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loulou451
120 abonnés
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5,0
Publiée le 5 avril 2014
Un scénario ahurissant pour un film hors du commun de William Friedkin. Dialogues incisifs, ambiance urbaine torturée, mise en scène prodigieuse (on comprend d'où vient l'inspiration de Mickaël Mann quand il filme Los Angeles !), scènes de poursuite à couper le souffle, "Police Fédérale Los Angeles" reste la référence du film policier des années 1980. Une œuvre véritablement aboutie avec en léger bémol la prestation en demi-teinte de William L. Petersen. Quel dommage que Friedkin n'est pas pu s'assurer de la collaboration de grands acteurs, lui qui les avait eus notamment lors de son extraordinaire "French Connection". Reste un film culte qui, dès sa sortie, fut considéré comme un "marqueur" du cinéma américain. Il y eut un "avant" et un "après" "Police Fédérale Los Angeles", comme plus tard, à la sortie du "Seven" de Fincher. Un film à voir absolument.
Les années 80, grande époque du reaganisme triomphant, ont été riches en polars américains burnés et nerveux, et "Police Fédérale, Los Angeles" (titre français trompeur, car les héros ne sont justement pas membres d'une unité fédérale, mais de la police locale) en est un excellent exemple. Ici, pas de brushings soignés, pas de personnages consensuels, pas de poses soigneusement étudiées, pas de happy end moralisateur. Au contraire, des acteurs très physiques, bruts de décoffrage et bourrés d'énergie (William Petersen, très loin de son image de "vieux sage" des Experts; Willem Dafoe, très classe et qui n'a pas encore pris l'habitude de trop grimacer); des personnages ambigus, pas très clean; des scènes de violence ou de sexe qui, sans être très explicites, font vrai et composent une atmosphère dérangeante, où le danger n'est pas factice. Il est significatif que Chance, le personnage principal, est un fan de saut à l'élastique: dans "Police fédérale", on aime les sensations fortes, on n'a pas peur de se jeter dans le vide. A côté de ça, William Friedkin montre qu'il est aussi un grand "faiseur d'images", à travers des plans et des séquences mémorables: une des meilleures poursuites en voiture de toute l'histoire d'Hollywood, d'autant plus efficace qu'à la différence de toutes celles filmées aujourd'hui, elle n'est pas trafiquée numériquement; des images formidables des paysages urbains de Los Angeles; la séquence initiale où Dafoe fabrique ses faux billets... Finalement, la seule faiblesse du film est d'être trop long. L'histoire finit par s'enliser dans des méandres inutiles, et le rythme narratif hyper-tendu du début se délite en cours de route. Mais la fin, inattendue, est à la hauteur. Roboratif !
Pur polar typiquement ancré des années 80. Le scénario démarre comme une enquête policière banale mêlée à une histoire de vengeance mais il part ensuite dans tous les sens et on a un peu du mal à suivre le héros. Ultra-rythmé, jamais ennuyeux, survitaminé par les musiques pop des années 80, il fera passer un agréable moment. Friedkin est tout de même très loin d'atteindre son génial "French Connection".
Friedkin n'est plus au summum des seventies mais il sait encore filmé... Car le première qualité du film est bien sa mise en scène qui n'ets pas sans rappeler le réalisme de "French Connection". L'enquête est menée tambour battant avec une course poursuite mémorable. Le soucis vient surtout de la BO (peu marquante et peu adéquate) et surtout le casting avec un William L.Petersen peu charismatique. Par contre ce polar nerveux évite l'écueil du héro incorruptible pour une fin qui sort des sentiers battus. Pas un chef d'oeuvre mais bien meilleur que "Cruising" réalisé un peu plus tôt.
