Ce que j'ai aimé: la façon de filmer, au plus près: les visages, la transpiration, ce que Miguel veut dissimuler à tous, son "secret". Ce village où chacun sait tout sur son voisin où chaque action est jugée et la religion, bien sûr..... La mer est là, à nos pieds, on est à l'autre bout du monde.... J'ai eu du mal à accepter cet amant, dont on ne sait trop, s'il est bien réel ou bien s'il est seulement "rêv" ??? L'hypothèse d'un "amant imagin" est séduisante et crédible, elle expliquerait mieux que Miguel mène de front sa vie d'époux, bon père et de membre actif de la communauté religieuse. Ce qui me gêne, c'est que je n'ai pas "ressenti" cette culpabilité. Au contraire, j'ai trouvé que les différentes facettes de sa vie,étaient vécues par lui, sans trop d'interrogations,seulement avec dissimulation, due à la peur du jugement des autres.... Du coup j'ai vu un personnage peu attachant et plutôt cynique... revendiquer tardivement d'assumer "celui qu'il est, en vérit". L'épouse elle, a tout d'une "sainte femme". À la fin, le village est partagé; entre soutien et incompréhension.
Une histoire d’amour entre deux hommes, toute simple mais dans un milieu inhabituel et pour le moins réactionnaire. Beaucoup d’émotions, de sensualité aussi tout au long de ce premier long-métrage de Javier Fuentes-León. Les choix imposés par le poids des « traditions », et le questionnement sur le respect des identités de chacun émeuvent. Les deux protagonistes sont remarquables. C’est un premier film avec quelques faiblesses mais qui ne manque pas de panache et d’un certain courage. http://cinealain.over-blog.com/article-contracorriente-88858989.html
Même si parfois est un peu énervant lorsque l'empreinte de la religion (mais pas seulement) se présente d'une façon si brutal, ce film n'est pour autant pas moins émouvant. Ca prend à la gorge surtout sur la deuxième partie. Plain de poésie et de mystère. Très bien réalisé et interprété, celui ci n'est pas un film militant sur l'homosexualité, c'est, avant tout, un sur notre société étriquée, mais pas tant que cela finalement... A voir
Il y a certains films qui vous touchent plus que d’autres. Même s’ils ne sont pas totalement réussis. C’est le cas de Contracorriente. Premier film péruvien (mais à capitaux européens pour l’essentiel) de Javier Fuentes-Leon avec les défauts d’un premier film. Mais c’est fait avec le cœur, voir avec les tripes, et cela se sent. Le thème l’emporte ici sur la forme. Quoique. Le film brasse une quantité de thèmes universels. En premier lieu celui de l’identité sexuelle. Comment elle est assumée (ou pas), par soit avant tout, et par les autres. Mais il s’agit surtout ici d’une histoire d’amour. Belle, déchirante, forcément tragique et impossible... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Le World gay cinéma revient avec une énième variation sur le thème des difficultés d'être homo ! Après les cowboys, les rabbins, les palestiniens/israéliens, les différents pères de familles, voilà le pécheur brésilien sympathique, jeune et athlétique (sinon le film n'existerait pas, cela va de soi) qui se pointe avec son village archaïque ! la partie onirique du film est assez douteuse, à chaque instant j'avais peur que ça devienne gore et que l'autre garçon apparaisse en zombie..... rien de bien nouveau...
Un film magnifique. Les deux acteurs principaux sont crédibles et jouent juste. Une approche toute en finesse et sans jugement. De plus les paysages de bord de mer sont très beaux et apportent une certaine poésie. A la fin du film, nous étions tous très émus et un grand silence régnait dans la salle. Depuis "Tu n'aimeras point", je n'avais pas vu un film traitant de l'homosexualité aussi subtile et sensible.
Magnifique film, plein de finesse, d'émotions, de doubles sens. L'amour, les choix, que l'on assume ou non, le poids de la société, de la religion, le courage, le pardon... Les acteurs sont merveilleux de justesse. Nous l'avons vu à 3 et en sommes sortis émus et tous très enthousiastes. A voir absolument!
Miguel va être papa. Miguel aime aussi un autre homme. Miguel est perdu entre deux désirs. Le thème de Contracorriente est simple, mais la situation est inextricable vu le contexte social. Le film de Javier Fuentes-Leon se déroule en effet dans un petit village du nord du Pérou, en bord de mer, au sein d'une communauté ultra conservatrice et machiste où la notion même d'homosexualité est taboue. Film sur l'identité sexuelle et le poids des conventions, Contracorriente vaut surtout pour son intensité psychologique et ses portraits d'individus obligés à des choix douloureux. Le mari et l'amant, mais aussi l'épouse, qui est loin d'être une figure secondaire. La tentation est grande de juger le film à partir d'un prisme européen, sans tenir compte des mentalités de ce bout de terre péruvien, et de le trouver trop timoré dans ses partis pris. Mais il est tout de même indéniable que le film manque d'ampleur et d'ambition et progresse selon un schéma facile à anticiper. Tout en lui reconnaissant des qualités de mise en scène charnelle et poétique.
Excellent film. A voir si possible en ciné-club. La lutte contre les préjugés, le respect de tous, les complications de la vie, l'amour, tout y passe. Une véritable révélation.
trés beau film , beaucoup de sensibilité et de sensualité dans la relation entre santiago et miguel triste et profond aussi belles images et belle lumiére Merci au festival "Des images aux mots" pour ce beau film