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    Police Fédérale, Los Angeles
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mars 2014
    Voilà un film qui justifie pleinement le titre de 7éme art attribué au cinéma car l'art et ce qui défini le mieux cette oeuvre crépusculaire de friedkin. Une mise en scène au cordeau des acteurs mémorables, willem dafoe est juste magnifique, une B.O magistrale: wang chung, what else, Une des plus belle course poursuite du cinéma, du plaisir, du plaisir et encore du plaisir !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 septembre 2009
    Quinze ans après French Connection, on quitte la morosité new-yorkaise pour la clinquante Californie, tout en remettant les choses au goût des 80's, façon Miami Vice avec une pointe de violence graphique en bonus. Plaisant à regarder par sa mise en images nerveuse et son ton "borderline", le film accuse néanmoins plusieurs faiblesses: intrigue embrouillée, interprétation sans saveur (William Petersen, plus mou et transparent que jamais) et bande originale envahie d'immondes synthé qui ont depuis longtemps dépassé la date de fraîcheur. Un honnête polar, pas forcément à la hauteur des dithyrambes dont certains cinéphiles le couvrent et au demeurant loin des chefs-d'œuvre signés Friedkin dans les années 70 (French Connection et L'Exorciste bien sûr, mais aussi et surtout Le Convoi de la Peur, remake en état de grâce du Salaire de la Peur).
    Rototo
    Rototo

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2021
    L.A police fédéral ou LA simplification poussée au maximum. Nous allons donc exprimer ici le plus possible comment ce film arrive à développer des shémas extremement simplifiés, dans l'action, la structure narrative, le scénario surtout; et aussi que malgré cette lacune (qui en est bien une) le film arrive à développer son intrigue de manière assez surprenante; ce qui est d'autant plus surprenant face à de tels shémas simplifiés.
    Pour continuer, ce qui est surprenant c'est surtout le fait que malgré ces actions hyper simplifiés, malgré ces intrigues hyper tendu en ligne droite (la direction d'un point à un autre la plus courte) le film garde des personnages qui ne sont pas si cliché que ca. Et pourtant il ne reste pas très complexe.
    Le problème est encore le choix de développement des personnages. Il n'y a pas assez de développement à l'expression des personnages, comme dit dans plusieurs autres critiques : les scènes ne résonnent pas assez avec le personnage principal et donc le personnage principal n'est pas pris au sérieux ! Ce n'est plus un personnage principal au centre de l'histoire, et cela ne sert à rien de lui donner du temps car ce n'est pas ce qui fait la principauté du personnage, cela en fait juste un personnage allongé que l'on voit plus souvent que les autres, un personnage qui participe précisement à l'action, mais cela n'en fait pas un personnage au centre même de l'histoire. Il est simplement une sorte de marionnette-si c'est censé être le personnage principal-si il n'est pas au coeur de l'action, il ressemble plus ou moins à un personnage secondaire. On pourrait penser que ce n'est pas si grave (effectivement on pourrait penser que le fait qu'il n'y ait pas de cinéma du tout ce n'est pas si grave) mais le problème est que plus rien ne résonne sur rien et tout devient simple résolution d'un problème (en quelque sorte l'intrigue épiée par une sorte de chemin contenant conflits, obstacles mais, même une fois la fin du chemin atteind, ne ménant nulle part). On bascule donc vers ce qu'on nomme le divertissement, un pur produit du passe temps, en quête constante de non sens. Pour cela, une fois de plus, on regarde la télé, pas le cinéma. On regarde thor 3, mais on ne pretexte pas qu'on crée du cinéma; et surtout on ne dit pas derrière qu'on adore fight club parce que cela serait une insulte au film, ce serait la pire chose possible, aimer un film sans raison particulière, ce serait sous entendre que ce film est à classer dans la catégorie marvel et que les gens qui ont aimé ne l'ont aimé que sans raison, fight club ne doit pas devenir un phénomène de société ou de statut social : il est un film, il ne faut pas l'oublier, il est fait pour l'individu, propre à son ressenti, c'est une oeuvre d'art. Le personnage principal doit donc être au coeur du film, affronter