Un polar américain violent et tordu de très haute qualité,effectivement l'un des meilleurs des années 80."Police Fédérale Los Angeles"(1985)met sur un même plan truands notoires et policiers aux méthodes radicales.William Friedkin était de toute façon maître du genre depuis son fabuleux "French Connection".Il signe un film à l'esthétique pop très léchée,très positionné dans son époque,avec une musique branchée de Wang Chung.Il montre aussi sous un jour méconnu,tout en terrains vagues,immeubles crasseux et néons menaçants.Un flic au caractère expéditif et imprévisible traque sans rêlache un faux-monnayeur impitoyable.Loin d'être un polar classique,le film s'autorise des accès de violence incontrôlée et est éperdument noir et désespéré,sans oublier une pointe de cynisme.Il y aussi quelques séquences remarquables,voire cultes,comme la poursuite automobile sur l'autoroute,ou le générique épileptique.En vilain au charme vénéneux,Willem Dafoe a de quoi attirer les représentants de la loi corrompus dans son piège(en l'occurence William Petersne!).On voit aussi à quel point justice et vengeance peuvent être confondus.Une oeuvre puissante dans son genre.
Un excellent film noir des années 80 qui, à l'instar de la série "Deux flics à Miami" ou de polars comme "Serpico" ou "Le sixième sens" de Michael Mann, brouille allègrement les limites du manichéisme et de la moralité avec son policier aux méthodes de voyou campé par un William Petersen plutôt bon face à un Willem Dafoe impeccable en criminel au charme vénéneux. Malgré une mise en scène qui a vieilli et un casting qui manque un peu de charisme, un film policier qui s'avère prenant, d'une violence réaliste viscérale. Encore une oeuvre méconnue de William Friedkin qui mérite de plus amples égards.
"To live and die in L.A." ça envoie quand même plus que "Police fédérale machin", bref ce n'est pas le sujet, on est ici face à un Friedkin et par principe ce n'est jamais facile à aborder que l'on aime ou non. Le maestro nous plonge dans les bas fonds de Los Angeles, infestée par les voyous en tout genre mais aussi par des flics sans limites, et c'est l'un d'entre eux que l'on va suivre sous les traits de William Petersen. Un flic borderline et prêt à tout pour venger la mort de son coéquipier, assassiné par un faux monnayeur sans scrupule, un Willem Dafoe inquiétant à souhait. Si l'ensemble à particulièrement vieilli, la bande son typiquement années 80 reste un régal et il est clair que la violence brute et l'ensemble assez cru continuent de marquer son spectateur. Friedkin livre une nouvelle fois un film sans concession, âpre et violent, après il faut reconnaitre que ce n'est pas toujours palpitant à suivre et que le temps a fait son oeuvre mais le métrage garde une certaine puissance et en outre une poursuite en voiture d'anthologie. Il faudra que je le vois encore plusieurs fois avant de m'en faire un avis définitif.
Ce film a beau mettre en scène de bons acteurs, à savoir Willem Dafoe et William Petersen, je le trouve brouillon à de multiples moments. Le scénario aurait pu être mieux travaillé.
Un film policier doté d'une très bonne distribution, on sent qu'il y a eu de la recherche et du travail pour l'écriture mais on reste quand même sur notre faim, on n'est jamais vraiment pris par cette histoire et par l'action. C'est pas mal sans être excellent !!
Ambiance de mise en scène très cool, le juke-box boite de nuit rétro 80 en excellente coordination avec le film. Un scénario de vendetta personnelle plus en s’enfonçant dans les abîmes de l’enquête fil conducteur. Le flamboyant flic cowboy n’ira pas loin en allant de main morte avec les bandits faussaires fins connaisseurs de fabrication minutieuse des billets de dollars, tuant sans pitié son coéquipier de la même trempe au brûlé opérant des missions solos, le bain de sang ne fait que commencer dans ce monde aux méthodes illégales. Un air du gabarit qu’est « Manhunter » dans la plongée du paysage traversant Los Angeles en ranger typique américain, avec l’acteur phare des séries TV police scientifique. Enfin s’achève pour son personnage de dandy qui se maîtrise trop brusquement.
