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    Woyzeck
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    3,1
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    24 critiques spectateurs

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    Max Rss
    Max Rss

    202 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    L'absurdité des Hommes et du monde dans lequel ils vivent. Telles ont toujours été les deux obsessions de Werner Herzog. Il en sera de même. Ce film les gars, c'est quand même un truc dingue, à part dans les 10 dernières minutes, surmontées d'un meurtre qu'Herzog va lourdement appuyer (musique et ralentis à l'appui), il ne s'y passe pratiquement rien. Mais il y a quelque chose qui ne fait que s'y intensifier : une folie sourde, laquelle finira par violemment éclater. Les humiliations et brimades envers un brave soldat un peu simple d'esprit, lequel servant en même temps de cobaye pour une expérience médicale n'ayant ni queue, ni tête. Je pensais que les années passant, mon point de vue en serait modifié, mais pas du tout : "Woyzeck" me fascine et me met mal à l'aise et rien ne changera. Sur les 80 petites minutes qui le composent, seules 10 se regardent, les 70 autres se ressentent. A tous ceux qui ne connaissent pas encore : vous aviez été impressionnés par la performance de Klaus Kinski dans "Aguirre" ? Sachez qu'ici, c'est 10 fois plus fort encore. On en dira ce que l'on voudra mais, quand il s'en donnait la peine, ce mec était un acteur hors catégorie. En face, Eva Mattes lui tient la dragée haute.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2024
    « Dans une petite ville près d'un grand ètang calme » . La nature est belle en apparence, mais les sentiments s'embrasent, la folie guette...Tournè en seulement dix-huit jours, "Woyzeck" (1979) est l'un des films les plus sombres de Werner Herzog sur les consèquences de l'angoisse et la cruautè! Le cinèaste allemand offre une envoûtante plongèe dans son rapport à l'art, dèployant tout son talent visuel sur la souffrance humaine! Klaus Kinski (hallucinant à souhait) y joue un homme seul et tout sans dessus dessous, vertueux mais sans morale, avec ce visage traquè à nul autre pareil! Difficile de faire l'impasse sur cette oeuvre marquante et très esthètique portè par un acteur possèdè comme en tèmoigne l'intense sèquence au bord d'un ètang! Prix du meilleur second rôle fèminin à Cannes pour la tout aussi excellente Eva Mattes alors au sommet de sa carrière grâce notamment au grand R.W Fassbinder...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2024
    Der gute Mensch, l’homme bon, ne vit que par les pensées philosophiques qui jalonnent sa vie. Il doit tout faire bien pour accomplir sa vie. Or son destin tragique se confronte à ses actes meurtriers. A-t-il donc bien fait?
    Une adaptation austère et presque fidèle à l’époque du livre.

    Très bien
    Nicolas S
    Nicolas S

    45 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2024
    Le soldat Woyzeck voit et entend les signes d'une catastrophe imminente à mesure qu'il subit les moqueries et les outrages de son capitaine, de son médecin et d'un tambour-major qui lui a pris la femme qu'il aime. En reprenant ce classique de la littérature allemande, Herzog réactualise le thème de Signes de vie, son premier film, et s'intéresse à nouveau à la figure d'un homme seul et inquiet, qui a accès à des signes que les autres ne perçoivent pas. C'est filmé avec une grande économie de moyen, de façon presque théâtrale, mais le sens du cadrage et de la lumière d'Herzog donne à Woyzeck une vraie épaisseur tragique et sert la partition habitée de Klaus Kinski. Woyzeck apparaît ainsi à la fois comme un Herzog mineur de par sa durée et sa conception, et en même temps comme l'aboutissement évident de sa décennie 70, à mon avis la période la plus prolifique et la plus belle de sa carrière.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Présenté en CO ( cannes 1979), l'adaptation de la célèbre pièce éponyme de Buchnner ( oeuvre majeure de la littérature allemande du XIX ème siècle), par W.Herzog fût titrée lors du palmarès ( Eva Mattes, obtint le prix du second rôle féminin).

    Cet opus du célèbre cinéaste allemand ( figure de renom du renouveau du cinéma d'outre-Rhin née à la fin des années 60) est aussi restée en mémoire comme une des cinq collaborations entre le metteur en scène et K.Kinski ( la troisième très précisément).

    A travers du destin tragique du soldat Woyzeck, sans grade humilié par la hiérarchie militaire ( on peut la regarder comme le symbole de l'humiliation sociale) et trompé par sa femme, qui finit par extérioriser sa colère devant l'injustice du monde, en commettant l'irréparable, c'est une vision de la condition humaine que propose l'écrivain.

