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AMCHI
5 912 abonnés
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2,5
Publiée le 23 janvier 2010
L'Homme aux nerfs d'acier serait un polar quelconque sans son incroyable casting (un film à voir rien que pour le fait que Van Cleef croise Jean Rochefort) avec en prime une apparition dénudée de la charmante Edwige Fenech. C'est un polar très léger mais plutôt prenant si l'on est indulgent.
Lee Van Cleef et Jean Rochefort s' en donnent a coeur joie dans ce film de gangsters italien nerveux et plutôt plaisant . A voir , il vaut vraiment le coup d' oeil .
Nous connaissons tous Lee Van Cleef qui est une figure incontournable du western. D'ailleurs ce dernier aura tourné ou figuré dans les plus grands, comme dans les plus mauvais westerns. Ici, il change de registre et incarne un vieux mafieux italo-américain. Face à lui, Jean Rochefort, qui est très surprenant en tant que chef mafieux. De quoi va t'il être question. De vengeance bien évidemment. Comme souvent dans ce genre de polars, c'est l'histoire d'un héros sans peur qui veut venger la mort d'un proche. Et dans «L'homme aux nerfs d'acier» ce héros c'est Van Cleef avec à ses côtés un Tony Lo Bianco jeune, vantard et un peu crétin.Tout y passe: de la bagarre, des coups de fusils, une course poursuite en voiture de la frontière franco-italienne jusqu'à Marseille. C'est classique, très convenu mais assez plaisant au final.
Une petite production italienne opportuniste qui entend surfer sur la popularité de Lee Van Cleef star du western spaghetti accommodée à la sauce des films de mafia en vogue depuis l’avènement du parrain de Coppola en 1972. Jean Rochefort qui n’a pas encore acquis son statut de star du cinéma français vient cachetonner pour une scène finale mémorable où tel le couard qu’il a toujours été, il implore un Van Cleef marmoréen à souhait de lui laisser la vie sauve alors qu’il a passé tout le film a essayer de lui faire la peau. La Fenech comme on l’appelait à l’époque vient apporter la touche sexy indispensable à tout bon film d’action destiné à un public machiste. Tony Lo Bianco encore juvénile joue le faire valoir du héros comme avant lui Bourvil avec Jean Marais. Malgré les cadavres qui s’amoncellent, on ne prend jamais cette affaire vraiment très au sérieux tellement les personnages sont caricaturaux. Lors de la fuite vers Marseille, le duo est rejoint par le toujours enjoué Jesse Hahn qui tient pour la énième fois le rôle du bon copain. La course poursuite entre Gênes et Marseille fait plonger le film dans la pantalonnade style la « Grande Vadrouille » et au détour d’un virage on s’attend même à voir surgir Jean Lefebvre ou Bernard Menez. Tout cela ne fait de mal à personne et peut être vu agréablement si l’on a conservé un peu de son âme d’adolescent.
L’homme aux nerfs d’acier est un bon film de Michele Lupo. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, les acteurs comme Lee Van Cleef, Tony Lo Bianco et le grand Jean Rochefort sont très convaincants dans leurs rôles, le scénario est travaillé et le film est intéressant. Bref, c’est à découvrir…