Polar des années 80 moins connu et moins culte que d'autres oeuvres comme L'Arme Fatale, To Live and Die in LA bénéfice pourtant d'une solide réputation voir même d'un statut de chef d'oeuvre. Si je modérerai ce dernier point, il fait reconnaître que le film de William Friedkin est un bon polar. Déjà auteur de film culte comme l'Exorciste ou French Connection, le réalisateur fait un fois de plus preuve de son talent avec ce polar. Très ancré dans l'époque des 80ies (ah quelle musique !), le scénario suit un duo de flic, dont l'un des deux est prêt à tout, pour arrêter un faux-monnayeur responsable spoiler: de la mort de son coéquipier . Le scénario peut paraître à première vu assez classique (duo de flic, vengeance...) mais c'est son approche très premier degré qui le fait se démarquer. Violent, sec et réaliste, le film se permet quelques scènes inattendues (spoiler: la mort de William Petersen à 10 minutes de la fin est un sacré uppercut ) Friedkin est toujours aussi bon derrière sa caméra et propose certaines scènes d'actions qui auront marquées à l'époque et qui rendent toujours aussi bien. La course poursuite en voiture de la dernière partie du film est un exemple en la matière. Si certains effets ont un peu vieillis quand même, le film reste quand même dans l'ensemble vraiment efficace. Un bon polar bien réalisé et n'ayant pas trop subi l'épreuve du temps, voilà ce qu'est To Live and Die in LA. Une belle réussite encore à ce jour !
J'ai rarement vu un film qui soit aussi marqué par son époque que l'est, Police Fédérale Los Angeles. La musique d'abord, qui suffit à nous faire comprendre que l'on est au cœur des années 80. Les "looks" aussi, symptomatiques de cette époque bénie du cinéma. La réalisation enfin, d'une esthétique très léchée mais aussi très nerveuse. L'histoire quant à elle, classique mais prenante, est ponctuée de moments d'une grande violence. Un film de qualité, qui néanmoins doit plaire d'avantage à ceux qui l'ont découvert à "l'époque" qu'à ceux qui comme moi, le découvre aujourd'hui.
Avec son esthétisme à la «Miami Vice» et sa bande son synthétique de Wang Chung, « Police Fédérale, Los Angeles » est clairement un polar des années 80. Et plutôt bon de surcroit. Entre le flic frimeur et vraie tête brulée (William L. Petersen totalement investi) et le faussaire ambigu et brutal (Willem Dafoe dans l'un de ses grands rôles), la partie est chaude et sans limite jusqu'au point de non-retour. Elle trouve son apogée lors d'une mémorable course poursuite, filmée avec virtuosité par William Friedklin.
Tout le savoir faire de William Friedklin ainsi que la présence du toujours excellent Willem Dafoe sauvent ce polar des années 80 ultra violent et ultra bruyant. Un film qu'on aurait aimé oublié dans la filmographie de William Friedklin, une ressortie des "French connection" aurait été plus judicieuse. Le film, déjà peu convaincant à sa sortie, a très mal vieilli.
Sortir du sentier pour faire justice, telle est la voie choisie par Richard Chance, agent du FBI (William Petersen) dans un Los Angeles corrompu de toutes parts. Ville des malfrats assumés et des combines en tous genres, Los Angeles est une mégapole qui voit toutes sortes de trafics. Eric Masters (Willem Dafoe), faussaire de billets, est la parfaite représentation du bad boy à la vie fastueuse, qui profite du système. Cette confrontation entre les deux personnages amène à voir un des plus beaux polars jamais réalisés. L’enquête en elle-même ne présente pas forcément de complexité, mais ce qui fait tout le sel du film, c’est le charisme des personnages ainsi que l’environnement visuel dans lequel ils sont filmés. William Petersen est vraiment incroyable, une pure tête brûlée qui navigue contre vent et marée pour aboutir à sa vengeance ; on regrettera forcément de n’avoir pas assez vu ce brillant acteur au cinéma, lui qui tournera chez Michael Mann avant de partir sur le petit écran. Même chose pour Willem Dafoe qui trouve son rôle à la fois le plus juvénile et le plus fou. Que dire également de cette course-poursuite d’anthologie qui marque le film au fer rouge et l’ancre immédiatement dans un style plus musclé, où William Friedkin laisse libre cours à toute sa nervosité et son inventivité. Un film qui fait date dans sa manière de traiter le polar et ses protagonistes avec.