son problème qui est et illustre le propos du film, ce qu'il a envie de dire; et derrière on doit faire connoter chaque personnage, chaque scène, chaque objet, chaque choix, chaque paysage, chaque endroit, chaque costume, avec le personnage et son problème. Tout ne doit pas être connoté par rapport au personnage : oublier les absolus. Il faut que l'idée directrice du film soit largement représenté, c'est tout, par tous les moyens. Et elle doit aussi être assez riche pour qu'elle puisse rendre chaque scène et chaque choix extremement diversifié dans l'intervalle du film, voire même pouvoir faire ca à l'infini (même si un film avec des scènes à l'infini est inconcevable). Si les choix du réalisateur ou du scénariste ne sont pas fait en connotation avec le propos du film, ni directement avec le personnage principal (on parle ici de la surface des concepts et non de leur essens car sinon ils sont plus ou moins liés) alors c'est qu'ils sont inconscients la plupart du temps. Exemple : le choix de l'été dans un film, cela signifie quelque chose : l'été peut exprimer la solitude (tout dépend encore de la manière de le réprésenter, car le symbole de l'été n'est pas ici universelle ni social mais clairement lié à l'individu à savoir au scénariste ou au réalisateur), cette solitude est relative à un problème chez l'artiste, elle est une angoisse qui remonte à la surface. Et cette angoisse traduit et crée aussi le personnage, il est donc évident que le choix de l'été et du personnages seront, d'une certaine facon, intrinséquement lié, car l'angoisse perpétue et fait remouvoir de nombreux problèmes, personnages et créations (pour être plus global) similaires, pris dans le même bain, même si il y a sans cesse de la difference il y a toujours une sorte de pot commun (infini donc pas réellement saisissable et pas réellement commun non plus, puisqu'il évolue aussi dans le temps il n'est pas si immauble que ca mais une sorte d'ensemble reste et perdure assez longtemps pour dire que globalement ce pot commun n'est pas changé); c'est pour cela que l'on va retrouver le style d'un réalisateur : précisement pour cette angoisse qui remonte à la surface qui se dégage dans toutes les formes du cinéma que sont les personnages, le problème, le propos ou même le choix que l'artiste va accorder à son oeuvre, à son film, le propos du film en soi n'étant pas si important mais baignant dans une même spirale avec de nombreuses choses qui sont toutes liées entre elles et lorsequ'on les regarde de manière globale et même précise (dans une autre certaine vue evidemment) on y retrouve une même manière de créer, un style. C'est pour cela que, même si un choix semble isolé du propos, du personnage ou pas spécialement cohérent ni en rapport avec ceux ci, il est si fort que le réalisateur a absolument besoin de le mettre : parce qu'en réalité ils sont tous liés et connotent tous ensemble, c'est pour cela que quand rien ne connote avec rien on ne sent pas l'oeuvre mais simplement une maitrise et le suivi d'un mode d'emploi pour réaliser un produit, une chose qui n'est pas une oeuvre d'art mais simplement un passe temps.
    Le problème, donc, dans ce film, ce sont les shémas narratifs de l'action dans chaque scène, à chaque fois il s'agit de donner au spectateur ce qu'il attends mais en le surprenant, bref ici le problème est que le shéma est simplifier au maximum rendant le potentiel d'action-de surprise-extremement faible, limité, voire même irreductible. On peut prendre deux scènes en exemple : lorseque les receleurs de billets, les hommes noirs, se battent contre Matters et son collegue, ici on commence bien evidemment par montrer les receleurs gagné le combat (alors qu'on aurait pensé le contraire après avoir vu Matters le méchant seul dans la maison et donc qu'il a un plan. Au passage ils gardent d'ailleurs le spectateur dans le brouillon quand ils font lever Matters de sa chaise et qu'il agit calmement, on se dit alors : "bon il n'a pas de plan en fait il ne va rien se passer" alors que finalement il y a combat) et ensuite on voit Matters le gagner, simplement par un tour de passe passe dans l'action, même pas d'articulation scénaristique ou de raison, tout se fait dans la cascade, c'est assez pauvre : ils gagnent le combat alors qu'ils étaient clairement malmené, tout ca sans explication, sans même rajout d'un personnage.
