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Fêtons le cinéma
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2,0
Publiée le 11 février 2020
L’image de The Rite est d’une laideur démoniaque qui ne pourrait à la rigueur se justifier que dans les scènes de possession et d’exorcisme, scènes plutôt réussies puisque dépouillées des lourdeurs scénaristiques : les prêtres et la personne possédée sont réunis dans une pièce sombre, la musique monte à mesure que s’exprime le Diable et que se convulse le corps avec une précision quasi chirurgicale, assez proche en ce sens du cadre mortuaire dans lequel est contraint d’évoluer le jeune Michael Kovak. Pour le reste, un cadrage approximatif se heurte à une volonté d’esthétiser les lieux sacrés, engendrant une mixture sans forme véritable ou plutôt sans cohérence artistique. Et si l’image est laide, l’acteur principal est bien pâle : dépourvu de charisme, il se traîne d’un lieu à l’autre entre deux flashs qui le raccordent à un traumatisme passé. Or, ces maux ne prennent jamais la consistance nécessaire à l’empathie ou à la compréhension, et nous autres spectateurs suivons l’apprenti-prêtre dans ses courses contre le Malin avec une certaine indifférence. Fort heureusement, il se confronte à un acteur lui confirmé et ici parfait dans son rôle : il s’agit d’Anthony Hopkins qui retrouve une froideur à la Hannibal Lecter, amplifiée par l’âge et le caractère sacré de sa mission. Le voir fixer du regard une jeune fille dans un parc avant de la frapper violemment glace le sang, de la même manière que ses silences et ses poses font planer une menace d’un ordre presque métaphysique. Hopkins habite le film comme le Diable l’esprit des tourmentés, et c’est tant mieux pour nous. Notons également la qualité de la partition signée Alex Heffes, dont la clausule laisse entendre ce qui deviendra quelques mois plus tard l’un des thèmes de Maléfique (signé cette fois James Newton Howard). Pas de quoi bouder ce Rite, mais pas de quoi s’extasier non plus. Manque une véritable vision de la possession et de la foi, manque une recherche esthétique qui seule aurait permis au film de se démarquer du tout-venant d’un genre riche en productions insipides et racoleuses.
Après avoir lu les multiples critiques majoritairement négatives ici, c'est vrai que ce film ne me faisait plus autant envie. Mais je voulais me faire mon propre avis, et j'ai eu bien raison car je l'ai beaucoup apprécié. Moi qui n'est pas croyante, j'ai réussi à rester intéressée par l'univers omniprésente du vatican et de la religion. Alors ce film n'est pas une "révélation", car on ne compte plus le nombre de films sur le sujet de l'exorcisme, mais l'intrigue reste accrocheuse. Le Rite n'est pas là pour le côté épouvante, mais plus pour celui du réalisme de l'exorcisme selon moi. Le jeu d'acteur est bon avec le légendaire Anthony Hopkins qui n'a plus à démontrer son talent dans ce genre, et un nouveau venu, Colin O'Donoghue, qui ne fait pas du tout tache aux côtés de l'exorciseur. On est partagé entre la croyance aux forces démoniaques par le frère Lucas certes peu orthodoxe et celle au rationalisme de Michael Kovak qui peu à peu va se laisser surprendre par ces phénomènes. Alors oui, je suis une amatrice du genre, mais je pense avoir réussi à l'apprécié à sa juste valeur.
Une bondieuserie soporifique, à voir en famille car l'horreur, il n'y en a pas. La photo est jolie mais bon, c'est bien peu. L'exorcisme peut dormir tranquille.
Le Rite : Un film pour les fidèles du genre : exorciste. Mais, ce film a l’avantage d’être particulièrement soignée et bien travaillé, surtout au niveau de son personnage principal qui est cette fois un futur ou pas prêtre n’en quête de foi. Car, c’est son père qui a décidé qu’il ferait ce parcourt donc il y va sans grand conviction dans cette fois vers la lumière donc Dieu mais il va découvrir des choses qui pourrait lui faire changer d’avis, directement en lien avec le diable et les processions. Donc voila, coté scénario, ça reste du classique mais il y a moins de cliché que dans les autres et l’histoire est bien mieux traité. Et le final avec notre cher Anthony Apkinss qui est… ça vous le coup d’œil. D’ailleurs, les acteurs sont plutôt bon voir très convaincants. Et pour revenir au scénario, c’est basé sur des personnages et faits réels, ce qui ajoute du réalisme a l’histoire donc pourquoi ne pas y croire. Donc pour les amateurs du genre, ce film est fait pour vous.
