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Un visiteur
1,0
Publiée le 19 septembre 2011
Attention, film bourgeois-bohême en puissance, le côté bio en moins, le côté artiste en plus. Ce film, qui se veut international, a finalement tout d'un fillm parisien dans le mauvais sens du terme. On met déjà une bonne demi heure à comprendre qu'est à New York tant le film s'éparpille. Mis à part l'ambiance, assez bien travaillée, et une Elodie Bouchez qui s'en sort plutôt pas mal, le film reste là où il a commencé : nulle part.
Il s’agit d’un film sans scénario où Elodie BOUCHEZ (on a honte pour elle) serait Martine, la petite fille des livres pour enfants : Martine au restaurant chinois, Martine joue aux cartes, Martine fait les magasins, Martine et son amoureux, Martine en taxi. Comment peut-on trouver un budget pour tourner un tel film ? Le metteur en scène, dont c’est le 1er film (et on espère le dernier), femme de surcroît, se donne une conscience politique en évoquant l’invasion du sud Liban par l’armée israélienne. Ça n’est pas en montrant nue Elodie Bouchez (les toutes premières images du film), revêtue seulement d’un foulard palestinien sur la tête et insistant lourdement sur la forme de sa toison pubienne (Martine montre sa chatte !) que la cause des palestiniens sera mieux défendue. A fuir absolument !
Un très bon film qui retranscrit avec humour et poésie - mais aussi beaucoup de modernité - le flegme d'une certaine jeunesse New Yorkaise en quête de sens. Élodie Bouchez porte le film magnifiquement comme toujours.