    La connotation révolutionnaire de l'oeuvre n'échappera pas aux autorités de l'époque. L'écrivain dût même fuir son pays pour échapper au destin funeste qui lui était réservé.

    Souvent considéré comme un opus mineur de la collaboration entre les deux artistes, ( il est vrai que "Aguirre la colère de Dieu", puis " Fitzcarraldo" plus flamboyants, ont été adoubés par la postérité), "Woyzeck " est pourtant un opus à connaître du cinéaste.

    La première partie notamment, ou on assiste aux séries de maltraitance vécue par le héros ( Kinski sortait épuisé du tournage de "nosferatu") soumis à une hiérarchie injuste, vulgaire, inhumaine et illégitime est vraiment formidable.

    On notera la qualité de la photo et les décors qui magnifient des paysages sublimes aux allures de paradis, contrastant avec la tragédie du destin de Woyzeck, personnage pourtant admirable de bonté, de finesse de goût et de culture.
    fred c
    fred c

    2 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 octobre 2023
    Un petit film allemand de 1979 où l'objet principal est surtout de mettre en scène ce diable de k kinski. Sauf que niveau histoire / réalisation / rythme et intrigue, un bon Derrick avec Horst Tappert c'est au dessus désolé.
    Tan g
    Tan g

    11 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2023
    j'ai trouvé la scène d'intro vraiment bien faite mais après ca , j'ai trop eu l'impression de voir une pièce de théatre mise à l'écran, et une pièce de théâtre qui en plus ne m'a pas parlé plus que ca. Je suis fan de Herzog mais je dois que ce film m'a laissé indifférent. Parmi les films moins connus de Herzog, je recommande plus la balade de Bruno , le même genre drame mais moins théâtral.
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2019
    Si je ne me trompe pas le cinéaste Werner Herzog et l'acteur Klaus Kinski ont fait 5 films ensemble et Woyzeck est le seul des 5 que je n'avais pas encore vu. Sur les 4 autres 2 m'ont réellement plu et 2 m'ont déçu et pour celui-ci je suis mitigé.
    Les bons points ce sont une reconstitution historique de qualité pour un film tourné en très peu de jours (18 jours) et le tournage débuta 5 jours après avoir terminé celui de Nosferatu mais c'est surtout un rôle en or pour Kinski qui semble être habité par son personnage, il ne le joue pas mais il est Woyzeck. L'histoire n'est pas mauvaise, l'humanité n'est pas montré sous un jour favorable notamment ce docteur qui est là normalement pour soigner et aider les gens mais qui persécute bêtement le soldat Woyzeck le prenant pour un parfait imbécile sans aucune volonté.
    Ce n'est pas un mauvais film mais malgré sa courte durée c'est lent par moment, les propos sont intéressants mais ne sont pas servis selon moi par une réalisation puissante et percutante.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 décembre 2018
    Un supplice ! Le film ne raconte rien. Ça blablate tout le long sans logique sans même un trame scenaristique. On ne comprend pas ni le jeu excessif et faux des comédiens, ni ce que Herzog veut nous dire voir même nous montrer ?? L'ennui étant envahissant, je n'ai pas terminé le film...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juillet 2018
    Woyzeck, un film-jouet : tourné en dix-huit jours, vu en quatre-vingts minutes, on s'en fait une idée en cinq : c'est l'exploitation concentrée d'un nouveau duo Herzog-Kinski que ce dernier est censé caractériser à lui tout seul. Mais sans surprise, un film si court et si lent n'a pas grand chose à dire ni à faire dire. De gros plans en paysages humides, Woyzeck laisse Kinski l'interpréter en roue libre, sans permettre à son ahurissement permanent de décoller du premier dan de la performance théâtrale. On appréciera les onces de spontanéité et la technique qui vient çà et là flirter avec le grand public quand l'horrible musique ne l'endort pas. Oubliable.

    septiemeartetdemi.com
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2016
    Ce n'est sans doute pas mon Herzog préféré, bien que j'apprécie l'histoire, sans doute car par moment ça fait vraiment théâtre, ces acteurs qui se mettent à parler philosophie en plein milieu d'une conversation assez banale. Ce qui fait que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film.

