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Daniel Vannobel
2 critiques
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5,0
Publiée le 24 septembre 2021
une agréable découverte même si regarder un film en vo me rebute un peu. Que d'originalité, d'imagination dans le scénario, de force, de sensibilité, d'amour, de poésie, de finesse... Une idylle entre deux amants, entre un mort et un vivant, un esprit, un fantôme et son pendant. . Pour une fois leur histoire ne se vit pas en vase clos; Il y a aussi l'épouse, la famille, la belle famille, la famille du défunt, les collègues de travail, les habitants du port, tous sont des témoins et des participants. j'ai un regard d'étranger puisque je ne suis pas péruvien. Mais bon sang, pour moi chaque personnage n'est pas second, et à toute sa puissance et sa présence. Au départ je pensai que le film allait raconter une aventure entre un gay et un un bi - déjà rien que le contexte était courageux; le film va bien au delà. c’est tout à fait remarquable. La mort, la vie, être père et gay, consacrer son autre... J'ai eu les larmes aux yeux et un brin de cafard. Un de mes préférés.
"Contracorriente" fonctionne sur le schéma classique cher à "Brokeback Mountain" :spoiler: amour gay, l'un assume pas l'autre / coming out forcé / intolérance / mort , le tout dans un univers exclusivement machiste (Brokeback vous avez dit Brokeback ?). Ce qui ajoute à l'originalité de ce film spoiler: est la mort prématurée d'un des amants, et son retour en fantôme. . Certains font un parallèle avecspoiler: "Ghost" . Mais là où spoiler: Patrick Schwayze prenait vraiment les traits d'un fantôme, on ne sait pas dans le cas présent si nous sommes dans un film semi-fantastique ou si cette apparition est le fruit de l'imagination du personnage principal. Ce drame psychologique semi fantastique est en tous cas une réussite. Beauté des images, beauté de l'histoire d'amour, beauté des amants. Difficile de rester de marbre. Contrarriente touche enfin à la grâce, grâce à sa fin poignante, de celles qui font les films dont on se souvient. Dans le genre romance gay, son dénouement est le plus émouvant que j'ai vu avec Brokeback (oui, toujours lui), Call Me By Your name, Beautifull Thing ou encore Week-end.
une évocation de l'acceptation dans un environnement hostile et du deuil impossible d'un amour caché venant hanter le présent. Le souvenir, les remords, la souffrance intérieure sont bien retranscrits, l'évènement clé du récit passe trop inaperçu. En plus d'une belle lumière et photographie, C. Mercado offre une prestation saisissante dans cette étude de caractère subtile et délicate.
L'homosexualité est abordée sur un ton non provocateur, non exhibitionniste mais de manière très efficace en raison de la sincérité des sentiments, du jeu juste des acteurs, surtout Manolo, et par les paysages sublimes de la mer et de la côte. Il y a quatre acteurs principaux : les deux amants, la femme et la mer. On est au bord des larmes par moments, c'est obligatoire. Le film a en effet les défauts d'un premier film mais c'est vraiment une belle surprise. A voir absolument. Mais pas un jour de cafard pour ceux qui sont gays ou qui ont déjà vécu une magnifique histoire d'amour....
Il s'agit d'un film émouvant qui vous captive rapidement au travers d'une belle histoire d'amour. D'une belle histoire de vie. A voir et à revoir sans modération. Bravo!!!
Dans un pays latin où le conservatisme et la religion occupent une place de choix, cette jolie histoire d'amour contrariée, pudique, assume son rythme et son ton en offrant au spectateur une jolie partition aussi charnelle que poétique. Quelques scènes cèdent au bon sentiment mais l'ensemble l'emporte grâce aux acteurs naturels et à la beauté des paysages de ce petit port qui semble oublié.
un beau film sobre évitant avec brio les clichés.Le scénario est malin les acteurs campés avec brio cette fable sans jamais tombé dans la critique de la religion. ca fait plaisir de voir un film péruvien traité ce sujet tout en finesse
J'avais sélectionné Contracorriente en espérant un dépaysement, un voyage, une histoire, quelque chose d'inoubliable... Mais je dois dire que j'en ressort déçu. Tout d'abord, le résume n'est pas complet... Il n'est pas spoilé que de dire que Santiago part beaucoup trop tôt et que le voyage escompté est un amour entre la vie et la mort... Sachant cela, je n'aurais pas eu la même approche. Bref, on exploite les traditions religieuses au maximum sur la répression amoureuse et on développe des personnages réactionnaires. Rien de bien nouveau en soit dans les films gays alors, car le thème est vu et revu. Puis, j'ai trouve que l'on s'étale un peu trop longuement sur des points qui mériteraient qu'une scène ou deux... A oublier !
Un très beau film sud américano-européen avec des acteurs très crédibles, des paysages péruviens magnifiques et surtout un scénario prenant, original et très bien construit! Beaucoup d'émotion et de simplicité sur un thème pourtant difficile à traiter sans tomber dans le banal ou le voyeurisme. Bravo!
Le trouble et l'interdit. Bouleversante histoire. Jeu très juste des acteurs (pas seulement des deux protagonistes) qui nous prouvent que la profondeur (et la confusion / cf. S. Zweig) des sentiments peut sublimer une relation et la rendre riche et forte. Ici pas de superflu. Les belles images de mer et de plage varient en fonction de l'évolution de l'histoire et nous entrainent dans cette histoire qui surprend, jusqu'au moment on l'on commence à comprendre que quelque chose d'important s'est produit. Et la surprise est encore plus forte. Pour montrer l'amour il n'est pas important de s'attarder sur le sexe qui, ici, n'est pas la finalité. Partager ainsi ne peut que rendre plus grand et plus fort pour affronter les regard des autres. Si être gay c'est "ça", j'adhère et j'en veux.
Enième film sur le thème de l'amour impossible, celui-ci vaut néanmoins le coup d'oeil, ne serait-ce que pour la performance des acteurs, et les magnifiques paysages péruviens. Quant au scénario, on se laisse convaincre par l'histoire, même si le passage du pseudo-retour d'entre les morts me séduit nettement moins ...
intéressant ce film ou l'on découvre une communauté de pêcheurs très cathos en Colombie , microcosme au sein duquel arrive un artiste qui séduit le beau pêcheur....et la tragédie se met en place . tout est simple rustre , on est au plus près du sujet avec un onirisme qui n'aurait pas déplu à Bunuel ! un film qui vient sans doute à point en Colombie et qui ici est un bon témoin de l'évolution de la société ou de l'obscurantisme des croyances