    [Un des thèmes du film c'est le mensonge. Mais ici ce n'est pas le mensonge des infiltrés. Ce n'est pas le mensonge qui empoisonne les personnages de manière intrinsèque, jusqu'à les rendre malade de paranoia. Ici c'est l'histoire qui est affectée par le mensonge, elle en vient par être corrumpu de toutes ses sources où tout le monde se trompe, chaque personnage subit le mensonge dans ses formes les plus primaires, de manière concrète et extrasèque, dans les faits de la vie des personnages. Ce n'est pas un mensonge qui les atteint intérieurement jusqu'à les remettre en question, les rendre dingue, fous, et en danger avec eux même. Un mensonge qui va jusqu'à créer chez eux un conflit interne (dimension que l'on repère souvent chez les personnages Scorsesien), une tension totale, une grenade prête à exploser, un désespoir, un profond malheur. Une pression prête à exploser. Ici le mensonge affecte chaque personnage, il abime leur paroi externe mais sans la briser, il ne vient pas les torturer à l'interieur d'eux]
    Une autre partie pourrait être consacrée à l'excellence absolue de la scène hyper maitrisée du vol des diamants. Chaque plan est génialissime, réellement. Une scène qui renverse totalement le film et le rend assez captivant. C'est un peu l'un des caractères du film : très peu de scènes d'action, très peu de scènes de manière générale, une enquête courte, tout est consacrée autour de cette scène. Les acteurs sont doués aussi, mais les personnages ne sont pas assez développé encore une fois c'est un aspect extremement négligé dans les films d'actions.
    Le film se révèle donc avoir des très bons atouts et reste pourtant globalement pauvre et peu rythmé. C'est très étonnant à voir, on est donc en face d'un film qui est moyennement ennuyant ici et attirant par là, par ci par là ambigu. C'est un film simplifié à son maximum, cela lui donne des avantages, notamment rendre la scène d'action completement incompréhensible, ce qui était le but : être confus et ne comprendre qu'une seule chose : qu'ils risquent leur vie, car lorsequ'un film est simplifié il se cache, reste timide, et ne divulgue que très peu les modalité de ses structures, sa manière de créer et de faire; il ne donne que très peu d'informations et donc ne divulgue pas les secrets de son cinéma, l'avantage de cela est qu'on ne presque rien anticiper. On décèle tout de même quelques secrets, mais ici le fait que le FBI est derrière le coup est totalement caché jusqu'à révelement. Le quasi-non étonnement des personnages durant l'action fait que l'on est presque pas étonné non plus que des mafieux soient autant armés. Le film révèle qu'il entreprend de surprendre dans chaque scène (comme celle ou les noirs et les blancs s'attaquent) et de la même manière quasi systematiquement, notamment aussi pour la scène où Carl Cody (john turturro) s'échappe finalement. C'est toujours le fameux "surprend le spectateur avec ce qu'il attend". Pourtant ici dans cette scène du vol de diamant on ne s'attend à rien car le film en est tellement simplifié qu'il ne nous donne aucune informations sur les flics, leur facon d'opérer, il ne nous donne rien sur tous les autres personnages du film, sur des scènes qui pourrait prendre en compte la psychologie des autres personnages (comme le commissaire par exemple), pour pouvoir connoter avec le reste des personnages où chaque perso aurait un effet sur l'autre : non ici on reste dans un cercle très fermé au niveau du travail de ces deux policiers. Le film garde donc d'excellentes scènes mais il reste trop simplifié et cela est à la fois un avantage (comme démontré précedemment-afin de rester secret en quelque sorte et de peu se dévoiler) mais aussi un défaut car il empeche au film de pouvoir développer un propos, d'avoir vraiment quelque chose à dire comme parler clairement, globalement et de manière détaille de la corruption et du mensonge par exemple; l'auteur prefère ici s'attacher à l'histoire et au déroulement de l'intrigue plutôt qu'au reste. C'est dommage car c'est ce qu'est un grand film : pouvoir développer un propos avec une maitrise cinématographique (de l'histoire, du suspence, de la mise en scène...), un grand film arrive à dérouler les deux en même temps, en les confondant petit à petit. Ils doivent les associer ensemble; comprendre les deux ne suffit pas, il faut pouvoir les lier ensemble, développer l'histoire en assemblant les deux sans que cela se remarque, cela doit se faire de manière naturelle; une grande histoire maitrisée et un propos parfaitement développé et détaillé à l'interieur, le propos doit être développé en même que l'histoire, les deux doivent se confondre et se répondre mutuellement, tout doit connoter avec tout, c'est cela un grand film : toutes les parties du film qui se renvoient la balle. Ici le film a un propos trop pauvre, une histoire qui est trop distincte, trop décalée du propos.
