Waking Sleeping Beauty est sorti dans les salles françaises le 6 octobre 2010, soit le même jour que le nouveau Woody Allen, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu. Aucun rapport entre les deux films à priori (hormis la présence, plus ou moins prononcée selon le long métrage, de Londres), si ce n'est qu'on peut entendre dans chacun un extrait de la chanson "Quand on prie la bonne étoile", rendue célèbre par Pinocchio (1940).
Ce documentaire permet d'apercevoir le jeune Tim Burton (22 ans), alors employé aux Walt Disney Animation Studios.
Le producteur Peter Schneider avait pour intention de présenter dans le documentaire Waking Sleeping Beauty ce qu'il s'était passé pendant cette décennie dans les studios : "Les articles et les livres qui ont été écrits n’ont jamais pu saisir l’histoire dans son intégralité parce qu’ils étaient écrits par quelqu’un d’extérieur. Ils n’ont pas su rendre la joie de ce groupe de gens qui ont mis toute leur énergie et leur créativité dans leur travail, ni le drame qui s’est joué entre des personnages clés pour savoir qui serait officiellement reconnu pour avoir redonné vie au département animation".
Don Hahn révèle que "comme pour la plupart des meilleurs films, l’idée de Waking Sleeping Beauty est née dans un coffee shop. Nous nous sommes assis avec nos cafés et nous avons commencé à parler de la période où nous avions travaillé ensemble chez Disney", raconte-t-il.
Le documentaire, qui porte sur une période difficile des Studios d'animation Walt Disney Animation Studios et évoque notamment les conflits entre les présidents de la firme, n'empêche pas Disney d'être le distributeur du film. De plus, Michael Eisner, Roy Edward Disney et Jeffrey Katzenberg n'avaient jamais en 15 ans, évoqué ces événements devant une caméra.
Waking Sleeping Beauty retrace l'histoire houleuse des studios d'animations Disney de 1984 à 1994. Pendant cette décennie, le film croise le parcours de nombreuses productions : Oliver et compagnie, La Petite Sirène, Aladdin et les préparatifs du Roi Lion.
Patrick Pacheco, un journaliste indépendant, a épaulé les réalisateurs du film, et mené une centaine d’entretiens nécessaires à l’élaboration du film.
Le documentaire de Don Hahn a été présenté dans de nombreux festivals à travers le monde. De 2009 à 2010, le film a parcouru les États-Unis avec les festivals de Telluride, Hamptons, Heartland, Palm Springs, de l'AFI Dallas et de Wisconsin. Waking Sleeping Beauty s'est aussi rendu dans d'autres rendez-vous prestigieux comptant le Festival International du Film de Toronto 2009, celui de Melbourne en 2010 et bien entendu le Festival du Film Américain de Deauville la même année.