédiées au rire (téléphone à grosses touches, baignoire avec poignée, séance d’aquagym etc.) et à la réflexion (volontariat pour les retraités pour les garder « actifs »), on nous y montre aussi l’importance que le regard de la société peut avoir sur les individus, et combien il est difficile de vouloir à tout prix ranger chacun dans une catégorie propre, alors que nous sommes tous différents. J’ai bien rigolé et ai réellement apprécié ce petit instant tout plaisant de cinéma.
Qu’on le veuille ou non, il arrive à un moment donné où le regard des autres est important ; c’est en effet du côté extérieur que l’on vous fait ressentir si vous êtes vieux ou noir. Côté intérieur, côté soi, il n’y a ni couleur, ni âge. Et le film de Julie Gavras l’illustre surtout avec la révélation soudaine de son personnage Mary. Pis : Elle se fait messager DU regard extérieur ! Elle le reproduit sur son mari ! Alors, elle va le précipiter dans le monde des seniors sans même lui demander son avis. Elle va réaménager son appartement où quelques éléments rappelleront à son mari qu’il doit accepter son âge. Selon moi, la réaction brusque de Mary est maladroite. Elle précipite son mari dans les seniors. Evoluer avec des jeunes ne signifie pas pour autant refuser son âge. Or Mary par son comportement pousse Adam à s’éloigner de la jeunesse. D’où cette pseudo-séparation presque inévitable, car la trahison vient de sa propre femme ! Le mot est un peu fort, je le conçois. Film sympathique mais qui sera vite oublié. L’émotion pointe son nez trop discrètement, ce qui fait que l’on regarde ces personnages évoluer avec un certain attendrissement mais dénué d’attachement. Belle initiative que de réunir Isabella Rossellini et William Hurt. A voir en VO.
Un film un peu trop appliqué et un peu trop sérieux sur la difficulté de vieillir. William Hurt semble assez distant tandis qu'Isabella Rossellini livre une belle interprétation. Mais tout ceci manque d'humour. Parler du temps qui passe et de l'acceptation de son age n'implique pas forcément de réaliser un film austère et froid. Une production décevante par son aspect trop clinique.
Alléchée par le titre et les acteurs, je me suis dis que j'allais passer un bon moment. Mais alors... Quel ennui... Quelle lenteur, quelle insipidité... C'est mou, long, sans intérêt. A éviter.
Un film juste et d'une très grande finesse sur le comment accepter de vieillir alors que notre société met constamment en avant le jeunisme. Ou comment un couple peut résister face au temps et doit faire face de 2 manières différentes à son écoulement : elle l'accepte et veut forcer la main à son compagnon qui fait sa crise de la soixantaine afin de ralentir le temps.
Comment vieillir ? et l'accepter... Comment (toujours) séduire ? Comment apprendre à s'occuper de soi lorsqu'on a tout donné à ses enfants, son mari ? Voici les questions qui jalonnent ce film. Mais nous, spectateur, on passe à côté !!!
La réalisatrice Julie Gavras est la fille de Costa Gavras. Elle est actrice, réalisatrice, scénariste. Elle a joué dans quelques films de son père. «Trois fois 20 ans» est une comédie de moeurs, sa quatrième réalisation, elle en est aussi la scénariste,
Dans «Trois fois 20 ans», on suit l’histoire d’un couple vieillissant Mary et Adam. Ils ont des enfants et des petits-enfants. Tout va bien jusqu’au jour ou ils réalisent qu’ils ont 60 ans ! Ils réagissent alors de manière différente et décident de se séparer. La famille et les amis vont tenter de les reconcilier.
Mary est interprétée par la belle et délicate Isabella Rosselini et William Hurt est Adam. Le duo est très sympathique. Le film s’intéresse aux seniors, à leurs places dans la société, leurs vies, leurs ressentis… Un sujet intéressant et un fait de société important. Un sujet que la réalisatrice traite avec beaucoup de pudeur. Les personnages nous sont présentés très naturellement, le couple, les enfants, la grand mère … Seulement le film souffre de quelques longueurs, et il manque une touche de tonus. Il est aussi desservi par un scénario un peu branlant.
Une comédie douce, légère, gracieuse et joyeusement grinçante. Une comédie qui ne vaut que par son casting international impeccable. Malheureusement pas inoubliable !
Second long-métrage pour la fille du célèbre réalisateur Costa-Gavras qui s'est attelée à une comédie romantico/sociétale, traitant essentiellement des seniors en centrant son histoire sur un (séduisant) couple de sexagénaire qui découvre du jour au lendemain qu'ils n'ont plus vingt ni trente ans mais soixante ! Comment chacun réagit-il face à cette triste nouvelle, doit-on pour autant tout chambouler dans sa vie, tout remettre en question ou tout simplement vivre la vie comme elle vient, comme si de rien n'était ? Trois fois 20 ans (2011) dresse donc le portrait d'un couple lambda en proie à des doutes et à des questionnements sur la vieillesse et la place qu'ils occupent dans notre société. Que retenir de ce film mis à part son excellent duo d'acteurs (William Hurt & Isabella Rossellini) ? Pas grand chose hélas, le film se laisse regarder sans déplaisir mais du haut de ses 90 minutes mollassonnes, le film s'oubliera assez vite et ce, sans le moindre regret.
Mon coté "vieux schnock": j'ai beaucoup aimé. C'est filmé avec délicatesse, un humour fin, un bon jeu d'acteur, et quel plaisir d'écouter de l'anglais britannique ! Très bon moment, avec le sourire et des émotions.
Ca aurait pu être un bon sujet si traité avec humour, avec des personnages vivants et drôles, hélas ils sont tous sinistres (sauf l'arrière grand mère) de quoi conforter et enfoncer dans la déprime tout ceux qui aborde le 3e age. Quelle tristesse de réagir aussi mollement. J' ai vu ce film avec une amie( bonne soixantaine toutes les deux) et on s'est trouvé vachement dynamique à coté de ces héros mous et tristounets. Un film qui n'apporte rien...vu en VO en plus, ce qui n'arrange rien !