    Maintenant le film attire, il n'a rien de mignon, d'attachant, de mielleux, il ne parle pas de quelque chose en soi concretement (à part evidemment de mensonges, tout le monde se ment sans cesse dans ce film), il n'a donc pas réellement de connotion. Il puise sa difference dans la facon de filmer surtout, dans la non redondance du flic cliché, mais il garde certains stéréotypes dans sa manière de construire les actions. Il est difficile d'expliquer pourquoi ce film arrive à captiver l'attention alors qu'il est pourtant si simple. Cela semble plutôt contradictoires, pourtant le film arrive à nous montrer que non, et c'est là qu'est sa force. Pourtant une simplicité reste contradictoire avec un film riche et complexe, bref avec du cinéma quoi !
    FIN
    Davynch Lid
    Davynch Lid

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2017
    Réalisé avec maestria par William Friedkin, Police Fédérale Los Angeles (To live and die in L.A) est sans doute un des meilleurs polars des années 80. A quelques jours d'une retraite bien méritée, Jim Hart, agent des services secrets, est abattu par Eric Masters, un faux-monnayeur de génie. Richard Chance, son co-équipier, poursuit le criminel en compagnie de John Vukovitch, un débutant mal dans ses pompes et carrément zélé. Ensemble, et motivé par le désir de mettre Masters derrière les barreaux, les deux nouveaux collègues vont tout faire pour arriver à leur fin, quitte à transgresser les lois. Film tendu et hyper nerveux, PFLA déploie une efficacité redoutable qui ne laisse aucun répit au spectateur. Doté d'un solide scénario et d'une interprétation "actors studio", le film de Friedkin est un rouleau compresseur qui carbure à l'adrénaline et à l'hémoglobine. Quatorze ans après French Connection, Friedkin remet le couvert avec une course poursuite AN-THO-LO-GIQUE! Quinze minutes de folie pure où le cinéaste convoque tout son talent . Basculant souvent dans le politiquement incorrect, Friedkin, durant le tournage, se faisait souvent redresser les bretelles par les producteurs qui exigeaient un peu plus de consensualité. A la vue du film, on se dit que le cinéaste est resté sourd aux remontrances de la MGM. Les toutes dernières minutes du film vous laisseront sur le c...Une fin couillue qui mérite le respect. William L.Petersen est assez bluffant dans le rôle de Richard Chance, un flic à la limite du nervous breakdown qui n'hésite jamais à utiliser des méthodes de voyou pour avancer dans son enquête. Petersen mouille le maillot pendant les deux heures du métrage. La palme de l'interprétation revient au grand Willem Dafoe qui campe un trafiquant de faux billets au charme vénéneux. Dafoe flirte avec le malsain en donnant à son personnage une attitude hyper-sexuée. Etrange prestation qui ne laisse pas indifférent. Police Fédérale Los Angeles est un petit classique des années 80, film indispensable pour toute DVDthèque qui se respecte. Un de mes nombreux films cultes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 mars 2018
    ... Vraiment très mauvais, on est attiré par la renommée du réalisateur et quelques noms connus à l'affiche. En dehors de l'aspect 80's très daté, une bonne daube à regarder si on est d'humeur second degré
    jarvi
    jarvi

    22 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2024
    Film découvert en mai 2024 à la Cinémathèque française dans la rétrospective consacrée à William Friedkin. Copie restaurée en parfait état.
    Dans son genre (policier survolté), le film tient la route.
    On peut ne pas apprécier une bande-son envahie par une musique tonitruante qui martyrise quelque peu le tympan.
