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Caine78
6 798 abonnés
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3,0
Publiée le 13 septembre 2012
J'avais plutôt apprécié « Sous les vents de Neptune » signée Josée Dayan, nettement moins « Un lieu incertain » de la même réalisatrice. Heureusement, « L'Homme aux cercles bleus » s'avère nettement plus proche du premier cité, ces 90 minutes se suivant avec plaisir. Univers singulier, répliques parfois savoureuses, personnages croqués avec intelligence... On retrouve bien l'univers des romans de Fred Vargas, entourant joliment une intrigue par ailleurs loin d'être inintéressante. Le mystère est d'ailleurs entretenu jusqu'au bout et difficile pour quiconque de découvrir le meurtrier avant la résolution finale. Malheureusement, comme dans « Sous les vents de Neptune » d'ailleurs, la réalisatrice bâcle de façon incompréhensible sa fin, nous privant ainsi d'explications claires pour nous laisser sur un sentiment de frustration bien regrettable... Heureusement, une excellente interprétation (sauf Jean-Pierre Léaud, risible) et un Paris toujours aussi cinégénique viennent définitivement nous convaincre de la qualité de l'entreprise, à laquelle il n'aura pas manqué grand chose pour être une réussite totale.
Fred Vargas, c'est un univers. Il faut quand même y penser avant de tenter de le mettre en scène. Je veux bien reconnaitre que ça doit être difficile. Bon. mais quand on peut pas, on peut pas, c'est tout. Pourquoi cette tentative pitoyable ? Dans un souci de brièveté je ne m'attacherai qu'au fait, qui est quand même tout le ressort du roman, celui qui crée la chute, que Clémence et Le Nermord ne sont qu'une et même personne. D'abord on voit Clémence. Une première interrogation s'insinue "Tiens ? quel est l'intérêt de prendre un homme pour jouer clémence ?"
Ensuite, un peu plus tard, tout nous prépare à l'interrogatoire d'un vieil universitaire nommé Le Nermord. Et pis non. On revoit la vieille Clémence, le cheveu gras défait et la bouche démaquillée, certes, mais c'est bien clémence. Pas de doute. Ouh là là ! Que fait-elle là ? Quel suspense habilement mené ! On joue avec mes nerfs.
Et ben non, c'est pas du tout ça. Ils n'ont pas raté de bobine, je ne me suis pas assoupi, personne ne joue avec mes nerfs, c'est tout bonnement que notre réalisatrice de génie en moins de temps qu'il ne faut pour le dire a réussi la prouesse de flinguer son téléfilm largement avant la fin en nous montrant de ma nière aveuglante que Le Nermord = Clémence. C'est stupéfiant.
BOF bof la gageure etait haute car Vargasc'est un univers. Les personnages comme JB Adamsberg et Danglard sont tres typés dans les livres et Les acteurs ne répondent pas du tout aux descriptions et a la psychologie des heros. le jeu est plat, le scénario manque de rythme...
L’Homme aux cercles bleus est un téléfilm divertissant mais pas exceptionnel. Le scénario est correct, la mise en scène de Josée Dayan est irréprochables, il y a de bons dialogues, les acteurs sont convaincants et notamment Jean-Hugues Anglade, Jacques Spiesser et Corinne Masiero… Bref je ne me suis pas ennuyé mais je n’ai pas non plus été conquis. 10 / 20.