Fred Vargas, c'est un univers. Il faut quand même y penser avant de tenter de le mettre en scène. Je veux bien reconnaitre que ça doit être difficile. Bon. mais quand on peut pas, on peut pas, c'est tout. Pourquoi cette tentative pitoyable ?
Dans un souci de brièveté je ne m'attacherai qu'au fait, qui est quand même tout le ressort du roman, celui qui crée la chute, que Clémence et Le Nermord ne sont qu'une et même personne.
D'abord on voit Clémence. Une première interrogation s'insinue "Tiens ? quel est l'intérêt de prendre un homme pour jouer clémence ?"
Ensuite, un peu plus tard, tout nous prépare à l'interrogatoire d'un vieil universitaire nommé Le Nermord. Et pis non. On revoit la vieille Clémence, le cheveu gras défait et la bouche démaquillée, certes, mais c'est bien clémence. Pas de doute.
Ouh là là ! Que fait-elle là ? Quel suspense habilement mené ! On joue avec mes nerfs.
Et ben non, c'est pas du tout ça. Ils n'ont pas raté de bobine, je ne me suis pas assoupi, personne ne joue avec mes nerfs, c'est tout bonnement que notre réalisatrice de génie en moins de temps qu'il ne faut pour le dire a réussi la prouesse de flinguer son téléfilm largement avant la fin en nous montrant de ma nière aveuglante que Le Nermord = Clémence.
C'est stupéfiant.