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Ykarpathakis157
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 6 juin 2020
Alors que Love and Bruises explore la relation amoureuse et sexuelle entre un couple de différents pays et de différentes races, les intrigues semblent être sans but. L'objectif principal du film semble se concentrer davantage sur la relation sexuelle entre Hua et Mathieu plutôt que sur ce que le couple a fait pour sauver leur relation. Dans de nombreux domaines, le public se retrouve avec des blancs à remplir plutôt que d'être informé de ce qui s'est passé entre eux. Le film manque également d'une explication claire sur la raison pour laquelle Hua joue le rôle de soumission dans la relation. Un film qui est glauque et inutilement scandaleux...
S'il y a quelques scènes qui retiennent l'attention, le principal problème de ce film c'est l'exagération, dans les situations qui en perdent en crédibilité, dans le discours, qui s'épuise à vouloir et montrer une réalité sociale et une jeune chinoise déboussolée, symbole d'une jeunesse qui ne se sentirait nulle part chez elle, et à traiter une passion entre deux êtres que tout oppose, au point que leur réunion semble de toute façon totalement irréaliste. restent les acteurs.
Je viens de créer un compte exprès pour laisser une critique à ce film tant j'ai été révoltée par tant de misogynie et de banalisation de la violence faite aux femmes! Si seulement il y avait un message où une vraie histoire derrière mais ce n'est même pas le cas. Outre l'absence totale d'intrigue, c'est une mise en scène de la haine pour la haine sans consistance aucune et sans crédibilité! Le film en devient même grotesque! Rien que le fait que la fille tombe amoureuse d'un mec qui la viole dès le premier soir est complètement absurde. Navrant de voir Tahar Rahim peiner dans ce rôle vide de sens.
« Love and bruises » est le type de films qui passe sous le radar de la majorité des spectateurs, comme ça a été le cas pour moi qui n’en avait jamais entendu parlé et qui, si je n’avais pas vu le nom de Tahar Rahim dans la distribution, ne s’y serait probable jamais intéressé. Après l’avoir vu je comprends qu’il n’ait pas en outre généré un bouche-à-oreille démentiel. Si l’histoire n’est pas inintéressante, la froideur de sa narration peine à entraîner le spectateur dans les errements amoureux de son héroïne. On peine à comprendre ce qui motive cette jeune fille dans une relation amoureuse où la violence des rapports sentimentaux et physiques donnent plus envie de fuir que d’essayer de construire quelque chose. Si les deux acteurs principaux (Corinne Yam et Tahar Rahim) sont excellents et leurs affrontements prenants, on est plus dubitatifs devant les péripéties de leur aventure sentimentale. Mais, au final, ce qui m’a le plus gêné c’est la propension du réalisateur à nous montrer de nombreuses scènes de sexe qui outre une violence contenue (la plupart du temps), n’apportent pas grand-chose à l’intrigue et contribuent à mettre le spectateur mal à l’aise et je ne suis pourtant pas du genre prude. En somme le film bénéficie d’une solide interprétation et du charme d’une production fanco-chinoise, mais peine à fournir une histoire prenante qui aurait mérité d’être en tout cas débarrassé de ces séquences intimes tout à fait inutiles pour la majorité. À voir pour la prestation des acteurs qui seuls surnagent.
A fleur de peau, cette romance impossible nous subjugue par moment et nous lasse par d'autre. Un format plus court aurait sans doute était plus appréciable. Le fait de filmé entièrement à l'épaule est un vrai parti prit ici, mais, quand les situations deviennent violentes, on a du mal, en tant que spectateur, à ressentir cette violence. Et c'est là que c'est vraiment dommage, car niveau écriture, il n'y rien à dire. Corinne Yam est tout simplement magnifique et Tahar Rahim se retrouve presque dans un registre type Audiard.
A ceux qui veulent voir du S**E bah regarder ce film tout au long du film on voit que ca... les autres scenes du film se repetes aussi franchement nul et nul alors oui j'ai rien compris peut etre mais voila je ne le vous conseille pas apart si vous voulez vous rincez l'oeuil et encore c'est vraiment limite
tout d'abord, je dirai que la caméra à l'épaule c'est pas mon truc : ça me met la gerbe. Tout au long du film, ça finit par devenir lassant : cela fait penser aux films amateurs que l'on a tous fait. Les diverses scènes de ce film sont très décousues. je n'ai par exemple pas compris quels étaient les divers appartements que l'on voyait apparaître dans le film. Peut être parce que je n'ai pas suivi comme il se devrait. Par contre le jeu des personnages est juste : les dialogues sont quelquefois inaudibles, les personnages ne cherchent pas spécialement à articuler, comme dans la vraie vie. Mais à vouloir faire trop vrai on perd le spectateur : l'histoire par certains endroits n'est pas crédible. au total si vous ne le voyez pas vous ne raterez rien.
Avis moyen pour ma part, le contexte amour occidental avec un banlieusard et oriental avec une chinoise est une très bonne idée. Le film est mal tourné pourtant bon budget car la camera est de près en permanence...Le film part un petit peu dans différents sens sans en voir le mot de la fin, On voit tout de même une sorte de "mal vue" dans son pays pour elle qui peux coucher avec des Français, ce qui est très réaliste. Bon film originale en tout cas.
En tournant en France, Lou Ye n'a pas changé de style. Love and Bruises, le titre est explicite, épouse la brutalité des sens dans des étreintes sauvages qui n'exhalent ni sensualité ni tendresse. L'acte amoureux, répétitif, est un combat acharné. Le cinéaste chinois ne donne que peu de clés sur la psychologie de ses personnages. L'ouvrier musulman, fruste, est incapable d'exprimer ses sentiments autrement que par la force. Sa maîtresse chinoise, déboussolée, se perd dans une sexualité erratique. Ils sont tous les deux comme en exil sur cette terre de France, clandestins qui se font l'amour et des bleus. Le film est viscéral, agaçant par la multiplication des scènes de sexe, avec une mise en scène qui donne le tournis, caméra à l'épaule. Qu'on aime ou pas, on ne peut pas dire que Lou Ye se compromet, il est toujours fidèle à ses convictions de réalisateur et à ses thèmes de prédilection.
La réalisation finit par être fatiguante, notamment les mouvements de caméras en gros plans, toutefois la description un rien brutale des sentiments des personnages est parfaitement conduite.
Après avoir subit la censure dans son pays d’origine, Lou Ye s’expatrie et réalise en France l’adaptation du roman de Jie Liu-Falin ("Fleur") en s’intéressant à la relation passionnelle qui déchire deux jeunes gens. Lui est musulman, au franc parlé et qui cache de multiples secrets, quant à elle, étudiante chinoise fraîchement débarquée à Paris, est très refermée sur elle-même. Leur rencontre anodine sera le point de départ de cette love story brutale et (très) sexuelle, sans cesse tiraillée, s’engueulant et se tapant dessus, finalement, ce ne sera qu’à travers le sexe qu’ils parviendront à se réconcilier. 105 minutes de jambes en l’air, de violence verbale et physique, extrêmement mal filmé (quant on ne sait pas filmer, on privilégie la steadycam), au final, l’ennui est palpable du début à la fin.
Un film à plusieurs lectures... dont toutes sont plus désespérantes les unes que les autres. Les thèmes pourtant intéressants (incompréhension des cultures, la force du sexe...) sont abordés mais survolés. La mise-en-scène n'apporte rien, étouffe le spectateur plus que tout à travers ses cadres fermés. Les séquences érotiques n'ont aucune sensualité. Les comédiens sont le seul atout de ce film ! Mais à quoi bon...