Je ne sais pas pour vous, mais je suis passionné par tout ce qui a un rapport de près ou de loin avec la religion, quelque chose de mystique, d'inaccessible et d'inexplicable, qui reverrait à nos peurs primaires, la peur de la mort et le questionnement sur la vie après la mort, bien que je sois un athée convaincu. Malheureusement c'est rare qu'au cinéma le films de possession (même l'exorciste) arrive à me faire peur, ou même à m'intriguer. La caméra n'arrive pas à saisir ce qui est pas définition insaisissable. J'ai l'impression qu'on essaye de relancer la mode de ce genre de films qui avait fait les beaux jours des vrais faux remakes de l'exorcite, devant des pâles copies de l'original. On doit se taper des trucs infects comme Paranormal Activity ou pire encore le dernier exorcisme. Le rite, l'esprit avisé sait que le projet pue dès le départ, et a pour unique but de surfer sur la vague, et on sort Hopkins qui court un peu après sa carrière depuis quelques temps et cultive le navet (si on excepte le dernier Allen) avec une certaine efficacité, en témoigne le bouseux Wolfman ou bien La faille. De plus si on sait qu'Hopkins va jouer dans le film on sait aussi qu'il va être possédé à un moment donné, il a la tête de l'emploi il faut dire. Déjà c'est prévisible avant même d'aller voir le film. Et puis sinon le film est une longue litanie de cliché sur la foi, la religion, l'exorcisme, ne laissant aucun choix au spectateur sur la véracité ou non des événements (ce que tentant de faire de manière totalement ratée the fourth kind). On tente de nous faire sursauter, sauf que c'est super présible, ça pu le sursaut à 140 mètres à la ronde, cadre serré, musique qui se fait plus discrète ou qui accélère, quelque chose qui ne va pas et BOOOOUUMMM, Kévin et Kimberlee (le couple du fond) sursautent. (Sans doute car ils n'ont pas déjà vu ça 150 fois eux). Et l'histoire ne raconte rien non plus. Je pourrai faire des blagues (presque aussi nulles que le film) le seul possédé du film c'est le réalisateur, mais ça serait tirer sur l'ambulance, voici une belle bouse dont personne ne doutera de la médiocrité. C'est archi laid, et convenu. Bref amis scatophiles régalez vous !
Malgré que l'intrigue est plutôt réussie bien que médiocre est typique des films d'épouvante, quelle déception j'ai pu ressentir une fois le film terminé : les jeux d'acteurs sont bas de gamme, la fin mauvaise et anticipable. À fuire, allez regarder des classiques du genre si vous voulez être rassasié.
Exellent film. J'étais un peu septique au début, craignant que le film ne soit pas respectueux et trop caricatural .L'introduction de la citation St Jean Paul II ( maintenant ) est une exellente chose .Au contraire à voir vraiment .Trés bonne recherche de la psychologie des personnages et trés beaux rôles pour les deux prêtres interprétés respectivement par Anthony Hopkins et ce jeune acteur peu connu , Colin O ' Donoghue , touchant celui dans la peau du jeune séminariste en proie à l'inconnu et au doute .Un suspens qui vous tient jusqu'au bout .C' est d'autant plus émouvant que cela est inspiré de la vie d'un vrai prêtre exorciste , le Père Michael Kovak .Un film qui marque .
Très bon film sans grande prétention qui cherche à nous faire nous interroger sur la véracité des possessions et donc l'existence du diable et de Dieu, pour ma part je le conseille il est vrai que ce n'est pas un film d'horreur et c'est ca qui en fait un bon film je pense.
Sans doute le film d'exorcisme se rapprochant le plus du chef d'oeuvre de Friedkin avec également "L'Exorcisme d'Emily Rose", le climat est tendu et les acteurs excellents, Hopkins en tête. Ne vous attendez pas à sursauter toutes les cinq minutes, ce n'est pas le but recherché, ici c'est l'ambiance qui prime ainsi que la remise en cause des croyances les plus profondes. La mise en scène est irréprochable et les scènes d'exorcisme très bien réalisée, tout en sobriété, ce "Rite" est une réussite et marque les esprits alors si vous aimez le genre, n'hésitez pas une seule seconde, voyez-le.
Pour les amateurs du genre dont je fais partie, c’est un beau film. Une ambiance troublante, oppressante, de belles images de la ville éternelle, des scènes de possession plutôt réalistes, plus crédibles que dans l’Exorciste et assez déstabilisantes. Très bonne interprétation des acteurs.
Pas grand chose à dire … Anthony Hopkins a toujours été un grand acteur et son interprétation dans « Le silence des agneaux » restera dans les annales, mais il faudra qu'il se décide un jour à abandonner définitivement le rôle d'Hannibal Lecter. Enfin, on peut plutôt s'en prendre aux scénaristes, qui semblent cruellement avoir manqué d'imagination pour développer ce rôle … ça aurait pu être juste passable, sauf que c'est rien de moins que le personnage central du film (on oubliera le protagoniste totalement insipide). Mais ce n'est pas le pire. Toute la première partie se montre (un peu) intéressante en confrontant rationalisme et religion … pour finalement prendre le parti de Sa Sainteté. Et faire l'éloge des prêtres exorcistes. Hum.
Je sors du ciné et c'est vraiment mauvais, la présence d'Hopkins me faisait espérer mais on est bel et bien dans un film d'exorcisme classique pire on enfile les clichés. Et mon dieu c'est quoi cette copie du look d'Hannibal Lecter, c'est un scandale. N'allez surtout pas le voir, encore moins en VF, fuyez se massacre.
Énième film d'exorcisme, Le rite n'apporte rien de nouveau au genre. Les quelques scènes horrifiques frisent souvent le ridicule (à moins de détester les grenouilles et les chevaux au regard pas très net) et on a même droit au prêtre qui remet sa foi en question (très original). Seul Anthony Hopkins a l'air de bien s'éclater dans la dernière partie du film. Mais il est bien le seul...
Excellent aussi bien que le Hannibal.A.Hopkins est epoustouflant. Un bon film,mais il faut pas le regarder le soir, il fait vraiment peur. Un chef d oeuvre