    Ceci dit ça reste néanmoins loin d'être mauvais parce qu'on a Eva Mattes qui est juste sublime et qui catalyse le désir pendant tout le film. J'aime sa beauté nonchalante, sa manière de promener, comme ça l'air de rien, la poitrine presque à l'air, comme si elle ne savait pas quel effet elle faisait aux hommes. D'ailleurs je trouve toutes les scènes avec elle vraiment bonnes, et les autres un peu moins, parce que lorsqu'elle est là on va à l'essentiel. Dans les autres scènes j'ai l'impression qu'on s'éparpille trop, qu'on veut dire trop de choses sur la nature humaine au lieu de les montrer. Alors je sais bien qu'on est dans une adaptation d'une pièce de théâtre, mais reste qu'au cinéma, surtout avec un acteur comme Kinski et un réalisateur comme Herzog on peut montrer la nature humaine, la folie, etc (enfin il le fait aussi, ce qui fait alors un peu redite).

    Il y a vraiment une scène assez marquante vers la fin, ne connaissant pas l'histoire de Woyzeck je ne m'y attendais absolument pas. En plus la scène dure des plombes, c'est la seule (?) accompagnée d'une musique, Herzog en fait vraiment des caisses et quelque part ça marche. Mais limite ce qui me marque le plus encore une fois c'est le visage d'Eva Mattes. Pour une fois ce n'est pas Kinski qui porte le film mais bel et bien elle.

    Après j'ai vraiment du mal à m'intéresser à tout ce qu'il y a autour, ça ne me parle pas forcément.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 décembre 2013
    Les images du film m'intriguaient après l'avoir vu c'est plutôt ce qu'a voulu faire Werner Herzog's qui m'intrigue, enfin pas jusqu'à m' empêcher de m'endormir durant le film tout de même! Peut être une façon de s'interroger sur la folie d'un Kinski toujours en liberté.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2013
    En adaptant la célèbre pièce de Georg Büchner, Werner Herzog signe un film étrange et pesant, tout empreint d'angoisse et de cruauté. Les personnages (capitaine, soldat, ivrogne, femme entretenue...) semblent étouffer, chacun à leur façon, sous le poids de questionnements sans réponse, sur l'éternité, la morale, la vertu... Seul le médecin, ridicule et odieux, est très sûr de son savoir, ne voyant en l'homme qu'un simple objet d'étude. Woyzeck, lui, est un "homme de rien", qui voudrait vivre en suivant les lois de la nature, mais que la société s'applique à brider et à humilier. Ses questionnements, avivés par la méchanceté des autres, se portent sur la fidélité de sa compagne, "belle garce sans le sou". Des questionnements qui vont le rendre fou. C'est le type de personnage que le réalisateur affectionne : à la marge, évoluant au bord de la folie. Et c'est le type de rôle parfait pour Klaus Kinski. Avec son visage halluciné et "traqué" (comme on dit dans le film), il est extraordinaire et n'a peut-être jamais été aussi touchant. Mais c'est sa partenaire, Eva Mattes, qui a été récompensée au festival de Cannes 1979 (Prix d'interprétation féminine dans un second rôle).
    Aussi bien esthétiquement que thématiquement, Woyzeck présente par ailleurs un certain nombre de similitudes avec L'Énigme de Kaspar Hauser : image sèche, décor de petite ville allemande, rapport nature/culture, société oppressante, aliénante... Dans Woyzeck, les dialogues sont cependant moins réalistes, plus philosophiques, avec une dimension existentialiste plus violemment absurde.
    Noistillon
    Noistillon

    84 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2012
    Immense Kinski, immense Herzog. Le Maître réalise une oeuvre aussi étrange et mystique que d'habitude mais il n'a peut-être jamais atteint une sensibilité aussi grande. A noter un ralenti sublime autant sur le plan technique que sensoriel. Parfois drôle, souvent extrêmement beau, Woyzeck, l'histoire d'un subordonné pour lequel il est difficile de ne pas ressentir d'empathie, est un chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 septembre 2011
    Dès le générique quelque chose gêne, un homme se débat dans un décor quasi inexistant, et cette sécheresse qui donne tout d'abord au jeu de Kinski un caractère outré, devient peu à peu angoissante. Une vraie tension sourd de ce monde qui ne répond plus à Kinski, ce silence qui monte, cette folie qui guette, s'incarnent dans cette retenue. Quand Kinski explose, la mise en scène offre ces plans magnifiques et ralentis, comme si jusqu'alors Kinski dévorait tout, dévorait jusqu'au image même. Herzog adapte avec maestria l'opéra Berg, il en restitue la poésie viscérale, et trouve avec sa mise en scène aride un bon contrepoint au visage hanté de Kinski.
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