Comme l'explique le réalisateur Dahmane Ouzid, son film veut "déculpabiliser l'exubérance des corps" dans un contexte socio-politique tendu. Par la liberté d'expression corporelle, le cinéaste cherche à allier divertissement et engagement, bien décidé à dénoncer les conditions difficiles dans lesquelles évolue la jeunesse algérienne, partagée entre conservatisme et modernité.
Ramdane Kacer, décorateur de La Place, a travaillé sur de nombreux projets télévisuels et cinématographiques. Parmi les réalisateurs avec lesquels il a collaboré, on peut citer Merzak Allouache (Chouchou) ou encore Costa-Gavras.
Les rôles principaux ne sont pas tenus par des professionnels du métier : la plupart des jeunes acteurs présents dans le film sont issus du milieu de la danse urbaine (hip-hop) ou sont étudiants en arts dramatiques.
Ce film, qui est une comédie musicale, a réuni trois représentants des tendances novatrices de la musique algérienne actuelle, donnant ainsi lieu à une sorte de melting pot musical où s'entrecroisent différentes influences, comme le jazz, la "world music" ou la "bled musique".