    Le personnage principal, est incarné par un acteur assez médiocre (William Pedersen) et, en dehors, peut-être de W. Dafoe, aucun acteur ne fournit une prestation convaincante.
    La mise en images de Friedkin, nerveuse et un peu tape à l’œil, déçoit quelque peu, si on la confronte au souvenir que l'on peut garder de "French Connection".
    Friedkin essaie de refaire une scène marquante de ce film, qu'ici il dilate jusqu'à l'absurde, voire le grotesque.
    Le film de 116 minutes aurait pu, sans doute être raccourci de plusieurs scènes d'action ou de dialogue, gratuites ou "décoratives".
    Quelques touches d'humour (autocritiques ?) font sourire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 juillet 2009
    Le choix vomitif de Wang Chung pour la bande-son a dû jouer plus d’un mauvais tour à ce film que beaucoup ont certainement jugé irregardable car… inécoutable.
    Mais passons outre la répugnante soupe de ce groupe royalement ignoré dans son pays d’origine, l’Angleterre (où on s’y connaît un peu en musique…).
    Le début de Police fédérale Los Angeles est certes extrêmement poussif (dialogues nuls et jeux d’acteurs minables), mais au bout d’un demi-heure grosso modo, le film trouve ses marques et l’ensemble est au final plus que raisonnable. Willem Dafoe est un faux monnayeur joliment inquiétant, William Petersen un flic pas spécialement sympathique – on échappe au manichéisme, c’est toujours ça de pris – et la traque du premier par le second nous tient bien en haleine.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2008
    Un des polars qui pourrait tourner en boucle sur ma platine ! Los Angeles, tes anges sont bien solitaires, livrés à eux-mêmes dans un sanglant règlement de comptes, où la loi n'a plus sa place. Rouge, comme ce soleil blafard qui se lève sur la cité des rêves impossibles, dans le générique inoubliable. Car tous les rêves finissent par s'échouer pitoyablement sur tes plages. Sur une esthétique de série télévisée sublimée, Friedkin réussit un des films les plus flamboyants sur Los Angeles. A l'image de cette poursuite automobile dantesque qui constitue le noyau et le tournant du métrage. L'un des films préférés de Kitano, parait-il.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2010
    Une musique entêtante, des acteurs parfaits jusqu'au moindre 2nd rôle, L.A filmée comme nulle part ailleurs (mieux que Mann et pourtant lui aussi assure)...bref l'un des meilleurs polar urbain de tout les temps (avec French Connection du même Friedkin et Heat).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film culte dans le style "Hard boiled".
    Jamais egalé. Friedkin après "French Connection" se surpasse; avec une histoire écrite par Gerald Pietevich (qui connait parfaitement les rouages de la police grace a son père officier au LAPD)cela donne un résultat saisissant de réalisme sans aucun manichéisme.
    A noté l 'epaisseur des second roles; des plans et un montage de référence; une musique de Wang Shung qui colle parfaitemnt au rythme et pour finir une sequence de casquade sur une autoroute d 'anthologie (Matrix 2 peut aller se rhabiller).
    Un petit chef d'oeuvre dans le genre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juin 2009
    ayant vu par hasard ce film à sa sortie(juin 1986), je ne m'attendais pas à un tel choc!Voila un polar comme on en a rarement vu : ambiguïté des principaux personnages et leur revirement de situation,réalisation nerveuse, musique incroyable, ça change des BOF(le talent de WANG CHUNG,groupe phare des 80's malheureusement dissout), LA poursuite en voiture(montage image et son), une autre vision de Los Angeles et bien sur les acteurs(certains presque méconnu: Dafoe, Turturro).Un grand role pour William L.Petersen(ainsi que pour MANHUNTER sorti la même année-un grand Michael Mann).je vous recommande le CD de la BO qui vous replonge bien dans le rythme du film et évidemment le DVD (sorti il y a juste 2 ans dans,malheureusement,une édition pas à la hauteur du potentiel du film ).Un des films préférés de Albert Dupontel,Dominique Farrugia,Alain Chabat, (et ils ont raison).Ces deux derniers l'avaient justement parodié dans un sketche de "Deux flics amis-amis"(musique et réal à l'américaine).UN PUR CHEF D'OEUVRE
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